Krull a écrit :Mon cher Christophe, je voulais te remercier depuis quelques temps : tu peux te vanter de me faire découvrir pas mal de choses et, moi qui adore les réenregistrements, de m'avoir fait investir quelques deniers dans plusieurs éditions Naxos. Bravo donc et continue sur cette voie

Mon cher Krullito (puisque c'est ainsi que s'est formé ton sobriquet ), tu m'en vois ravi. Car, quand même, il faut bien le dire, mes papiers miteux sont faits pour ça... Un grand merci à toi pour me lire, pour me dire que parfois cela guide tes choix et enfin pour tes encouragements.
Allez, gentlemen, je vous l'annonce. Je viens d'envoyer, pas plus tard qu'hier, une bonne petite salve de nouveaux Redux à notre Hellboy tant révéré. Cadeau.

Lee Van Cleef a écrit :Personnellement, ma résolution était prise, inébranlable tel un roc millénaire : hors de question de gratter la moindre ligne au bénéfice de ce mauvais sujet de Sam tant qu'il ne se décidera pas à (re)venir signer lui-même les préfaces de ses propres oeuvres !

Mes excuses pour avoir disparu des radars du forum. Je fais amende honorable. Trois Pater et deux Avé, et je me correctionne et me ventile moi-même en vous disant que je reviens à la charge.

Qui vole un oeuf vole un beuf dit le vieil adage. Bon, d'accord. Mais si c'est sur un tapis volant, ça compte ? Car, il faut bien le dire, l'inspiration de Rozsa, génialissime ici, c'est aussi sa grande connaissance des folklores et ses emprunts déguisés. Mais qu'à cela ne tienne, car le génie de la lampe, c'est bien lui !

Non mais carrément, le Voleur de Bagdad ! Je n'ai qu'une chose à dire : excellent choix.

C'est évidemment, au cas où quelques retardataires l’ignoreraient encore, une recommandation absolue.

L'indulgence (et même, pire encore sous la plume de ce cher Sam aux yeux chassieux, l'enthousiasme) dont vous faites montre à l'endroit de la pochette de The Thief of Bagdad me dépassera toujours, gentlemen. Ce soleil hideux, aussi laid qu'une aube numérique régurgitée par un blockbuster quelconque, cette plage tout juste bonne à servir d'arrière-plan flou à un selfie nonchalant, et ce génie dépourvu du moindre atome de classe (bon, allez, son sourire rempli de crocs, à la rigueur), sans aucune épaisseur un tant soit peu charnelle... Une abomination, tristement emblématique des conceptions visuelles modernes que même des légions de katanas furibonds ne parviendraient pas à réduire en capilotade. Heureusement, demeure le principal : le texte de notre prolifique compagnon, bien chouette comme le veut la coutume.

Ouais, au moins les couleurs vives sont adaptées au sujet mais je trouve souvent leurs goûts en matière de dessin et de graphisme douteux... l'influence de l'art californien et de ses dauphins à l’aérographe, j'imagine (pourtant Fitzpatrick est anglais, non?). L'argument commercial m'a toujours fait marrer dans la mesure où leurs CDs ne sont pratiquement pas distribués en boutique, et que ceux qui les achètent savent de quoi il s'agit.

J'espère que celle de King ok Kings ne ressemblera pas à ça.

Si Thomas Edward Lawrence, officier de sa Majestée, est tombé amoureux du désert, le mélomane, lui, ne peut que tomber amoureux de la musique du film de Lean. Composée par Jarre, pas Jean-Michel mais son père, Maurice, Chevalier éternel de la french touch à Hollywood, la partition de LAWRENCE OF ARABIA est un joyau qui brille de tous ses feux. La mer, couleur d'or, qu'on voit danser tout au long du film méritait bien un petit Redux d'autant qu'au moins deux réenregistrements se distinguent brillamment. Plongez dans cette musique jusqu'à plus soif !

