James Horner, le topic

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Adequacy
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Re: James Horner, le topic

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Lee Van Cleef a écrit :James Horner - The Emotionalist : rien que le titre promet de tirer à la tenaille, au fer rouge, au vinaigre répandu sur la plaie et à la poudre à éternuer les cataractes de larmes sous lesquelles les dangereux prosélytes de Dreams to dream...s s'étaient fixé pour mission sacrée d'engloutir le genre humain.
Je comprends tes craintes. Comme je l'ai dit le livre sera informatif.

Le titre est venu naturellement en écoutant les collaborateurs et la famille du compositeur parler de sa musique et de son processus créatif. Et aussi des très nombreuses occurrences du mot "émotion" dans les 150 interviews réunies du compositeur.
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Lee Van Cleef
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Re: James Horner, le topic

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Adequacy a écrit :Je comprends tes craintes. Comme je l'ai dit le livre sera informatif.
Un peu méfiant et circonspect suis-je très certainement... mais aussi, et surtout devrais-je souligner, pas mal curieux quand même. Ne te bile pas outre mesure, compagnon : le temps venu, à supposer bien sûr que mes os ne dessinent pas d'ici là quelques virgules tordues dans un petit carré de chiendent, cet ouvrage jouira bel et bien de ma suprême attention.
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Jimbo
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Re: James Horner, le topic

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les dangereux prosélytes de Dreams to dream...s s'étaient fixé pour mission sacrée d'engloutir le genre humain
Et qu'ont-ils fait de si mal finalement sinon partager leur passion dans un magazine comme tu le fais sur ce site ?
À bien des égards, la tâche du critique est aisée. Nous ne risquons pas grand-chose, et pourtant, nous jouissons d’une position de supériorité par rapport à ceux qui se soumettent avec leur travail, à notre jugement. Nous nous épanouissons dans la critique négative plaisante à écrire et à lire. Mais l’amère vérité, qu’il nous faut bien regarder en face, c’est que dans le grand ordre des choses, le mets le plus médiocre a sans doute plus de valeur que la critique qui le dénonce comme tel.
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Sam Lowry
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Re: James Horner, le topic

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DtD était un magazine entièrement (ou presque) dédié à la gloire de James Horner. Et je peux très bien le comprendre ! Mais c'est vrai aussi que, du coup, ça pouvait manquer un peu d'objectivité (il y avait à l'époque une espèce de croisade anti Elfman que j'avais du mal à comprendre, malgré des efforts pour calmer le jeu - j'ai le souvenir d'une interview d'Elfman qui était un peu.... heu.... comment dire..... tendue du slip :mrgreen:. Mais là aussi, comment leur reprocher ? C'est aussi ça la fonction d'un fanzine non ?
Un accusé est cuit quand son avocat n'est pas cru. (Pierre DAC)
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Adequacy
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Re: James Horner, le topic

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J'ai été biberonné par DTD, je ne renie pas cela. Mais je n'ai pas envie de faire ce qui a déjà été fait.

Aucune intention de démontrer par A + B que sa musique était belle. Seul votre cœur peut vous le dire.

En écrivant je n'ai pas l'impression d'argumenter mais plutôt d'organiser des données et des témoignages. Je vais paraphraser le moins possible et utiliser au maximum des citations sourcées entre guillemets. Aucune glorification. Juste des faits, des témoignages, des informations, et un commentaire musical descriptif.

Si à la sortie du livre, on reproche un manque d'objectivité alors je n'aurai pas atteint mon but.
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Starfe
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Re: James Horner, le topic

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DtD était une secte et donc comme toute secte, toxique. Dommage.

Par contre, pas de souci pour accorder l'importance qu'il méritera à ce livre en cours de préparation. Si le propos est majoritairement informatif, et même si je n'aime pas le matériau de base, je suis très intéressé de le lire. Bon courage Adequacy, nous serons patient (à toi et ton équipe, j'imagine qu'un certain EW doit être de la partie, je lui envoi mes amitiés ;) )
Scorebob
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Re: James Horner, le topic

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J'ai bien aimé DTD mais parce qu'ils parlaient aussi des autres musiques de films qui paraissaient sous la baguette d'autres compositeurs, leur dévotion naive à James Horner qui transpirait de chaque arcticles le concernant était amusante mais agaçante au bout d'un moment . Les rédacteurs à ce titre auraient très bien pu nommer leur revue HORNER FOREVER.
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Alcibiade
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Re: James Horner, le topic

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Le pire, c'est que nous sommes tous d'accord sur un point : il est extrêmement dur de juger avec mesure et discernement et de se départir de soi.

