
Films... j"aime ou j'aime pas
- DarkCat
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Re: Films... j"aime ou j'aime pas
Ce qui fait finalement le plus peur dans ce film, c'est sa fin. En effet, comme elle est ouverte, on est clairement pas à l'abri d"un tétanisant "Firestarter II: The fire of revenge !". 

- Misquamacus
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Re: Films... j"aime ou j'aime pas
L'autre en a bien eu une, de suite !



« Je ne connais pas la moitié d’entre vous autant que je le voudrais et j’aime moins de la moitié d’entre vous à moitié moins que vous ne le méritez ! »
- DarkCat
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Re: Films... j"aime ou j'aime pas
"L'Appel de la Forêt" (2020) (aka "L'Appel bien foiré") - Un truc qui plait sûrement aux bambins, mais qui laissera songeur les adultes... même ceux qui ont gardé leur âme d'enfant. Les animaux en images de synthèse, ce n'était clairement pas une bonne idée.
Alors, manque de temps, d'ambition, d'argent, de talents... ou tout simplement jeanfoutisme ? Peu importe finalement, puisque le résultat est bien foiré.
Cela dit, dans un film d'animation, ça passait sûrement très bien... mais face à de vrais acteurs et dans de vrais décors, c'est la catastrophe. Et encore, je ne parle que du rendu visuel, même pas des mouvements et des incrustations.
Ce n'est guère mieux du côté des humains, avec de bons gros stéréotypes bien gras.
Et surtout le film passe à côté du sens du livre, en "humanisant" le toutou: foutu anthropomorphisme à deux sous ! Mais bon, j'ai beaucoup ri: il casse la glace pour que les copains aillent boire, il offre sa bouffe à un copain, il lutte contre l'alcoolisme, il soulève un tronc d'arbre tel Jean Valjean soulevant une charrette, etc.
Je me suis même parfois demandé si Buck n'était pas un ancêtre de Beethoven.
Ce qui fait finalement le plus peur, c'est que tout cela ait pu être validé par le studio...


Cela dit, dans un film d'animation, ça passait sûrement très bien... mais face à de vrais acteurs et dans de vrais décors, c'est la catastrophe. Et encore, je ne parle que du rendu visuel, même pas des mouvements et des incrustations.

Ce n'est guère mieux du côté des humains, avec de bons gros stéréotypes bien gras.
Et surtout le film passe à côté du sens du livre, en "humanisant" le toutou: foutu anthropomorphisme à deux sous ! Mais bon, j'ai beaucoup ri: il casse la glace pour que les copains aillent boire, il offre sa bouffe à un copain, il lutte contre l'alcoolisme, il soulève un tronc d'arbre tel Jean Valjean soulevant une charrette, etc.
Je me suis même parfois demandé si Buck n'était pas un ancêtre de Beethoven.

Ce qui fait finalement le plus peur, c'est que tout cela ait pu être validé par le studio...

Re: Films... j"aime ou j'aime pas
Pas vu... je m'en tiens au score de Powell et ça me suffit amplement pour garder un imaginaire vierge de pixels dégoulinants ! 

- DarkCat
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Re: Films... j"aime ou j'aime pas
C'est certain que la musique relève le niveau.
Au niveau des attitudes du chien, elles auraient bien eu leur place dans un "Comme des bêtes".
Au niveau des attitudes du chien, elles auraient bien eu leur place dans un "Comme des bêtes".

- Misquamacus
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Re: Films... j"aime ou j'aime pas
J'ai beaucoup aimé "The Pale Blue Eye" sur Netflix. Ambiance morbide et lancinante, histoire prenante, casting impeccable (mention à Harry Melling dont la carrière post Harry Potter est remarquable) et musique de Shore juste parfaite avec l'ensemble. C'est vraiment très bon.
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Re: Films... j"aime ou j'aime pas
Je plussoie ! Melling est époustouflant en E.A.Poe et l'ambiance est glauque à souhait ! 

