Dernières visions

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Rork
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Re: Le Chat Botté

Message non lu par Rork »

DarkCat a écrit : mar. 7 mars 2023 03:16 Je viens de voir le dessin animé "Le Chat Botté", réalisé par Kimio Yabuki et animé (en partie seulement, si j'ai bien tout compris) par Hayao Miyazaki (1969).
Le film, de par sa place dans l'histoire de Miyazaki, son animation, ses ajouts par rapport à l'histoire de Charles Perrault et bien-sûr sa musique, reste somme toute attachant et charmant. Pas de quoi fouetter un chat, me direz-vous, ce qui déjà en soi est fort mal, mais le film a plutôt bien vieilli. La dernière partie, à savoir la course-poursuite dans le château, permet de déceler certaines influences du Maître (ah, le château, très "Le Roi et l'Oiseau") et d'y voir certaines orientations de ses futures œuvres.
Bref, j'ai passé un bon petit moment. =^..^=

Au fait, la musique de UNO Seiichirō a t-elle été éditée ?

J'ai cherché, mais a priori et pour le moment, je n'ai trouvé trace que d'un 45 tours et de la chanson reprise dans une ou plusieurs compilations.

Edit : Correction, c'est bien sorti en vinyle à l"époque.
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DarkCat
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Re: Dernières visions

Message non lu par DarkCat »

Merci pour l'info.
En plus, c'est le genre de vinyle qui aurait de la gueule dans une de mes vitrines. ;)

A noter, en passant, que ce film a été édité en DVD par l'éditeur Wild Side... dont le logo est :
Image :lol:
Scorebob
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Re: Dernières visions

Message non lu par Scorebob »

https://vgmdb.net/album/84987
Oops, j'ai été trop lent sur ce coup là .
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DarkCat
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Kabaneri of the Iron Fortress

Message non lu par DarkCat »

J'ai commencé à visionner la courte série "Kabaneri of the Iron Fortress" (2016) et pour l'instant, je suis sous le charme des trois premiers épisodes.
Les douze épisodes ont été compilés en deux films d'environ 105 mn chacun. "Koutetsujou no Kabaneri : Unato Kessen", un autre film d'environ 85 mn, est ensuite venu apporter une suite à la série.

Les musiques sont signées par SAWANO Hiroyuki (L'Attaque des Titans, Mobile Suit Gundam Unicorn, Blue Exorcist, etc.)

Opening Ep. 2-12 et Ending Ep. 1 (sert aussi d'opeing pour les films) par le duo Egoist.


Ending Ep. 2-10 et 12 par Aimer with Chelly


Ending Ep. 11 par Aimer


A noter que KOBAYASHI Mika (une familière du compositeur) a aussi interprété la chanson précédente dans la série.
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Sam Lowry
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Re: Dernières visions

Message non lu par Sam Lowry »

Dis-donc, c'est pas mal la dernière merdouille que tu nous proposes (non, sans blague). En revanche, je n'ai pas aimé les 3 premiers liens... très très bof... (mais le d.a. lui a l'air intéressant)...
Un accusé est cuit quand son avocat n'est pas cru. (Pierre DAC)
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Lee Van Cleef
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Re: Dernières visions

Message non lu par Lee Van Cleef »

Comme à l'accoutumée avec le chat du Cheshire, les haridelles piaillardes de la toujours aussi maléfique J-Pop oeuvrent exclusivement à enfoncer les remparts de nos tympans, avec pour objectif létal de labourer la fragile matière grise au-delà. Ceci posé, je doute qu'à ce trépan musical soit vraiment préférable la partition de Sawano, triste sire adepte de la pensée "zimmérienne" et de la frénétique pratique sonore de l'haltérophilie qui demeure son premier corollaire.
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DarkCat
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Re: Dernières visions

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It's my pleasure, my dear Lee. :D
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Misquamacus
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Re: Dernières visions

Message non lu par Misquamacus »

à propos de dear Lee, ça me fait penser...