Il est évident que les critiques (ou « dithyrambes » ?) de « Dreams to dream... s » étaient le produit d'une passion partagée d'auditeurs pleinement conquis et effectivement c'était le propre des « fanzines » (d'ailleurs je rappelle le titre complet : "Dreams to dream... s. Le magazine officiel de James Horner"). Les célébrations renouvelées et appuyées avec des pages entières d'envolées lyriques et de lauriers tressés (au détriment d'autres qui pouvaient certes être parfois loués avec la même passion, mais le plus souvent n'avaient aucunement droit à l'erreur ou à la clémence - mais en soi, je n'ai absolument rien contre les critiques incendiaires, bien au contraire je les préfère même largement à celles qui sont consensuelles et obséquieuses du moment qu'elles ont néanmoins un minimum d'honnêteté argumentée) avaient nettement de quoi désorienter, exaspérer voire même inquiéter ("une folie collective ?", "un vertige hallucinatoire de masse ?") et ceci même le plus convaincu des "hornériens". Plus besoin en définitive de lire, on savait par avance qu'un nouveau score recevrait des éloges et ... tout le petit peuple hornérien se constituer ainsi secrètement en grand, et de « secte » devenir ainsi Église constituée.

Il y a une histoire des religions, et tout un processus lent d'élévation du tertre d'un saint avec conservation superstitieuse des reliques. À l'époque par exemple je considérais « Stalingrad » comme un torpillage en règle de « La liste de Schindler », « Windtalkers » et « The perfect storm » et « Courage under fire » comme effroyablement indigestes et procédant par laborieuses recettes éprouvées, « Deep impact » comme saturé de larmes gluantes glaireuses. Et pourtant pour ce dernier, je pouvais lire, dans un numéro, et dans une stupéfaction interdite une ode prophétique et ampoulée « Deep impact n'a pas fini de surprendre, de déconcerter, et d'émouvoir. Tant que la passion et l'espoir illumineront le cœur des hommes, le score de James Horner rayonnera de toute sa splendeur. La réponse de l'amour à l'indifférence ! ». Mais on pourrait continuer ainsi ad nauseam : à chaque fois des éloges, nulle distanciation ; rien n'étant plus vu ni entendu tellement la raison se perdait dans la déférence de l'amour et de l'affectivité avec des superlatifs voire des petits noms « Notre Ami James » ou « La légende de James, le seigneur des singes » (pour « Mighty Joe Young »).

Lors d'un entretien avec Jean-Jacques Annaud (dans le numéro 15) par deux membres de l'équipe « Dreams to dream... s », la question qui brûle les lèvres est même posée : « Que pensez-vous de Dreams to dream... s en tant que ... ? ». Annaud ne pouvait que suivre par un constat embarrassé « ... religion hornérienne ? », et d'ajouter (pour réunir les cœurs tout en étant dans le ton) un très habile « Si je réponds aujourd'hui à vos questions, c'est que votre dogme est tout à fait raisonnable » sous-entendant par là qu'il faut aussi y regarder à deux fois avant de s'entretenir avec des « fous de Dieu » (et comme par hasard tout cela dit au détour d'un déchiffrement de la partition du « Nom de la Rose » ! - film qui est l'hymne par excellence de lutte contre toute forme d'obscurantisme et plus spécifiquement ce chant de réserve critique vis-à-vis d'une adulation aristotélicienne maladive).

Dans la grappe des idoles magnétiques invoquées, il y a les dieux priés et les démons maudits. Comme il y a des coupables par principe, il y a aussi des innocents par principe et dans les deux cas, les dossiers sont à charge ou à décharge ; bien loin de l'exigence peut-être idéale de l'objectivité de vue (pour l'un cependant, le multi-récidivisme est cependant sans appel. :mrgreen:).

Je n'ai rien en soi contre cette façon de procéder, elle émane effectivement de « fans » et, à l'époque, on le savait tous parfaitement (et je m'attendais toujours à cela si je réussissais à glaner providentiellement un numéro) : une critique de fans n'est pas une critique impartiale. Pour les véritables jugements, j'allais par contre toujours voir ailleurs, vers ce qui était plus juste, plus fondé, moins complaisant. Néanmoins de telles effusions avaient aussi l'avantage de me conforter dans mes certitudes, de me justifier et de me disculper devant les autres d'un quelconque soupçon pathologique d'aveuglement (comme dans les confréries de « gamers » où plus on est en nombre, plus le sentiment de folie personnelle s'estompe paradoxalement).

Mais l'attente de nous tous, c'est qu'une véritable biographie d'un compositeur avec étude de son œuvre soit la plus juste possible, et je salue franchement par avance le travail, l'obstination, l'exercice périlleux, et l'initiative rare d'Adequacy.