En juillet dernier, le retour d'entre les ombres éternelles de Leitmotiv, rendu possible grâce au bénitier magique d'un Cadfael faiseur de miracles, nous avait laissé un peu agréable goût d'inachevé : après tant et tant d'articles en l'honneur de Maurice Jarre, où donc était passée la djellaba tourbillonnante de Lawrence ? C'eût dû être une apothéose sans rival, il n'en est resté qu'une sourde frustration... que le gentleman Sam, même s'il n'en a pas réellement eu conscience à mon avis, vient aujourd'hui d'effacer comme on abattrait d'un vif coup de cravache une petite éminence de sable. Grand merci, compagnon !

Merci Gentlemen ! Il y a au moins quelques hurluberlus qui lisent mes sornettes !

Après la lumière écrasante de LAWRENCE OF ARABIA, je vous offre la noirceur de la version Shostakovitch d'HAMLET. Hé oui. Il faut bien que je m’attelle personnellement à la lourde tâche de maintenir un semblant d'équilibre entre la lumière et les ténèbres ! Tout ça valait bien un petit Redux bien senti.

Sam Lowry a écrit :Merci Gentlemen ! Il y a au moins quelques hurluberlus qui lisent mes sornettes !

Ouais bin en attendant, ça coûte cher ta rubrique. Ce Hamlet, dont je ne dispose que d'une poignée d’extraits délivrés par le vieux Bernie, est bien tentant.

Au regard de cette lecture intéressante il me viens en tête que je devrais quand même me décider un jour à me procurer les 3 volumes Chandos consacrés à la musique de film de Chostakovitch. C'est toujours l'orchestre de la BBC mais avec Vassili Sinaisky à la baguette.

Dadid a écrit :Ouais bin en attendant, ça coûte cher ta rubrique. Ce Hamlet, dont je ne dispose que d'une poignée d’extraits délivrés par le vieux Bernie, est bien tentant.

Ah mais mon bon Dadid, je n'ai jamais dit que la maladie que nous avons tous ici était du genre "cheap" ! Au contraire, de nos jours (et profitons en encore un peu car ça risque de ne plus durer très longtemps à cause de la démat à tout va), il faut une vrai fortune pour acquérir tout ce qui sort !
Bon, en même temps, les Naxos ne sont souvent pas très chers. D'autres réenregistrements ont un coût sensiblement plus élevé (surtout Chandos, par exemple).

Mortimer a écrit :je devrais quand même me décider un jour à me procurer les 3 volumes Chandos consacrés à la musique de film de Chostakovitch.

Je t'invite à franchir le pas, cher Morty. Je les ai (sous forme d'un petit coffret carton) et c'est du tout bon !

C'est vrai je l'ai choppé pour 8€. J'avais déjà Odna, donc...

Personnellement, je trouve que les musiques de film du brave Chosta' sont loin de valoir celles de son illustre compatriote Alfred Schnittke, qui s'était imperméabilisé à tout distinguo d'ordre qualitatif entre la scène classique et les salles obscures. Il n'en reste pas moins qu'Hamlet, indéniablement sis tout en haut du panier cinématographique de son auteur, vaut bel et bien le détour, comme Sam vient de nous le rappeler en termes choisis.

Après la mort, présentée dans HAMLET, voici les non-morts arriver avec ce diptyque Bernardien qu'est CURSE OF FRANKENSTEIN / DRACULA façon Hammer. La musique de James Bernard, véritable signature de la firme anglaise à partir de cette date, est rien moins qu'un mètre-étalon d'une époque où on osait encore.
Cette fois, j'y ai ajouté quelques petits agréments solfégiques. N'hésitez pas à me dire si vous trouvez ça intéressant... ou pas...

Sam Lowry a écrit :Cette fois, j'y ai ajouté quelques petits agréments solfégiques. N'hésitez pas à me dire si vous trouvez ça intéressant... ou pas...

