Tu ferais un piètre producteur

C'est parce qu'on parle de l'objet et non la musique.
Oui, elle change vraiment de l’ordinaire, avec inédits, variée, qui peut convenir en cadeau à des gens hors musique de film, comme amateurs de rock (hard ou pas), métal, etc. Ecoutable par presque tous, mais spécial, pourtant moins dissonant et difficile que bien des giallos et horreur du compositeur.
Petite nature frêle et pusillanime, va ! Moi, j'aurais bien vu Alice Sapritch, inoubliable mégère pot-de-colle dans La Folie des Grandeurs, onduler de tous ses froufrous (et l'oeil d'Yves Montand s'exorbiter d'horreur !) sous la "sensualité" musicale façon porc-épic du Maestro.
Spéciale, sans aucun doute, audacieuse, sans aucun doute non plus, mais une musique très obsessionnelle qui m'a toujours fasciné et me fascine encore aujourd'hui.
Justement, je viens de le revoir en B-D. Ce portrait se revoit avec émotion c'est vrai, en dépit d'une légère propension aux phrases laudatives toutes faites de certains interviewés (qui sont là surtout parce qu’ils sont célèbres), au détriment peut être d'encore plus d'anecdotes de "ceux qui savent réellement" ou de détails instructifs (par exemple la scène coupée visible sur le B-D). Mais la durée est déjà conséquente (généralement ce type d'exercice se limite aux tristes 55 mn télévisuelles), le regard du réalisateur et surtout le regard de Morricone font toute la différence.Misquamacus a écrit : ↑dim. 1 janv. 2023 17:08 Vu ce jour le film "Ennio". Exceptionnel et incroyablement émouvant.![]()
Sans surprise, le vieux Van Cleef ferraille sur la même longueur d'ondes que Janus le sage. Morricone n'ayant jamais éprouvé le besoin de se fondre docilement parmi la cohue des simples mortels, on ne s'étonnera guère de ne pas trouver trace dans sa musique de l'amour et de la sensualité qu'un titre alléchant semblait promettre à la bonne franquette. Mais peut-être, tout bien soupesé, n'est-ce là qu'une question très personnelle de sensibilité... Peut-être que la torride moiteur impatiemment espérée se prélasse en fait dans ces spirales vocales des plus singulières, ou dans ces nappes électriques partie à l'assaut de notre système nerveux, ou encore entre les touches d'un iconoclaste piano qu'on croirait pour un peu martelées selon un feeling anarchique... Le brûlant éloge tendu à la chair par Maddalena ne s'est pas découvert là un frère de sang, certes, mais la discographie du Maestro peut s'enorgueillir haut la main d'un fleuron — un énième.
Il y a une phrase qui me parait bizarre dans le descriptif de la nouvelle édition:Scorebob a écrit : ↑dim. 5 févr. 2023 08:42 Annoncé chez MBR en précommande la curieuse (et pas fameuse) revisitation de Space 1999 par le maestro. Pourquoi diable est il mentionné world première en cd alors que cette partition a déjà été édité en cd et en vinyle chez Penta music avec des couvs différentes ?
https://www.musicbox-records.com/fr/cd- ... -1999.html
"This release was officially approved by ITV Studios and will be available from September 13, 2016, the day in which the moon separated from Earth’s orbit in SPACE: 1999 (also coming soon on double-LP from Death Waltz Recording Company!)."
L'édition précédente:
https://www.discogs.com/fr/sell/item/2378697871