En plein dans ma troisième écoute de Dolittle, et je confirme que c'est un score vraiment très agréable, que j'espère voir sortir en CD dans les mois à venir...

Après l'annonce de Varèse de sortir une édition DeLuxe de DOLORES CLAIBORNE (chef d'oeuvre !), Lalaland annonce la sortie prochaine d'un double cd consacré à DARKMAN (autre chef d'oeuvre, si si !).

Yes!

Dolores Claiborne : enfin ! Cette version DeLuxe rend enfin justice à l’une des plus incroyables musiques d’Elfman. Vous pouvez carrément oublier votre vieux cd de 30 minutes. Quelle classe cette musique ! Des enchaînements harmoniques à tomber par terre, une atmosphère entre tragédie et mélancolie à couper au couteau, et un thème principal ( oui, il y en a bien un !) trituré dans tous les sens. Et puis, plus on s’approche du dénouement du film, plus Elfman devient lyrique. Un lyrisme certes torturé, tortueux même. Du très grand art ! Une œuvre fondatrice du style Elfman en pleine évolution à cette époque.

Bien résumé Sam ! Quand j'écoute cette édition Deluxe j'ai presque envie de la mettre dans mon top 3. C'est incroyable la perception qu'il a de cette histoire et de la mettre en musique. Chapeau !

Rien à ajouter sur Dolores Claiborne, à part que ce score me rappelle beaucoup ses travaux récents hors cinéma par moments, et que donc, j'adore !
Darkman est très bien aussi, dans un esprit très Burton des années 90, essentiellement proche de ses Batman ! Peut-être pas aussi marquant thématiquement, mais ça me fait plaisir de découvrir un score de cette période que je ne connaissais que très peu !

Cette nuit, sur France Culture, je suis à nouveau tombé sur la rediffusion du documentaire "Danny Elfman et Tim Burton, deux saltimbanques à Hollywood". Je reposte pour ceux qui l'auraient loupé les fois précédentes.

"L’atelier de la création" proposait en 2013 un documentaire sur "Danny Elfman et Tim Burton, deux saltimbanques à Hollywood". Le duo était analysé par Elsa Colombani, Olivier Desbrosses (qui ? ), Rafik Djoumi et Philippe Gonin. On entendait aussi des extraits d'un entretien avec Tim Burton et Danny Elfman.

Maaaarci ! Par contre on se laisser aller côté écrit, chez France Culture. Dès l'intro, huit noms, cinq avec des fautes. Dommage !

"Si je vous dis : Bernard Hermann ? Vous me répondrez : Alfred HItchock. Nino Rotta ? Fédérico Fellini ; Ennio Morricone ? Sergio Léone. Ou encore Michel Legrand ? Jacques Demy. "

Bah, ce n'est pas la première fois sur Fransse Kulture.

DarkCat a écrit :Cette nuit, sur France Culture, je suis à nouveau tombé sur la rediffusion du documentaire "Danny Elfman et Tim Burton, deux saltimbanques à Hollywood". Je reposte pour ceux qui l'auraient loupé les fois précédentes.

"L’atelier de la création" proposait en 2013 un documentaire sur "Danny Elfman et Tim Burton, deux saltimbanques à Hollywood". Le duo était analysé par Elsa Colombani, Olivier Desbrosses (qui ? ), Rafik Djoumi et Philippe Gonin. On entendait aussi des extraits d'un entretien avec Tim Burton et Danny Elfman.

Merci beaucoup pour le lien ! Ca me dit quelque chose, j'avais dû le voir passer à l'époque, mais je suis sûr de ne pas l'avoir écouté. Je vais me rattraper cette fois...

Le camarade Dadid, toujours de savant conseil, a dit un jour d'Elfman qu'il était, de mémoire, "le roi du Main Title". L'assertion, ma foi, se défend fichtrement bien. Mais pour la cuirasser d'impénétrable manière, il conviendra de choisir dans l'oeuvre du rouquin brindezingue des titres un poil plus persuasifs que Darkman. Comme à chaque fois que cette partition s'en revient visiter mon lecteur, j'étais un peu anxieux anxieux et plein d'espoir face à l'intégrale concoctée par La-La Land. Peut-être que ce coup-ci, me disais-je en croisant fébrilement les doigts, le thème principal me foudroiera du pouvoir de séduction que je ne lui avais, jusqu'à présent, jamais vraiment trouvé.... Et puis paf ! La réalité, pareille à un cul-de-sac triste et gris, s'était à nouveau abattue sur moi. Honnêtement, il n'est aucun besoin de le comparer à l'inoubliable refrain de Batman, composé un an auparavant, pour trouver ce Main Title tout juste évocateur et loin d'être entêtant. Le héros dépenaillé du film de Raimi, sorte d'épouvantail lépreux en proie à d'apocalyptiques sautes d'humeur, semblait pourtant taillé tout spécialement à la mesure du compositeur.

