Au passage, si Trevor Jones avait accepté de superviser l'édition 2CD de CLIFFHANGER, on aurait peut être eu une meilleure version sans oubli de mixage et sans erreur dans le choix des pistes : se tromper de piste et mettre 2 fois la même - au détriment d'un morceau intéressant qui reste donc inédit à ce jour - je suis désolé mais c'est un manque de professionnalisme indigne d'un label exigeant comme Intrada : il me semble pourtant que la moindre des choses, c'est de vérifier le master avant le pressage final non ? Comment ne se sont-ils pas aperçus de leur erreur ?
Idem pour le mix, puisqu'ils ont tout refait depuis le début à partir des éléments séparés, comment ont-ils pu oublier la réverb de l'orchestre sur "Matheson Revives", "Fetch/Expensive Funeral", surtout que sans la réverb, le mix sec et live de l'orchestre jure radicalement avec le reste de l'album. C'est le genre de chose que j'ai un peu du mal à comprendre, comme par exemple - c'est l'inverse - la réverb dégueulasse sur la piste "Face Huggers" du Varèse Deluxe de ALIENS d'Horner...alors que dans les sessions d'origine, elle n'y est pas !
Je sais pas, mais j'ai déjà fait à mon tour des mixages d'album à partir de sessions, c'est franchement pas la mort de tout vérifier piste par piste il me semble ! A moins qu'ils aient décidé de bâcler le produit pensant que de toute façon, ça se vendrait comme des petits pains...
Enfin bref, d'une manière générale, je me méfie toujours lorsque les labels éditent des scores sans la supervision du compositeur, qui reste quand même le mieux placé pour assurer un minimum de qualité me semble-t-il ! Dans le même ordre d'idée, n'est-ce pas Elliot Goldenthal qui s'oppose à la réédition intégrale de ALIEN 3 ? Il y avait cette histoire de master disparu, mais il me semble aussi que le compositeur refuse que le score sorte en version complète ?
![[cd]](./images/smilies/icon_cd.png "En écoute"){kind=icon}
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Mais sinon, ça vaut l'achat, en effet!
... Le second point culminant, The Silver Globe, est plus impressionniste et d'un grand raffinement, en total contraste avec le "Santa Maria" de Chamanka (toujours Zulawski). Mais la suite est bien courte, tout comme celle de The Birchwood, moins de dix minutes! Je peux les réécouter plusieurs fois de suite sans me lasser, émotionnellement piégé par leur petit monde poétique. Autre coup de coeur, éternellement renouvelé: The Chosen d'Ennio Morricone, puis, dans un style moins sévère et rigoureux, un petit plaisir qui n'est pas un grand coup de coeur; Territorio Comanche (film de Gerardo Herrero) d'Ivan Wyszogrod avec aussi la collaboration chantée de Radio Tarifa, Màrta Sebestyén et Crvena Jabuka, ainsi que quelques morceaux incongrus et bien troussés dans La vie est dure et Bella Ciao de Lazare Boghossian. J'ai bien aimé aussi The panic in Needle Park de Ned Rorem, même si je regrette qu'il n'y ait pas eu en conclusion un extrait aussi électrisant que le tout premier.