Bof. Le vieux Van Cleef eût amplement préféré que cette portion de l'iconographie restât consacrée à des choses un tantinet plus flatteuses pour le globe oculaire en mal de somptuosités.

Ah, j'aurais du me douter que ce vieux lubrique de Lee aurait préféré ceci ou cela à mes efforts d'écriture de notes.... O infamie !

Merci pour ton article... même si je n'ai pas forcément tout compris à ton histoire de notes (mes cours de solfège sont très loin).
Grâce toi, je me suis souvenu que je n'avais pas encore commandé la chose (malgré tout le bien que j'en pense). Voilà qui est chose faite... à moins de 13 €. Car oui, je me suis aperçu que sitôt mon achat passé, le prix a grimpé à plus de 25 €. Les joies d'Amatruc.

DarkCat a écrit :Merci pour ton article

De rien, Darky. Déjà, tu as eu le courage de le lire !

DarkCat a écrit :je me suis aperçu que sitôt mon achat passé, le prix a grimpé à plus de 25 €. Les joies d'Amatruc.

Bah oui. C'est pour ça maintenant que Amazon est mon dernier choix, quand je ne peux faire autrement où que l'écart de prix est très favorable chez eux.
Sinon, pour tout ce qui est Silva Screen, Tadlow, Chandos... je commande directement chez eux. C'est pas beaucoup plus cher et au moins tout l'argent leur revient directement, sans commission de l’infâme Amazon...

DarkCat a écrit : Car oui, je me suis aperçu que sitôt mon achat passé, le prix a grimpé à plus de 25 €. Les joies d'Amatruc.

C'est courant chez eux et ça m'est arrivé plusieurs fois déjà. J'avoue ne pas comprendre cette façon de faire. Mais bon c'est Amazon

Pour ceux que ça intéressent, le Dracula est redescendu à 13,52 €.

DarkCat a écrit :Pour ceux que ça intéressent, le Dracula est redescendu à 13,52 €.

Pas cher effectivement mais bon je l'ai depuis sa sortie. C'est rare qu'Amazon propose le premier prix. C'est déjà arrivé que le prix soit le double par rapport aux autres vendeurs.

Sam Lowry a écrit :Merci Gentlemen ! Il y a au moins quelques hurluberlus qui lisent mes sornettes !

Après la lumière écrasante de LAWRENCE OF ARABIA, je vous offre la noirceur de la version Chostakovitch d'HAMLET. Hé oui. Il faut bien que je m’attelle personnellement à la lourde tâche de maintenir un semblant d'équilibre entre la lumière et les ténèbres ! Tout ça valait bien un petit Redux bien senti.

Reçu, écouté, je ne regrette pas mon achat. C'est moins flamboyant que le Doyle ; l'écriture est très claire, évite le plus souvent les masses complexes, ce qui n'empêche pas la richesse. L'écoute attentive, et dans la pénombre svp, me parait obligatoire pour en apprécier les ombres (l’excellence de l'enregistrement nous y invite). Sam a décrit tout ça mieux que je ne saurais le faire. J'ajouterai simplement que j'ai particulièrement accroché sur "The cemetery", une petite danse dépouillée et pour le coup ironiquement lumineuse, 100% Chostakovitch. Allez savoir pourquoi... mon côté paysan.

Content que ma p'tite chronique t'ait engagé à sauter le pas vers un achat que tu ne regrettes pas !

Camarades, je vous en conjure ! Ne passez pas à côté de cette pépite (je pèse mes mots) ! William Perry est probablement est nom qui ne vous dira rien ou pas grand chose. Pourtant, il mérite amplement d'être découvert, surtout au travers de cette galette qui vous racontera, musicalement, les aventures imaginées par Mark Twain. C'est richement orchestré et ça fait beaucoup de bien aux oreilles...

Effectivement, ça donne envie d'en entendre plus ! Je vais essayer de me le procurer celui-là !