Sortie de Deadly blessing qui n'est pas si mal au fond , on y retrouve bien une inspiration des Omen de Jerry mais c'est bien du Horner vert de derrière les fagots:
Il n'y a pas grand chose a en dire si on connait les tics du maestro, c'est une oeuvre de jeunesse avec ses influences évidentes mais appropriées avec intelligence , son génie c'est quand même de faire frissonner même avec une petite formation orchestrale la ou Richard Band ne le réussi pas comme sur Trolls .
Lee Van Cleef a écrit : ↑jeu. 4 mai 2023 13:43Red Scorpionde Jay Chattaway ! Ha-ha, vous
l'aviez pas vu arriver celui-là, hein ?"
Quelle belle époque où j'achetais tout ce qui était estampillé Varèse. Quel coup de cafard d'un coup
Moi pareil, j'avais les moyens à l'époque (ou l'insouciance de la jeunesse?)… Et je me suis retrouvé avec de ces m**** que j'ai dû finir par revendre en gros
Certains titres j'ai du mal à m'en séparer, la fibre nostalgique sans doute. Car Red Scorpion je l'ai toujours, tout comme d'autres vieux Varèse éparpillés sur les étagères.
Les résidents en peignoir pelucheux d'UnderScores Boulevard sont priés d'instamment cesser de se répandre en vulgaires coquecigrues sur les savoureuses auto-tamponneuses chorales de Troll. De la sorte, ils s'épargneront miséricordieusement de subir le baiser qu'aime à planter à lèvres goulues certain katana bien connu en cette souriante contrée.
Il y a un autre vieillard qui vient à la rescousse car moi aussi je viens, sans armes mais je peux être dangereux, défendre le score de Band. C'est d'ailleurs impressionnant ce qu'il arrive à faire parfois avec très peu de moyens.
Et puis Troll est une comédie horrifique. C'est même bien trouvé, car il n'a pas besoin d'un chœur de 100 personnes pour créer une ambiance.
Bizarrement le personnage principal s'appelle Harry Potter. Le film étant sorti une dizaine d'années avant les romans. Tiens, tiens...
Le "Troll" de Band possède en effet son charme singulier (et le film peut se défendre en plus, avec son mélange heroic-fantasy-horreur du pauvre lorgnant vers la féerie), et avec son "The pit and the pendulum" et son "The house on sorority row", on tient là une petite trilogie musicale satanique certes humble mais qui vaut mieux que tout ce qui s'écrit en ce moment sous ChatGPT. Quant à "Deadly Blessing", l'ayant déjà couplé avec Wolfen sous le label Pony Tail, je me voyais mal ne pas l'acquérir immédiatement : il y a au moins une demi-heure supplémentaire, la pochette avec Sharon Stone est sublime, et les partitions horrifiques de Horner se comptent sur les doigts d'une main ("Wolfen", "Humanoids from the deep", et "Aliens") ; Horner lui-même n'ayant jamais, à titre personnel, apprécié ce registre. Et puis un pastiche de "The omen" par un Horner débutant qui commence tout juste à s'émanciper, par spontanéité créatrice incontrôlable, du Maître, ne se refuse pas.
Scorebob a écrit : ↑jeu. 13 juil. 2023 21:20
Un classique augmenté, belle surprise.
Une surprise de taille, en effet, et qui pourrait dévoiler au grand jour l'éclat de bien des saphirs jusqu'alors cachés. Zeitlin ayant travaillé d'arrache-pied sur le film de Kaufman, avec pour résultat indiciblement frustrant que nombre de ses expériences de savant fou furent boutées à cent lieues des images, tous les espoirs sont permis quant à la résurrection d'inédits en pagaille.
Un des albums du maestro que je n'ai sans doute écouté qu'une fois, l'occasion de s'y replonger donc des fois que je sois passé a côté de quelque chose.