Encore un grand qui nous quitte...R.I.P.
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Décès de Michael Cimino
Décès de Michael Cimino
Where ignorance is bliss, 'tis folly to be wise...
Re: Décès de Michael Cimino
Il aura marqué l'histoire du cinéma avec surtout ces deux monuments que sont the Deer Hunter et Heaven's gate. Et son Year of the Dragon était également un grand film. Il était venu dernièrement à Lyon mais je n'avais pas pu assisté aux séances. En tous les cas il avait apprécié l'accueil qui lui avait été fait et notamment le fait que son "opus magnum " (heaven's gate) soit enfin reconnu comme un chef d'oeuvre
- Lee Van Cleef
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Re: Décès de Michael Cimino
Il était un peu le nouvel Orson Welles, un génie mégalo à la tête d'oeuvre démesurées, qui fut admiré pour un bref laps de temps, puis mis au ban du tout-Hollywood par des producteurs qu'effaraient ses caprices démiurgiques et passablement onéreux. D'où un curriculum vitae loin d'être aussi fourni que ses admirateurs opiniâtres l'auraient souhaité. Il n'empêche, Cimino, lyrique, mélancolique, toujours lucide quant aux trajectoires sanglantes empruntées par son pays, a sans conteste aucune marqué le cinéma américain de son empreinte, et pour des raisons autrement plus nobles que la décrépitude du Nouvel Hollywood, dont d'innombrables langues de vipère l'avaient rendu coupable suite au naufrage du cyclopéen Heaven's Gate.
Re: Décès de Michael Cimino
Il me restera de lui, lors d'un des derniers Festival Lumière, sa présentation en personne de la projection en version restaurée de The Deer Hunter, un pur moment de cinéma inoubliable.
Repose en paix, Michael.
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- Le Yéti
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Re: Décès de Michael Cimino
Je n'avais pas adoré The Deer Hunter, sans doute vu trop jeune. Par contre, la découverte de Heaven's Gate il y a trois ans à Lille avait été une claque monumentale. Jamais je n'avais vu de film aussi littéralement immense et formidable, le western ultime, l'épopée pour clore la question de la naissance d'une nation, l'Amérique, violente et bête, engoncée dans de vieilles valeurs européennes transformées en lois du sang. Brrrrr, chef d'œuvre total.