Nouveautés Intrada

[Edern]

Autre chose à signaler: Intrada est en train de vendre son dernier stock d'exemplaires de la version 2CD de Back To The Future. Ils ont atteint la limite des 10.000 exemplaires prévus pour cette édition. Ils rééditeront le score en version MAF mais en 1CD (sans la toute première version du score présentée sur le deuxième disque, donc).

[Malastrana]

10 000 exemplaires, c'est un sacré chiffre. Surtout à 30$ l'objet. Si ça peut les motiver de donner pareil traitement aux suites !

[Nesquik]

Si ça peut les motiver de donner pareille traitement aux suites !

+1

[Odelay]

Je viens de recevoir "White Dawn" de Mancini.

Wow!!

C'est beau. Un plaisir immense.

Et enfin j'ai la musique que j'adorais lors du vol de la fusée dans "l' étoffe des héros" et que j'avais été déçu de ne jamais retrouver dans les différentes éditions de la BO. J'ignorais totalement qu'elle venait de ce film.
Alors, oui, c'est vrai, le son n'est pas extraordinaire, il y a un peu de souffle, mais c'est ça ou rien, et passer à côté d'une telle musique serait criminel! Profitez des soldes intrada jusqu'au 4/8

[Scorebob]

BUCK RODGERS VOLUME 2 bientôt chez Intrada en 4cds.

http://us5.campaign-archive1.com/?u=d70 ... 713effcddf

[Scorebob]

SORTIES EN CATIMINI chez Intrada de HER ALIBI de GEORGES DELERUE (du pur Delerue) ET BUCK RODGERS LA SERIE VOLUME 2 et dernier en 4 cds.

[Shardar]

Les extraits de Her Alibi sont à tomber tellement ils sont beaux!

[Misquamacus]

Même pas à réfléchir pour "Her Alibi". c'est direct !

[Bmcready]

itou !

[Filou 333]

Me too pour ce magnifique Delerue !!!

[Sam Lowry]

En revanche, j'ai un peu peur qu'on reste sur une impression mitigée avec ces 20 dernières minutes de "source musique" presque exclusivement consacrées à de la "circus music"..... non ?

[Lee Van Cleef]

Les eighties ne se sont jamais distinguées par un sens aigu de la mesure, je ne vous apprends rien. Le score façon couscous marocain de David Newman pour Bill & Ted's Excellent Adventure est symptomatique des excès de l'époque, brassant tant et tant d'éléments hétéroclites (galopades symphoniques à la frontière du mickey-mousing, rock abominablement daté, tripatouillages électroniques au petit bonheur la chance) qu'il réussit très régulièrement à divertir aussi bien qu'à horripiler au sein de la même piste. Bourratif en diable, mais pas dénué de charme pour autant, l'objet ferait mieux d'être consommé avec une prudente modération si l'on ne tient pas à en garder un arrière-goût graisseux.

[Mortimer]

Je préfère le second volet, Bill & Ted's Bogus Journey, aussi édité par Intrada. Je trouve ce score supérieur au premier. C’est même étonnant de trouver une musique d’une telle ampleur pour un truc qui me paraît complètement idiot. Je me souviens pas avoir vu le film.

[Odelay]

Les deux films n'ont jamais été distribués en salle en France.

[Lee Van Cleef]

C’est même étonnant de trouver une musique d’une telle ampleur pour un truc qui me paraît complètement idiot.

Ce qui me laisse surtout pantois, mon bon Morty, c'est qu'un vieux briscard de ton genre, qui en a forcément vu d'autres au cours d'on ne sait combien d'années de pérégrinations musicales, puisse encore n'en pas revenir qu'un compositeur décide de mettre le paquet pour un navet au trente-sixième dessous. Quelle importance, au final, que le film ne mérite fondamentalement aucune considération ? J'irais même jusqu'à dire que pour beaucoup de musiciens de cinéma, un film très réussi dont la force résiderait dans une sobriété ascétique (un décor unique, une poignée de personnages, des dialogues concis) n'électrisera peut-être pas autant leur imagination qu'un ratage mastoc où l'action, les effets très "spéciaux" et les séquences out-of-this-world seraient légion.

[Alcibiade]

J'irais même jusqu'à dire que pour beaucoup de musiciens de cinéma, un film très réussi dont la force résiderait dans une sobriété ascétique (un décor unique, une poignée de personnages, des dialogues concis) n'électrisera peut-être pas autant leur imagination qu'un ratage mastoc où l'action, les effets très "spéciaux" et les séquences out-of-this-world seraient légion.