« Je ne connais pas la moitié d’entre vous autant que je le voudrais et j’aime moins de la moitié d’entre vous à moitié moins que vous ne le méritez ! »
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Lee Van Cleef
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Re: Dernières visions

Message non lu par Lee Van Cleef »

Le regretté Treat Williams était décidément un acteur pourvu de ressources bien plus nombreuses que ce que d'aucuns, un épais filet de morgue sarcastique engluant le bout de leur lippe, condescendraient tout juste à lui accorder. Pour (énième) preuve, la superbe chronique adolescente Smooth Talk, dans laquelle, retranché derrière une paire de lunettes noires, il vampirise de son énigmatique charisme le coeur et l'âme de Laura Dern. Celle-ci, comédienne tout aussi injustement sous-estimée, observera-t-on en passant, en proie dans son rôle de jeune fille sur le point d'éclore à un millier d'émotions inconnues, ne sait à quel saint se vouer devant ce type impénétrable, tantôt prince charmant qui aurait cédé son blanc destrier pour une décapotable, tantôt grand méchant loup débordant d'attentions trop sucrées pour ne pas féconder d'anxieuses suspicions. Souvent, Williams parvient à être les deux à la fois, vrai tour de force clairement pas à la portée du premier cabotin venu. Les pouces gainés dans les passants du jean, il légitime sans mal un tête-à-tête avec ce film nanti d'un fort caractère. À la lisière de la bluette que Smooth Talk fait ça et là mine d'être, la prose tourmentée de Joyce Carol Oates, dont il adapte l'une des multiples nouvelles, luit secrètement en oignant les regards d'un désordre d'émois.
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Lee Van Cleef
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Re: Dernières visions

Message non lu par Lee Van Cleef »

Près de vingt ans plus tard, Eternal Sunshine of the Spotless Mind reste, à mes yeux tout du moins, l'objet fragile et singulier qu'il a depuis le commencement été, une réponse scintillante d'émotion et d'amertume au labyrinthe mental de Je t'aime, je t'aime dans lequel le suprême architecte Alain Resnais nous perdait. En parfaits contraires qui s'attirent autant qu'ils se repoussent, Jim Carrey (quel acteur, bon Dieu !) et Kate Winslet (voilà ce qu'il convient d'appeler une actrice, et une sacrée !) sont criants de vérité, ni bâtons de guimauve pour nunucherie saupoudrée de trop de glucose, ni victimes expiatoires sacrifiées sur l'autel du mélodrame qui tire la tronche. À l'époque, je n'avais su quoi penser de la mini-intrigue s'étirant parallèlement, tel un écho formulé à mots couverts, entre Kirsten Dunst et Tom Wilkinson. Comparée à la Grande Histoire qui occupe le coeur du film, celle-ci, autrement modeste, ne charrierait-elle pas son lot de redondances un peu vaines ? Ou bien, tout au contraire, n'eût-elle pas mérité que l'oeil poétique de Gondry s'attardât davantage sur cette romance gigogne, placée sous le signe-couperet d'un désenchantement au-delà des mots ?

Maintenant comme hier, la réponse se dérobe à moi. Par contre, j'ai été frappé à la revoyance, beaucoup plus qu'autrefois, par le personnage pourtant très périphérique au récit d'Elijah Wood. Nous avons affaire là à un modeste ingénieur des mémoires élaguées, un solitaire à l'évidence, qui, au cours d'une opération de ponçage cérébral, tombe amoureux de sa "patiente" endormie puis mène auprès d'elle une cour désespérée après s'être accaparé les souvenirs de l'ex-petit ami de la dame dont il est question ! J'ignore si vous frétillez sur la même longueur d'ondes que moi, gentlemen, mais un caractère aussi déphasé que celui-ci aurait pu tenir lieu de moyeu au film tout entier — pour un résultat différent en tous points, sans doute, mais pas fatalement moins passionnant.
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