Edern a écrit :Une très chouette interprétation en concert de... Predator 2, dirigée par Ben Foster. Avec percussions et chœurs acoustiques, eh ouais !
Bon, le son au synthé choisi pour remplacer le “hose-oon”, ça marche quand même moyen...

Bonne initiative,mais l'interpretaion hou la la ! Pas du tout convaincu.

Le succédané cancanant des mémorables expérimentations "hose-oonesques" de Silvestri et Ray Pizzi fait peine à entendre, même avec toute la mansuétude du monde. Par contre, et à mon grand ébahissement, l'orchestre a réussi à ne pas se laisser submerger par le tsunami de notes rentre-dedans qu'est l'apothéose finale de Predator 2. Sur la même longueur d'ondes (un petit miracle en soi eu égard au rude challenge qu'impose un morceau clairement pas à la portée de la fanfare de Saint-Goguenot-de-la-Motte-Glabre, et aux délais qu'on suppose spartiates pour le dompter), les cordes se fondent habilement dans les trémolos lancinants chéris par Silvestri, les cors d'harmonie éructent en autant de déflagrations de TNT, les trombones sont prodigues en démonstrations de force jamais pâteuses de créatine... Ça m'aurait diantrement botté d'être présent ce jour-là dans la salle, quelle qu'elle fut, et de chahuter mes accoudoirs au rythme frénétique du safari écarlate de l'alien aux dreadlocks diluviens !

Lee Van Cleef a écrit :Le succédané cancanant des mémorables expérimentations "hose-oonesques" de Silvestri et Ray Pizzi fait peine à entendre, même avec toute la mansuétude du monde. Par contre, et à mon grand ébahissement, l'orchestre a réussi à ne pas se laisser submerger par le tsunami de notes rentre-dedans qu'est l'apothéose finale de Predator 2. Sur la même longueur d'ondes (un petit miracle en soi eu égard au rude challenge qu'impose un morceau clairement pas à la portée de la fanfare de Saint-Goguenot-de-la-Motte-Glabre, et aux délais qu'on suppose spartiates pour le dompter), les cordes se fondent habilement dans les trémolos lancinants chéris par Silvestri, les cors d'harmonie éructent en autant de déflagrations de TNT, les trombones sont prodigues en démonstrations de force jamais pâteuses de créatine... Ça m'aurait diantrement botté d'être présent ce jour-là dans la salle, quelle qu'elle fut, et de chahuter mes accoudoirs au rythme frénétique du safari écarlate de l'alien aux dreadlocks diluviens !

J'imaginais pas que tu avais du percil dans les oreilles mon vieux Lee,je suis surpris.

La corruption dernière essaimerait-elle déjà ses miasmes méphitiques dans les artères du vieux Van Cleef ? De la part d'un ineffable hurluberlu tenant le King Solomon's Mines de maître Jerry en radieuse estime, il n'y aurait aucunement lieu de s'en déclarer ébaubi.

Bien que pas très emballé par le thème du King Solomon's Mines de Jerry j'ai pour ma part trouvé l'ensemble du score plutôt réussi et bien dans le style du maestro , il faut évidemment chasser les images de la purge qu'il illustre de sa tête pour ne pas gâcher le plaisir.

J'avais complètement zappé qu'un album était sorti pour la comédie musicale inspirée du film Back To The Future, dont les chansons sont signées Alan Silvestri et Glen Ballard. En pleine écoute ce soir. J'aime vraiment beaucoup. Beaucoup d'humour et d'énergie, sans négliger l'émotion. Le côté big band me rappellent parfois les vignettes chantées entendues dans les Simpsons, par exemple. Si vous êtes dingues du film et de sa musique, ce rejeton vocal vous faire batttre du pied, claquer des doigts et vous donner un large sourire.

Bon, je viens de le commander. Et à la vue de ton enthousiasme, je n'ai même pas écouté d'extraits.
J'ai foi en ton jugement... sur ce coup uniquement. Faut pas déconner non plus !

Ah ben c'est malin, tu risques fort de trouver ça complétement pourri ! Et je subirai ta vendetta sanguinaire et griffue !

Pas grave, si je n'aime pas, je te traîne devant la justice pour agression morale et auditive.
Et avec l'argent que je gagnerai, je pourrai m'acheter de bons CD.