Heureusement, il y a le reste — tout le reste. Et là, gentlemen de très appréciable compagnie, c'est un festival sur lequel ce double album lève le voile par trop opaque que le disque d'époque gardait turpidement tiré. Tout l'Elfman de jadis, ce maître queux de l'étrange, du grotesque et des rebuts martyrs de l'humanité est contenu dans Darkman, convulsif, bouillonnant, élégant malgré tout, pour notre plus vif et rouge plaisir. Tergiverseriez-vous encore, par hasard ? Il ne faut point, croyez-en le vieux Van Cleef.

Je trouve justement le thème mémorable et puissant (certainement en raison de la vision répétée à outrance du Raimi), et je dois admettre que le "Carnival from hell' est évidemment la plage grand-guignolesque, qui fait parader "Pee-wee's big adventure" et "Beetlejuice" avec des accents diaboliques à la "Sleepy Hollow" avant l'heure, folle. Cependant, pour être totalement honnête, j'ai toujours eu une préférence marquée pour "Nightbreed" sorti à la même époque et qui regorge d'un charme plus vénéneux et dont les pistes plus variées ne lassent pas et ne tombent jamais dans cette pesanteur symphonique démonstrative dont souffre ce "Darkman" dont le MCA suffisait a posteriori amplement (comme souvent avec les expanded).

C'est Danny qui va se coltiner la suite de Doctor Strange (non pas Who hélas) On lui souhaite d'être plus inspiré que pour sa Justice League des SH DC un peu fadasse, comme le film:

https://www.msn.com/fr-fr/divertissemen ... ocid=ientp

J'avais beaucoup aimé le score de Giacchino sur le premier, alors quitte à ce que ce ne soit plus lui sur la suite, je suis plutôt content que ce soit Elfman pour le coup. Je n'attends rien du film, mais je sui curieux d'écouter la BO !

Oh non! J’adore le doctor strange de giacchino et je pensais qu’il allait rempiler ...

Le clavecin ne fera donc sans doute pas son retour

Et voilà ! Après toute une série de clips publiés sur Youtube, Elfman a fini par lâcher le morceau : nouvel album solo en juin !

J'ai l'impression, en voyant son FB, que la Covid a fait péter les plombs du pauvre Elfman...

C'est ce que l'on pouvait vraiment penser après la sortie du précédent morceau, Kick Me ! Le dernier est plus apaisé mais pas gai non plus.



Pour l'instant, ça me plait bien, hâte d'écouter l'album complet.

Un Elfman qui devrait ressortir dans une édition plus élégante et maximalisée...
https://www.youtube.com/watch?v=bvtD6S8 ... gUErQjfb9r

Sam Lowry a écrit :J'ai l'impression, en voyant son FB, que la Covid a fait péter les plombs du pauvre Elfman...

Oui c'est l'impression que j'ai aussi en écoutant les chansons qu'il a sorties depuis quelques mois...

Poor Jack, il lui faut un Noel a sabotter .

J'avais oublié ça aussi :
L'album "Big mess" qui sort en juin me tente bien quand même. En fumant de l'herbe (Indienne !) ça passe crème je pense.

Mais il faut se souvenir que les débuts avec "Oingo Boingo" était déjà bien barrés.

Misquamacus a écrit :Mais il faut se souvenir que les débuts avec "Oingo Boingo" était déjà bien barrés.

Les clips sont géniaux, et voilà un homme qui a tout compris de la modernité schizophrène en ayant réingurgité les fantasmes de Clive Barker, Jörg Buttgereit, Hans Giger sur des rythmiques à la Bowie que viennent parfois aérer des souffles orchestraux typiquement burtoniens. Décidément à suivre, mais espérons que les ligues de vertu ne viennent pas censurer et brider notre ange déchu pris d'un désir soudain d'extermination à la Charles Manson.

Starfe a écrit :

Misquamacus a écrit :Mais il faut se souvenir que les débuts avec "Oingo Boingo" était déjà bien barrés.

Yep, justement, je suis content qu'il revienne un peu à de la chanson bien barrée, j'ai découvert Oingo Boingo il y a une quinzaine d'années, quand j'ai commencé à vraiment m'intéresser à la carrière d'Elfman (hors Burton et Spiderman), et j'ai bien accroché à l'esprit déjanté de ce groupe !