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- DarkCat
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Re: Films... j"aime ou j'aime pas
"Black Panther 2" - Encore pire que le 1, qui était tout de même déjà sacrément carabiné.
Et Namor ! Le pauvre perd son identité atlante pour devenir un simple Maya... qui a aussi souffert des méchants esclavagistes blancs.
Bon, au final, ce changement d'identité permet sûrement de toucher la communauté latino (latina ?) d’Amérique du sud, qui est sûrement plus nombreuse que la communauté atlante.
Et en plus, ce perso, qui dans les comics est tout de même bien puissant, se fait botter le cul... par une Black Panther débutante.
Et dire que Black Panther will return ! Pauvre de nous !
Et Namor ! Le pauvre perd son identité atlante pour devenir un simple Maya... qui a aussi souffert des méchants esclavagistes blancs.


Et en plus, ce perso, qui dans les comics est tout de même bien puissant, se fait botter le cul... par une Black Panther débutante.
Et dire que Black Panther will return ! Pauvre de nous !

Re: Films... j"aime ou j'aime pas
Il y a aussi une représentation des Français en méchants mercenaires qui a eu du mal a passer auprès de nos politiques.
Namor Maya j'ai du mal a comprendre, j'ai toujours trouvé que le personnage avait un type Asiatique.
Namor Maya j'ai du mal a comprendre, j'ai toujours trouvé que le personnage avait un type Asiatique.
- DarkCat
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Re: Films... j"aime ou j'aime pas
Surtout que la base avancée wakandaise qui est attaquée par la France (c'est tellement appuyée, qu'il est difficile de se tromper) se trouve au... Mali. Ça alors, quelle coïncidence !! 

- Misquamacus
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Re: Films... j"aime ou j'aime pas
J'avais trouvé le premier "Black Panther" sympa, le deuxième est une catastrophe ! Y'a juste rien qui va.
Le fait que les méchants commando soient des français, ça je m'en tape le coquillard, mais ça participe à l'ensemble du n'importe nawake. Seul truc sympa, malgré ses drôles d'origine, je trouve l'acteur qui joue Namor très sympa.

