Exact, le compte est bon, et ça nous fait donc une majorité de Hermann. Tribute nous manque, mais dans un sens ça profite à Tadlow/Prometheus qui se retrouvent seuls sur ce marché (avec seulement un petit Rozsa chez Intrada de temps à autres, Varèse ne réenregistrant plus ou très peu). Ce n'est pas un hasard je pense, Tadlow et Intrada produisant d'abord par passion (limite mécénat), et en tout ou grande partie avec des fonds propres (au moins Tadlow, pour Prometheus et Intrada je ne sais pas). Pour Tribute en tous cas, le besoin d'un financement plus classique, et donc de bénéfices suffisants, a dû être fatal.
Reçu mes deux CD aujourd'hui. Et en plus le CD Fahrenheit 451 trouvé à 13 euros sur Amazon France cette semaine ça me fait trois Tribute dans la même journée. Ca va "Hermanner" chez moi ce week end
De mon côté, je me suis remis, ces jours-ci, The Three Worlds of Gulliver et surtout The Seventh Voyage of Sinbad. Je ne me lasse pas du second titre, une merveille signée Hermann!!
C'est vrai que ce "The 7th voyage of Sinbad" est un moment de grâce épique et poétique. Ne disposant que de la version de John Debney se suffisant à elle-même (et n'en demandant pas plus), il s'agit d'une délectation de chaque instant ! "The fog" évoque à merveille l'effilochage des temps et la découverte grondante d'un ailleurs ; "Bagdad" développe un motif léger et serré d'élégance orientale ; "The duel with the skeleton" est un classique du genre où le claquement des os au combat est magistralement rendu (et je ne parle pas du thème principal !), etc. Ma préférence, quant à la collaboration Herrmann/Harryhausen, va cependant (toutes affaires cessantes) à "Mysterious island" et le "Tribute" de Stromberg rend pleinement hommage à cette partition sèche et rare dont la thématique, assez proche du score de "Journey to the center of the earth", est transcendée par la radicalité des tonalités expérimentées sur les thrillers noirs hitchcockiens.
Je termine l'écoute de "ADVENTURES OF DON JUAN" et c'est effectivement excellent. A noter que le "ARSENIC AND OLD LACE" qui clôt le second disque est loin de faire du remplissage. Cette petite demie-heure est d'ailleurs fort rafraichissante en cette chaude journée. Je pourrais juste lui reprocher sa brièveté... me mettant à espérer une édition plus complète.