Effectivement, si un réalisateur choisit le dépouillement, la profondeur de l'image et des discours (que ces discours puissent être d'ailleurs ramassés ou développés), la suggestion (l'intelligence du cinéma en un mot !), il préfèrera un sous-texte musical raffiné c'est-à-dire sans effets inutiles.
Je pense au festin de Babette (où la voix-off, et les dialogues sont quasiment ininterrompus) et dont la musique est d'une simplicité et d'une aridité voulues et signées. Je pense à Locataires de Kim-Ki Duk (où les dialogues sont réduits à la portion congrue) dont le score se résume presque à la chanson de Natacha Atlas "Gafsa" (mal choisie au passage, et qui gêne pour le coup la poésie et l'infini silence du film). Je pense (puisqu'on en parlait) à 12 hommes en colère dont la musique est effectivement "ineffective". Je pense à Eraserhead de Lynch où la bande-son est saturée, non de musique, mais plutôt de sounddesign (bruits d'usines, de pots d'échappements, de souffles divers mêlés) et ceci malgré cette laconique berceuse symbolique qu'est "In heaven". Et je pense à d'autres.

Cependant, nous pouvons aussi trouver des chefs-d'œuvre étoilés qui se servent de l'image et de la musique pour appuyer un sens, et les exemples ne manquent nullement ! Dans cette configuration, la musique s'élève et prend des proportions peu communes.
Blade Runner (même si le Vangelis apparaît aujourd'hui marqué par l'époque, je trouve le score assez intemporel), Alien 3 (où le film est baigné d'un mysticisme calviniste transcendé par les chants liturgiques à la Messiaen), Batman Returns (où le Elfman fait corps avec la trame, où la musique raconte les images en même temps que les images racontent la musique), Crash où le score métallique de Shore est omniprésent et où sa présence devient si fusionnelle avec la pensée cronenbergienne que l'image et la musique se confondent dans un même corps meurtri ! Etc.

Toutefois, j'admets une chose : autant il est facile d'être inspiré par un chef d'œuvre qui choisit la musique comme appui et dépassement de l'image, autant effectivement il relève du devoir du compositeur (et il le fera par lui-même sans contrainte, par assentiment volontaire et artistique) d'être humble si le réalisateur, "habité" par l'art, a choisi la forme de l'austérité (mais la création du compositeur n'en sera pas pour autant atteinte ou appauvrie, elle s'en trouvera ennoblie, comme le score de Per Norgard "inspiré" pour le festin de Babette).

Par contre, le mystère restera : comment peut-on être inspiré par une production cinématographique ratée ou purement commerciale ? Rares les compositeurs qui le peuvent ! A quoi bon en effet se donner du mal pour rien ? Si j'étais compositeur de films (dans une autre vie), moi-même, je ne me foulerais pas pour si peu, je ferais mon travail tout simplement (et certainement très bien en contentant les producteurs, et le réalisateur peu inspiré) !

Seul un homme qui croit en ce qu'il fait peut continuer à œuvrer authentiquement pour une cause qu'il sait d'emblée vaine !

[Taboulez]

Par contre, le mystère restera : comment peut-on être inspiré par une production cinématographique ratée ou purement commerciale ? Rares les compositeurs qui le peuvent ! A quoi bon en effet se donner du mal pour rien ? Si j'étais compositeur de films (dans une autre vie), moi-même, je ne me foulerais pas pour si peu, je ferais mon travail tout simplement (et certainement très bien en contentant les producteurs, et le réalisateur peu inspiré) !

Seul un homme qui croit en ce qu'il fait peut continuer à œuvrer authentiquement pour une cause qu'il sait d'emblée vaine !

Il ne faut pas non plus sous-estimer d'autres facteurs qui peuvent parfois expliquer ce genre de geste. J'ai quelques exemples en tête de compositeurs qui, en tant qu'ami d'un réalisateur et conscient du désastre, ou de l'accident que représente ce film dans la carrière de ce dernier, décident de mettre les bouchées doubles pour, quelque part, sauver un peu du naufrage le sort de leur compère.

[Mortimer]

Ce qui me laisse surtout pantois, mon bon Morty, c'est qu'un vieux briscard de ton genre, qui en a forcément vu d'autres au cours d'on ne sait combien d'années de pérégrinations musicales, puisse encore n'en pas revenir qu'un compositeur décide de mettre le paquet pour un navet au trente-sixième dessous

Le film de référence, à savoir Bill & Ted's Bogus Journey est un film de crétins et fait pour des crétins. Le film l’assume pleinement. Ce n’est pas forcement le cas d’un navet ou d’un film raté.

[Lee Van Cleef]

Le film de référence, à savoir Bill & Ted's Bogus Journey est un film de crétins et fait pour des crétins. Le film l’assume pleinement. Ce n’est pas forcement le cas d’un navet ou d’un film raté.

Je ne vois pas en quoi la donne devrait s'en trouver radicalement transformée... Potacherie revendiquée en bombant fièrement le torse ou plantage malheureux, les deux Bill & Ted forment un diptyque plein à craquer, sorte de pré-Wayne's World post-Back to the Future (les paradoxes spatio-temporels, quel embrouillamini, quand même) où se télescopent dans une joyeuse anarchie le western, les guerres napoléoniennes, Jeanne D'Arc, Gengis Khan, la Mort revue et corrigée par Bergman, d'affreux Martiens et une paire d'androïdes tueurs. Du pain béni pour n'importe quel compositeur un tant soit peu talentueux et motivé, qui ne s'en laissera pas conter par les monticules de carton-pâte censés donner vie à ce bestiaire surréaliste (David Newman, en l'occurrence, s'est même carrément laissé emporter par un enthousiasme fort peu canalisé).