Après tout les plus belles déclarations d'amour sont celles qui reposent sur la considération des mérites et des insuffisances de l'aimé.
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Re: James Horner, le topic

Message non lu par Brother Cadfael »

Mon seul vrai souvenir de Dreams to Dream...s ce sont les lettres d'insultes adressées dans le courant des années 90 à l'équipe de CinéScores, dont je faisais alors partie. C'est dire...
Give your love freely and look for nothing in return.
No man is measured by the love he gives to others, but by how much he is loved.

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Re: James Horner, le topic

Message non lu par Mortimer »

Le problème avec eux c'est que tu ne pouvais rien critiquer sur Horner. Je suis un fan moyen de Horner, ce qui en gros veut dire que je n'y suis pas allergique. Il y a des scores que j'adore et d'autres que je n'aime pas du tout. Et mon premier disque de lui était Krull, l'édition française (Adès) trouvé dans un supermarché, que j'ai écouté à en user le disque. Et aujourd'hui j'ai 58 cd du bonhomme, ce qui me semble être une bonne moyenne.
Plus on est nombreux à penser la même chose,
moins il vient à l'idée qu'on pourrait tous avoir tort.
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DarkCat
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Re: James Horner, le topic

Message non lu par DarkCat »

Oui, c'est vrai que c'était un peu/beaucoup sectaire, mais je garde un très bon souvenir de ce mag (puis de Cinéfonia). Une fois que l'on avait compris comment il fonctionnait, il était facile de séparer le bon grain de l'ivraie.
Et les contacts écrits avec Didier Leprêtre furent toujours sympathiques et cordiaux. :D
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Misquamacus
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Re: James Horner, le topic

Message non lu par Misquamacus »

Pareil en ce qui concerne "Leitmotiv". Et pourtant nous n'étions pas les derniers à critiquer. Ceci dit, j'aime beaucoup Horner.
« Je ne connais pas la moitié d’entre vous autant que je le voudrais et j’aime moins de la moitié d’entre vous à moitié moins que vous ne le méritez ! »
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Lee Van Cleef
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Re: James Horner, le topic

Message non lu par Lee Van Cleef »

Adequacy a écrit :En écrivant je n'ai pas l'impression d'argumenter mais plutôt d'organiser des données et des témoignages. Je vais paraphraser le moins possible et utiliser au maximum des citations sourcées entre guillemets. Aucune glorification. Juste des faits, des témoignages, des informations, et un commentaire musical descriptif.
Voilà une note d'intention pas loin de flatter les doux souvenirs abandonnés dans le sillage de l'excellente série Fond Memories, initiée jadis par un Walden débordant d'ambition et malheureusement trop vite avortée. Si telle est la ligne directrice que tu te proposes d'adopter, compagnon, je m'en réjouis par avance !
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Adequacy
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Re: James Horner, le topic

Message non lu par Adequacy »

Mon cher Lee, je remets ici un de nos échanges sur Fond Memories datant du 5 mars 2018 soit 4 jours après ma rencontre avec Sara Horner.
Lee Van Cleef a écrit :
Adequacy a écrit :Cet arrêt est volontaire car nous voulons continuer la série sous un autre format non numérique.
Ce bon vieux format papier, qui, avec l'exquise douceur d'une étoffe de soie, caresse l'extrémité préalablement humectée des doigts tournant page après page ? Je n'ose y croire. Mais imaginez un peu, gentlemen — et si...?
Donc oui l'idée est de continuer cette série sous un format livre. Mais forcément avec les témoignages des collaborateurs et des réalisateurs, l'ensemble s'est considérablement enrichi.

Par exemple hier interview avec Michael Dinner (Heaven Help Us, Off Beat), et aujourd'hui avec Phil Alden Robinson (Field of Dreams, Sneakers, Freedom Song).
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Misquamacus
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Re: James Horner, le topic

Message non lu par Misquamacus »

Adequacy a écrit :Par exemple hier interview avec Michael Dinner (Heaven Help Us)
A quand une édition officielle de cette chouette BO ?
Adequacy a écrit : et aujourd'hui avec Phil Alden Robinson (Field of Dreams)
Quel chef d'oeuvre et quel choc cette musique au cinéma à l'époque. [love]
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Re: James Horner, le topic

Message non lu par Homer »