Le fait que les méchants commando soient des français, ça je m'en tape le coquillard, mais ça participe à l'ensemble du n'importe nawake. Seul truc sympa, malgré ses drôles d'origine, je trouve l'acteur qui joue Namor très sympa.
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Re: Films... j"aime ou j'aime pas
Nul n'alléguera que la vie de Norma Jean Baker fut pareille à un long fleuve tranquille. Sur le rouleau de parchemin complètement noirci de ses maux, figurent une enfance chaotique privée de repère paternel, un trio de mariages ratés, des désirs de maternité sans cesse jetés à bas, des addictions plurielles dont elle échoua à guérir, une relation houleuse avec Hollywood et son gratin et, bien sûr, le triste point final à tout ceci — suicide reflétant une amertume désespérée ou tragique accident, on ne saura jamais vraiment quelles furent les ultimes pensées de celle que le monde connaît mieux sous le nom de Marilyn Monroe. Oui, difficile de tirer de son bref passage sur Terre une fantaisie rose chamallow... N'empêche que Blonde a la main effroyablement lourde ! Suivant à la lettre, de façon inconsciente peut-être, les dogmes nouveaux, le film dépossède le mythe Marilyn de toute notion de libre-arbitre pour modeler, avec une ostentation lacrymale qui frôle le nihilisme, un agneau sacrificiel à visage humain.
Très symptomatiquement, si l'on excepte une poignée de scènes éparpillées sur deux longues heures cinquante, la pauvre Norma Jean n'est jamais montrée au travail, car ç'eût été "contre-productif", comme on dit en ces temps troublés, eu égard à l'étiquette de minuscule chose fragile que le récit fait balloter à son orteil. Jamais maîtresse de son destin, trahie à répétition par les hommes, à peu près tous fourbes et manipulateurs, affligée d'un Oedipe qui confine à la schizophrénie, dans cette quête du Père contaminant les moindres recoins de son existence... Aucun supplice n'est épargné à la bougresse, qui entretiendra auprès des spectateurs ne la connaissant ni d'Ève ni d'Adam l'illusion que sa carrière entière ne fut qu'un ramassis de pochades infantilisantes, et que les cinéastes qui la mirent en scène (à commencer par Billy Wilder) ne valaient pas mieux que d'opportunistes tâcherons. Barbouillez ce tableau ingrat de la propension scabreuse qu'a la caméra à violer (littéralement !) l'intimité de l'héroïne, entre plans "kubrickiens" d'un foetus implorant sa mère de lui laisser la vie sauve et avortement durant lequel l'on assiste aux premières loges à l'intromission du spéculum, et vous parachèverez l'ode extatique au dolorisme que Blonde psalmodie sans répit. Parce qu'elle croit dur comme fer à son personnage, de bout en bout, la spectaculaire Ana de Armas méritait autre chose. Une oeuvre moins complaisante, moins avide de victimisation tous azimuts, dont l'ombre s'esquisse parfois, comme lors de ce mémorable et infernal trajet en voiture parmi les collines d'Hollywood en proie aux flammes, ou quand survient cette très touchante rencontre avec Arthur Miller, foudroyé par la beauté autant que par la sensibilité de la femme qu'il ne parvint pas, lui non plus, à tirer des griffes de ses démons.
Très symptomatiquement, si l'on excepte une poignée de scènes éparpillées sur deux longues heures cinquante, la pauvre Norma Jean n'est jamais montrée au travail, car ç'eût été "contre-productif", comme on dit en ces temps troublés, eu égard à l'étiquette de minuscule chose fragile que le récit fait balloter à son orteil. Jamais maîtresse de son destin, trahie à répétition par les hommes, à peu près tous fourbes et manipulateurs, affligée d'un Oedipe qui confine à la schizophrénie, dans cette quête du Père contaminant les moindres recoins de son existence... Aucun supplice n'est épargné à la bougresse, qui entretiendra auprès des spectateurs ne la connaissant ni d'Ève ni d'Adam l'illusion que sa carrière entière ne fut qu'un ramassis de pochades infantilisantes, et que les cinéastes qui la mirent en scène (à commencer par Billy Wilder) ne valaient pas mieux que d'opportunistes tâcherons. Barbouillez ce tableau ingrat de la propension scabreuse qu'a la caméra à violer (littéralement !) l'intimité de l'héroïne, entre plans "kubrickiens" d'un foetus implorant sa mère de lui laisser la vie sauve et avortement durant lequel l'on assiste aux premières loges à l'intromission du spéculum, et vous parachèverez l'ode extatique au dolorisme que Blonde psalmodie sans répit. Parce qu'elle croit dur comme fer à son personnage, de bout en bout, la spectaculaire Ana de Armas méritait autre chose. Une oeuvre moins complaisante, moins avide de victimisation tous azimuts, dont l'ombre s'esquisse parfois, comme lors de ce mémorable et infernal trajet en voiture parmi les collines d'Hollywood en proie aux flammes, ou quand survient cette très touchante rencontre avec Arthur Miller, foudroyé par la beauté autant que par la sensibilité de la femme qu'il ne parvint pas, lui non plus, à tirer des griffes de ses démons.
Re: Films... j"aime ou j'aime pas
hello,
En ce moment sur Netflix, Luther : Soleil déchu (The Fallen Sun) , un bon policier avec Idris Elba impécable, j'adore. Le méchant joué par Andy Serkis est vraiment sadique.
En ce moment sur Netflix, Luther : Soleil déchu (The Fallen Sun) , un bon policier avec Idris Elba impécable, j'adore. Le méchant joué par Andy Serkis est vraiment sadique.
- Lee Van Cleef
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Re: Films... j"aime ou j'aime pas
Il en faut peu pour être heureux, si l'on en croit le gai apophtegme chanté par certain plantigrade n'entretenant que des rapports fuligineux avec Kipling. Et comme le bougre velu a raison ! En l'occurrence, un pyjama seyant et alourdi si possible de quelques brandebourgs m'as-tu-vu, le tout assaisonné de branchies palpitantes et gluantes d'écarlate... N'en jetez plus, le bonheur du vieux Van Cleef vient de bondir à son apex ! Les premières images du futur meilleur-film-de-2023-qui-empapaoute-la-concurrence-quinze-fois-la-tête-dans-l'oreiller persuaderont-elles l'aimable plèbe d'UnderScores de se rallier à mon gang ?