[Cornélius]

Ils sont arrivés ce matin :
http://store.intrada.com/s.nl/it.A/id.8 ... egory=-113
et
http://store.intrada.com/s.nl/it.A/id.8 ... egory=-113

[Odelay]

Blow out, c'est obligatoire pour ceux qui ne l'ont pas.

En ce qui me concerne, je passe mon tour même si le visuel alternatif est bien sympa. Pas de musique en plus (il y a même trois secondes en moins ), mais une remastérisation qui sera sans doute accompagnée d'un excellent livret.

[Alcibiade]

Blow out, c'est obligatoire pour ceux qui ne l'ont pas. En ce qui me concerne, je passe mon tour même si le visuel alternatif est bien sympa. Pas de musique en plus (il y a même trois secondes en moins ), mais une remastérisation qui sera sans doute accompagnée d'un excellent livret.

Tout est dit ! Effectivement, j'ai comparé aussi le Prometheus à cette sortie Intrada ! 3 pistes en plus, et 3 secondes de moins ! Donc score plus haché logiquement, et surtout la musique source pop (toujours gênante) est rétablie chronologiquement sur l'Intrada : insérée en piste 2, le "Coed Frenzy disco" risque de gêner considérablement l'écoute et le mouvement vénéneux de la partition. Sur le Prometheus, les plages "Coed Frenzy Disco" et "Jack and Sally in cafe" sont expédiées en fin de CD ; un bon choix éditorial, je trouve, lorsque certains rythmes trahissent l'époque. Par contre, le visuel est si beau (et le Prometheus si terne à ce niveau) que je ne sais quoi faire. Il faudrait vraiment que le son soit grandiose pour que je repasse en caisse.

[Cornélius]

Blow out, c'est obligatoire pour ceux qui ne l'ont pas. En ce qui me concerne, je passe mon tour même si le visuel alternatif est bien sympa. Pas de musique en plus (il y a même trois secondes en moins ), mais une remastérisation qui sera sans doute accompagnée d'un excellent livret.

Tout est dit ! Effectivement, j'ai comparé aussi le Prometheus à cette sortie Intrada ! 3 pistes en plus, et 3 secondes de moins ! Donc score plus haché logiquement, et surtout la musique source pop (toujours gênante) est rétablie chronologiquement sur l'Intrada : insérée en piste 2, le "Coed Frenzy disco" risque de gêner considérablement l'écoute et le mouvement vénéneux de la partition. Sur le Prometheus, les plages "Coed Frenzy Disco" et "Jack and Sally in cafe" sont expédiées en fin de CD ; un bon choix éditorial, je trouve, lorsque certains rythmes trahissent l'époque. Par contre, le visuel est si beau (et le Prometheus si terne à ce niveau) que je ne sais quoi faire. Il faudrait vraiment que le son soit grandiose pour que je repasse en caisse.

Merci à tous deux d'avoir effectuer cette décortication !!!
J'étais hésitant, mais là, étant possesseur du Prometheus, je vais passer mon tour.

[Edern]

The Baytown Outlaws

Héhé, celui-là semble assez rigolo dans le genre! Les extraits m'amusent bien en tout cas

[Wyatt Earp]

Blow out, c'est obligatoire pour ceux qui ne l'ont pas. En ce qui me concerne, je passe mon tour même si le visuel alternatif est bien sympa. Pas de musique en plus (il y a même trois secondes en moins ), mais une remastérisation qui sera sans doute accompagnée d'un excellent livret.

Tout est dit ! Effectivement, j'ai comparé aussi le Prometheus à cette sortie Intrada ! 3 pistes en plus, et 3 secondes de moins ! Donc score plus haché logiquement, et surtout la musique source pop (toujours gênante) est rétablie chronologiquement sur l'Intrada : insérée en piste 2, le "Coed Frenzy disco" risque de gêner considérablement l'écoute et le mouvement vénéneux de la partition. Sur le Prometheus, les plages "Coed Frenzy Disco" et "Jack and Sally in cafe" sont expédiées en fin de CD ; un bon choix éditorial, je trouve, lorsque certains rythmes trahissent l'époque. Par contre, le visuel est si beau (et le Prometheus si terne à ce niveau) que je ne sais quoi faire. Il faudrait vraiment que le son soit grandiose pour que je repasse en caisse.

Mon Dieu...
Alors, quand un morceau s'intègre mal, il y a un truc qui est très pratique, c'est la programmation du CD. Ca prend deux secondes et ça élimine tout problème.
Et trois secondes en moins, c'est souvent qu'il y a des silences plus courts à la fin des morceaux...