Starfe a écrit :DtD était une secte et donc comme toute secte, toxique. Dommage.
Toxique peut-être, mais surtout rigolo à lire, me concernant. C'était tellement pas objectif par moments, et gorgé de phrases laudatives qui finissaient par perdre leur moindre sens, que ça m'amusait pas mal, finalement.
Starfe a écrit :Par contre, pas de souci pour accorder l'importance qu'il méritera à ce livre en cours de préparation. Si le propos est majoritairement informatif, et même si je n'aime pas le matériau de base, je suis très intéressé de le lire. Bon courage Adequacy, nous serons patient (à toi et ton équipe, j'imagine qu'un certain EW doit être de la partie, je lui envoi mes amitiés ;) )
J'apprends l'existence de ce bouquin à venir. Ça m'intéresse carrément moi aussi.
Et mes amitiés aussi à EW en passant. ;)
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Jimbo
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Re: James Horner, le topic

Message non lu par Jimbo »

Vous y allez un peu fort en qualifiant DtD de "secte". C'était un magazine de fans de James Horner, très bien documenté, et qui a très bien su évoluer vers une formule plus éclectique avec beaucoup d'amour pour bon nombre de compositeurs, notamment français. Parfois, au début, la critique était facile envers Goldsmith et Elfman, mais ça s'est vite estompé, à partir de Mulan pour Goldsmith (1997).
À bien des égards, la tâche du critique est aisée. Nous ne risquons pas grand-chose, et pourtant, nous jouissons d’une position de supériorité par rapport à ceux qui se soumettent avec leur travail, à notre jugement. Nous nous épanouissons dans la critique négative plaisante à écrire et à lire. Mais l’amère vérité, qu’il nous faut bien regarder en face, c’est que dans le grand ordre des choses, le mets le plus médiocre a sans doute plus de valeur que la critique qui le dénonce comme tel.
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Re: James Horner, le topic

Message non lu par Scorebob »

Il faut dire qu'avant Mulan Jerry n'avait rien composé de vraiment marquant :roll:
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Re: James Horner, le topic

Message non lu par Ratatouille »

Et un complet de VOLUNTEERS !!!

https://www.youtube.com/watch?v=cRrvwMzU4f0
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Perciflette
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Re: James Horner, le topic

Message non lu par Perciflette »

Je fais un petit apparte sur ce topic où j'apprends beaucoup ! J'ai découvert, en cette période où je me refais pas mal de films d'enfance, que Horner était l'auteur de l'excellente BO (en tout cas excellent main title) de Chérie j'ai rétréci les gosses. Celle-ci n'est pas sans rappeler le thème des Simpsons de Elfman, également de 1989.

EDIT je découvre que c'est une reprise littérale de powerhouse de Raymond Scott. Je pense ne plus me risquer à apprécier quelque musique de Horner.
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Re: James Horner, le topic

Message non lu par Kirk »

ah oui, effectivement... :shock:
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Jimbo
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Re: James Horner, le topic

Message non lu par Jimbo »

Tu n'as pas dû aimer l'ouverture de 2001 L'Odyssée de l'espace qui est... scandale... une "reprise littérale" de Richard Strauss !
À bien des égards, la tâche du critique est aisée. Nous ne risquons pas grand-chose, et pourtant, nous jouissons d’une position de supériorité par rapport à ceux qui se soumettent avec leur travail, à notre jugement. Nous nous épanouissons dans la critique négative plaisante à écrire et à lire. Mais l’amère vérité, qu’il nous faut bien regarder en face, c’est que dans le grand ordre des choses, le mets le plus médiocre a sans doute plus de valeur que la critique qui le dénonce comme tel.
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Perciflette
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Re: James Horner, le topic

Message non lu par Perciflette »

Euh Kubrick ne faisait pas appel à un compositeur de musique de films, la comparaison me semble à côté.
Pour le générique, qui est quand même une grande part de l'identité du film auquel est officiellement associé le compositeur, il pouvait pas composer un truc James ? A chaque fois qu'un truc me plaît chez lui j'apprend que ça vient de quelqu'un d'autre, Rachma, Respighi. Bref.
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Misquamacus
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Re: James Horner, le topic

Message non lu par Misquamacus »

Alors il faut d'urgence aller écouter autre chose. ;) Mais tu risque d'être souvent déçu si tu recherches sans cesse les ressemblances avec du classique. c'est presque souvent le cas.
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Scorebob
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Re: James Horner, le topic

Message non lu par Scorebob »

Pour 2001 il y avait un score original prévu et l'ouverture était (fortement) inspirée de Strauss sans faire du copié collé:



Maintenant le choix de Kubrick , qui n'avait pas averti North du remplacement de sa musique par celle de Richard Strauss c'est avéré plus que judicieux , pas très élégant vis a vis de North mais parfaitement adapté.
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