John Guillermin (1925 - 2015)

[BarryTheBest]

Un peu passé inaperçu sur la toile...mais le réalisateur Britannique John Guillermin est décédé le 27 septembre 2015, on lui doit quelques uns des meilleurs moments de l'age d'or du cinéma des années 60 70: Les canons de Batasi, le crépuscule des aigles, le pont de remagen, la tour infernale, mort sur le nil...

[Misquamacus]

RIP

[Chapichapo]

Triste

[Lee Van Cleef]

Même s'il s'est embourbé dans quelques "singeries" de mauvais aloi (suivez mon regard), Guillermin connaissait son affaire et l'a régulièrement prouvé au long d'une très estimable carrière d'artisan. Pour ma part, j'ai un faible pour sa petite poignée de films avec Georges Peppard en tête d'affiche, et notamment P.J. (Syndicat du Meurtre), série noire joliment fignolée dans laquelle l'acteur, coolissime en privé revenu de tout, fait des étincelles.

[Wyatt Earp]

Même s'il s'est embourbé dans quelques "singeries" de mauvais aloi (suivez mon regard)

La première de ses deux singeries est pourtant bien plus réussie que celle du gros néo-zélandais.

[Julien]

Cela mérite bien un petit hommage musical, signé par notre maestro national :

[Dadid]

Même s'il s'est embourbé dans quelques "singeries" de mauvais aloi (suivez mon regard)

La première de ses deux singeries est pourtant bien plus réussie que celle du gros néo-zélandais.

Tu y vas fort, là... Je suis le premier à reconnaitre des qualités à la version 76, à commencer par la mise en scène qui possède un souffle dramatique certain, et sur ce point, hommage à Guillermin. Mais bon, le Jackson a beaucoup de choses pour lui, si on accepte son côté brouillon "caméra qui part dans tous les sens", quelques scènes qui n'en finissent plus, et un point de vue plus "léger" (humour lourd et romantisme de comédie musicale). Et d'abord Jackson n'est pas gros, juste un peu bas de poitrine.

[Scorebob]

Il a fait un regime drastique pourtant.
Et son Kong n'est pas si mal.

[DarkCat]

Le Kong du maigrelet néo-zélandais est juste tout pourri.
Péripéties en vrac dont je me fous et surtout un gorille sans aucune émotion. Pathétique...

[Dadid]

un gorille sans aucune émotion

?????!!!!!! Nous n'avons pas vu le même film. Personnellement l'animal m'a ému. Il se dégage de cette création numérique une humanité, une subtilité d'expression et de mouvements que l'on serait bien en peine de trouver dans les autres versions... peut-être trop d'ailleurs, on peut voir un défaut dans cet anthropomorphisme exacerbé, mais dans les scènes où il interagit avec sa blonde (au contraire des scènes d'action sur-développées), sa gamme d'expressions, sa puissance m'ont semblé à proprement parler jamais vues. A ce titre, la scène "romantique" au sommet du rocher, où Kong apparait soudain comme un vieux boxeur fatigué, est simplement géniale. Pathétique, oui, le personnage l'est... pas le film, et surtout pas dans ces moments là.

Le chat, tu n'as pas de cœur envers les primates !

[DarkCat]

Mais si, qu'est-ce que j'ai pu pleurer, étant jeune, devant le film original.
Et même encore, lorsque je l'ai revu il y a quelques années en DVD, mes p'tits yeux se sont embués.
Alors que rien du tout pour le film de Jackson.

[Dadid]

Si tu aimes à ce point le premier film, alors ça va : tu as toute ma considération !

[DarkCat]

J'ai même encore la bobine Super8... que je conserve précieusement.

[Julien]

Ah oui le King Kong de Cooper et Schoedsack est tout simplement l'un des plus grands films de monstres de l'histoire du cinéma. Ces mecs étaient de véritables aventuriers. Ça se voit à chaque plan. Leur précédent film, le documentaire Grass, réalisé à travers la Perse, est d'ailleurs exceptionnel et annonce un peu le cinéma de Herzog. Rien à voir avec des types comme Jackson qui ont plus une culture de l'image et qui devraient plutôt être relégués aux rangs d'infographistes.

[Scorebob]

Tu exagères, Jackson est tombé amoureux du cinéma grâce à King Kong et est un héritier des faiseurs de l'époque qu'il admirait, les techniques ont évoluées certes et parfois le toujours plus a démontré ses faiblesses mais sa trilogie de L'anneau est une vraie réussite qu'il a portée à bouts de bras.

[Julien]

J'ai vu que le premier épisode de la trilogie. J'ai pas tellement accroché. C'est pas que ça soit mauvais mais ça respire un peu trop le studio et la post-prod. J'aurais préféré que ça soit tourné par un cinéaste un peu moins dans les clous, avec une vraie culture de l'histoire et de la littérature, comme par exemple Paul Verhoeven. Cela dit ça n'aurait certainement pas rencontré le même succès !

[Scorebob]

Paul Verhoeven est un réalisateur trop sulfureux et iconoclaste pour être celui qui transposerait l'univers de Tolkien, lequel met en avant des valeurs me semble t-il assez étrangères à ce cinéaste si l'on se réfère à son Flesh and blood ou même à Starship Troopers.