Lee Van Cleef a écrit :Nom d'un katana en résilles vermeilles ! Dans quels tréfonds fangeux de dépravation linguistique as-tu bien pu t'amouracher d'un vocable aussi hideusement bossu que celui-là ?2flicsamiami a écrit :De plus, la courtesse d'une critique
Edern a écrit :Ce tréfond-là ?
C'est en effet dans la fosse sus-nommée par Edern que j'ai exhumé cette dystrophie lexicale pas très heureuse - mais très parlante 
alors nous n'avons pas la même sensibilité sur l'approche du film, moi je trouve la fusion parfaite et le thème magnifique. La scène finale du film est vraiment bouleversante et la musique prend tout sens. C'est mon côté HORNER qui ressortWyatt Earp a écrit :Je suis sûr que Goldsmith aurait été moins motivé par le film s'il avait su ce que fabriquait Salva hors-plateau...Mais quoiqu'il en soit, c'est en partie à cause du score que je n'aime pas le film. Salva avait raison, il manque de subtilité et de mystère dans son approche (la musique est direct dans... le glucose, oui) et il aurait dû avoir le courage de le dire à Goldsmith dont le job est de faire ce que veut le réalisateur et pas le contraire. Même si bien sûr on peut comprendre qu'un béophile comme lui n'ait pas osé aller contre son idole, ça représente bien sûr les travers d'être un fanboy quand on est cinéaste, hein JJ ?Walden a écrit :comment peut-on dire avec autant de cynisme que le score de POWDER est plein de glucose ??? C'est une des plus sublimes mélodies de Jerry !!! Il y a mis tout son cœur et cela s'entend bon sang, pour un film qu'il a adoré !!! Justement le metteur en scène explique bien que Jerry était las de ses scores sombres et voulait s'épancher émotionnellement, et avec quel bonheur il l'a fait ! Du coup c'est Jerry qui a eu raison et le metteur avait tort sur l'orientation du score, c'est clair. Superbe ce témoignage de Victor Salva, merci beaucoup pour ça
c'est certainement le score le plus "hornérien" de Jerry
Mais justement, Goldsmith n'est ni Horner ni Barry, et ça s'entend clairement! Singer l'un ou l'autre, c'est faisable, mais écrire une musique faussement simple qui fait mouche, c'est une autre paire de manche. Décrire les sentiments sans tomber dans le sentimentalisme n'est pas donné à tout le monde. J'aime énormément l’œuvre de Goldsmith, y compris son Powder, mais là faut aussi savoir reconnaître les limites du bonhomme.Walden a écrit :C'est mon côté HORNER qui ressort
Le problème, si on va autant dans la subjectivité, ça devient de trouver le terrain commun d'une conversation. Cet échange me rappelle le dialogue autour de The impossible. Alors si on trouve que la musique de Powder (ou pour prendre une réédition récente, disons Mac and Me) n'est pas du sentimentalisme dégoulinant au point où on pourrait même trouver une certaine forme de cynisme, qu'est ce que c'est qu'un score dégoulinant ?alors nous n'avons pas la même sensibilité sur l'approche du film, moi je trouve la fusion parfaite et le thème magnifique.
Certainement des activités périscolaires...Wyatt Earp a écrit :Je suis sûr que Goldsmith aurait été moins motivé par le film s'il avait su ce que fabriquait Salva hors-plateau...
La subjectivité se niche sans doute, justement, dans la manière d'exprimer et de ressentir les sentiments musicalement - et donc, de définir la nuance musicale séparant expression du sentiment, sentimentalisme et sentimentalisme dégoulinant. Vaste programme ! Certains pleurent en écoutant Mireille Mathieu ou Céline Dion, d'autres rient, d'autres s'évanouissent. Qui a raison ?Pierrebrrr a écrit : Le problème, si on va autant dans la subjectivité, ça devient de trouver le terrain commun d'une conversation ... Alors si on trouve que la musique de Powder (ou pour prendre une réédition récente, disons Mac and Me) n'est pas du sentimentalisme dégoulinant au point où on pourrait même trouver une certaine forme de cynisme, qu'est ce que c'est qu'un score dégoulinant ?
Pour moi, il n'existe aucune réponse aux deux questions que tu soulèves.
Shardar a écrit :Mais justement, Goldsmith n'est ni Horner ni Barry, et ça s'entend clairement! Singer l'un ou l'autre, c'est faisable, mais écrire une musique faussement simple qui fait mouche, c'est une autre paire de manche. Décrire les sentiments sans tomber dans le sentimentalisme n'est pas donné à tout le monde. J'aime énormément l’œuvre de Goldsmith, y compris son Powder, mais là faut aussi savoir reconnaître les limites du bonhomme.Walden a écrit :C'est mon côté HORNER qui ressort
Walden a écrit :Enfin écouté le monumental THE MONKEY KING : score flamboyant qui me réjouis au plus haut point !!! Non seulement les thèmes sont mémorables (ce n'est pas là où Chris brille le plus mais ceux ci me plaisent bien), mais le mélange magique orchestre, chœur, instruments chinois fonctionne à merveille ! Jusqu'à la fin (enfin, avant la chanson) avec la marche du Roi Singe qui emporte tout sur son passage !!!! Quel plaisir !!!
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Avec Young 