Retour sur le musical "Back to the Future". Edern a effectivement très bien vendu la chose.
Je ne suis pas spécialement fan des musicals post 60's, mais là, c'est effectivement vraiment sympa. Mais il est certain que la musique de Silvestri y est pour beaucoup.
Je recommande donc aussi l'achat.

Je suis curieux d'entendre ce que ça donne. Je vais y jeter une oreille ce weekend et je verrai ensuite pour l'achat, mais vos commentaires à tous les deux donnent envie de découvrir en tout cas !

Je cherche une nouvelle acquisition, peut être Silvestri, Volcano ou Abyss. Mais comparativement à d'autres compositeurs pour musique de films il est peut être au niveau qualitatif en dessous. A écouter donc.

Entre Volcano et Abyss, j'ai une préférence pour Abyss, même si les parties tout synthé peuvent être un peu longuettes par moments, les parties symphoniques sont sublimes ! Je ne sais pas si le Deluxe est encore trouvable mais il est superbe !

Ondebleue, si tu envisages d'acquérir les albums originaux plutôt que les versions Deluxe, je te conseille de te porter en priorité sur The Abyss, dont le programme de 45 minutes est tout à fait correct, exposant les différentes facettes de la musique (orchestrale, chorale, électronique) tout en proposant une trame dramatique satisfaisante. Attention, la partition, certainement à la demande expresse de James Cameron, est fortement influencée par certains travaux de James Horner.

Volcano est moins varié et subtil (c'est bourrin, quoi), mais propose des orchestrations plus ambitieuses/complexes et une esthétique musicale plus constante sur l'ensemble de la partition. L'album d'époque laisse de nombreux morceaux de bravoure de côté, même si le programme de 30 minutes est plutôt malin malgré cette contrainte. Le problème vient surtout du souffle très présent. Fort heureusement, la version Deluxe a corrigé ce défaut.

Dans les deux cas, mieux vaut ne pas être allergique aux caisses claires

AU CHOIX:





https://www.discogs.com/fr/sell/release/5197675?ev=rb

J'ai acheté "The Abyss The Deluxe Edition" il y a un peu plus d'un an sur Rakuten à 100 euros. Mais avec la réduction de 10 euros du site (le fameux RAKUTEN10) et mes quelques 20 euros de fidélité, le cd m'est revenu à 70 euros en gros. Mais c'est le vendeur qui a été le grand gagnant puisque ces réductions m'ont permis de lui prendre une autre rareté en même temps. Je pense qu'il se reconnaitra, il vient quelque fois sur le forum.

En soi, il y avait autant de promesses que de sueurs froides dans la perspective de voir Silvestri sauter à pieds joints au milieu des abâtardissements live qu'inflige Disney à ses classiques animés. Parviendrait-il à garder en une seule pièce les spécificités de son style, ou finirait-il broyé, concassé entre deux reprises tiédasses des vieux tubes de Pinocchio ? Un peu de tout ça, mon capitaine, et je serais au final bien en peine de dire si l'expérience m'a procuré un plaisir quelconque. Ce vieil Alan n'abdique pas et se démène comme un beau diable pour susciter l'émerveillement souvent inquiétant dont le film original regorge (ce qui ne serait pas le cas, raconte-t-on, de la version Zemeckis), faisant ainsi mouche à quelques reprises au moins, comme lors du passage qui touche aux maléfices de l'Île aux Plaisirs. Mais pour être franc, l'envie de m'y replonger séance tenante ne me taraude pas davantage que ça...

Je comprends tout à fait ton indifférence, mais je dois dire que j'ai été le premier surpris à tomber aussi vite sous le charme. Je trouve la musique parfois très émouvante malgré son classicisme. Certes, Silvestri n'est pas l'auteur de la plupart des mélodies mais ses arrangements font mouche chez moi, en particulier lorsqu'ils sont accompagnés de la voix de Tom Hanks. J'y reviens assez souvent depuis ma première écoute.

Sinon, concernant le Deluxe de Tomb Raider 2, le texte promo de chez Varèse donne ce petit commentaire : le studio exigeait un score "moderne et rythmique" alors que Jan de Bont, lui, préférait un score "symphonique traditionnel". Sous le peu de temps imparti, Silvestri a tenté de marier les deux approches et satisfaire les deux parties. Si ça arrive tout le temps, je comprends pourquoi il s'est mis à aussi produire du vin

En écoute en ce moment... pas très convaincu... c'est Polar Express qui devrait avoir un score expanded...

Pas très convaincu non plus, pour tout dire ; Silvestri écrit avec beaucoup de classe, mais la tentative d'émuler le score mickey-mousing de l'original (presque comme si on l'avait réenregistré) aboutit à un entre-deux un peu étrange, un objet beau dans le détail mais pas mémorable, et je ne parle pas des nouvelles chansons. L'ensemble est inférieur à la somme des parties.

Je n'ai pas accroché non plus, je retenterai une écoute cela dit !
Et je vote moi aussi pour un complet officiel de The Polar Express, même si je lui préfère A christmas Carol, je ne cracherais pas dessus pour autant !

Je remets ici ce que j'avais écrit dans le fil Intrada sur Shattered qui ressortira prochainement chez Intrada :

J'ai réécouté l'album de 1991 hier soir et parcouru le film de Wolfgang Petersen rapidement par la même occasion. La durée du score est relativement courte sur l'album (24 minutes) mais donne une représentation générale honnête. L'album met surtout en avant les passages où les synthés et l'orchestre sont combinés. Le film donne lui à entendre des passages de suspense orchestraux plus nombreux (lors de conversations par exemple), voire quelques accents horrifiques (lors d'un flashback notamment) et quelques autres passages plus pêchus avec orchestre/synthés (durant la course-poursuite). Il y a beaucoup de waterphone dans ce score, il y a aussi un son que j'ai entendu dans quelques scores mais dont je ne connais pas le nom de l'instrument. On l'entend dans Temple of Doom par exemple, comme un petit son tournoyant.
Je pense que certains morceaux du disque sont raccourcis par rapport aux versions film, celui du final Dan's Memory Returns notablement, car sur l'album il s'achève sur un fondu. M'étonnerait pas que le score avoisine les 50 minutes en version complète.

Le programme du Milan n'est pas exactement dans l'ordre du film, j'imagine pour varier les ambiances durant l'écoute, mais je pense qu'un reséquençage chronologique permettrait de mieux cerner la montée en tension tout au long de la partition. Le Milan présente deux points faibles à mon goût. D'abord, la trame dramatique : la succession des morceaux Dan's Memory Returns, Hacienda (virez-moi ça, tudieu !) et End Credits ne marchent pas du tout pour donner une conclusion satisfaisante. L'autre aspect, c'est le mixage, qui me semble bien meilleur dans le film, plus précis, tranchant et percutant. L'autre chose quelqu'un a pointé sur FSM et que je n'avais pas trop remarqué jusque-là, c'est que le morceau End Credits a un tempo rapide. Il faudrait que je compare la version album et la version film et voir s'il y a une différence.

J'ai aussi appris sur FSM que Badalamenti avait été engagé avant Silvestri (et avait au moins enregistré une version démo de son score).

Le film est sympa, distrayant avec son côté "intrigue de soap opéra traitée en thriller" mais surtout grâce aux trois interprètes principaux (Berenger, Hoskins, Scacchi). Il y a aussi une ambiance visuelle particulière pendant les "remontées" de souvenirs du personnage principal que je trouve intéressante.

J'ai vu ça sur FSM : le compte Instagram officiel d'Alan Silvestri a posté la pochette d'une prochaine version rallongée de The Clan of the Cave Bear. Étant donné l'aspect visuel de la jaquette, je ne pense pas que ça sortira chez Varèse mais plutôt La-La Land, Intrada ou Quartet.

Pas ma musique préférée du compositeur, même en ne prenant en compte que ses musiques 100% électroniques, mais elle reste sympa.

J'espère qu'on verra aussi dans les prochains mois et prochaines années des sorties de scores inédits du bonhomme, car il y en a toute une palanquée rien que dans les années 1980 et 1990.

Perso j'aime surtout la couv, j'ai le cd et le beau vinyle Varese , le score est sympa mais sans plus , une escapade synthétique du compositeur car j'imagine que le budget score devait être rikiki comparé a celui de la Guerre du feu de Sarde.
C'est amusant de constater que plusieurs des grands compositeurs que nous aimons ont tâtés au score synthé solo :
Horner , Elfman , Scott entre autres avec plus ou moins de succès .
Where the river runs black est une vraie réussite par exemple comparé a Vibes .

Pochette toujours aussi belle pour une BO vraiment anecdotique ,pour ma part. Je ne l'ai même pas en CD. Par ,contre mon 33 est carrément encadré.