Bon alors, camarade, la partoche de Kunio Muramatsu, qu'est-ce qu'elle vaut finalement à tes oreilles acuminées ?

À l'épineux dilemme, quasiment de rigueur en ce contexte sépulcral, consistant à zébrer d'entailles la formidable filmographie de Lalo Schifrin afin d'en extraire quelques morceaux élus, les sociétaires de Total Trax , ici dans sa version Fast déjà moribonde, ont répondu avec l'appui des classiques ...

Une amusoire de feu Snow que je déguste sans musser mon plaisir, écrite à une époque où X-Files était au mieux un songe invisible sur les contreforts du lointain horizon, et qui se pose du reste comme son antithèse fanfaronne, est le générique de T. J. Hooker . Non pas une série s'accrochant aux tal...

Peu chaut à la postérité que Mark Snow fût un compositeur à l'habileté plurielle, capable de bondir sans transpiration apparente d'un registre à un autre si on consentait à lui en donner l'opportunité — un sine qua non , hélas, guère fréquent. La bougresse avait édicté depuis un sacré bail qu'il res...

Les instruments effilés d'Atropos ayant parlé, The Mask of Sheba apparaît aujourd'hui comme la première révérence posthume à Lalo Schifrin. Peu eussent songé à décréter ad hoc cet obscur crapahutage télévisuel dans un enfer vert du pauvre ; mais quant à ce qui touche au domaine nous fédérant tous, f...

Pendant qu'on est sur le sujet, visionnage et écoute de Under Fire . Je n'ai pas d'autre mots ou de choses intéressantes et nouvelles à dire Vivement, pour reprendre la paire de vocables consacrés, le visionnage et l'écoute de What if... the Ghost Rider Stole Kamen Rider's Motorcycle ? , remède ind...

Ma réputation, tatouée de l'abject sceau de l'injustice ou pas le moindrement usurpée, étant ce qu'elle est, tout ce qu'UnderScores inclut de persifleurs aux yeux marécageux ne se privera pas d'insinuer que le plaisir des oreilles, supposé point névralgique de la dialectique musicale aux alentours, ...

"Bah, ç'aurait pu être bougrement plus calamiteux , maugréa le vieux Van Cleef, qui n'avait rien vu venir et titubait encore, quelque peu groggy, des suites du traître uppercut. Ç'aurait pu être Pirates of the Caribbean ..." L'exorde, mieux fourni à l'ordinaire, s'arrêtera cette fois là, ...

Cher Rata', j'ai dans l'espoir de te réchauffer lundi ;) Que voici d'affriolants prémices, maniés par Krull tel un sympathique hâbleur entendant bien faire monter la sauce et qui, dans le même essor, propulsera à son tour le mercure ! Les paris quant à l'identité de l'heureux score élu sont désorma...

Même si feu Lalo était rangé des voitures depuis fameuse lurette, probablement pour le meilleur après mûre cogitation (je me refuse à l'imaginer abâtardissant son style pour se conformer au goût frelaté du jour), l'annonce de sa mort ne m'en a pas moins ébranlé d'un rude coup. Les demi-dieux eux-mêm...

Je crois que je ne prends pas le bon médicament car cela me laisse de glace... Quel réquisitoire frigorifique ! Quelle défiance vérolée de gerçures ! Quel scepticisme confit sous un chapiteau de givre ! Heureusement, un illustre membre de la société française, conduit tout droit vers un nirvana sub...

Un jour viendra, sereines expectances sachons garder, où le camarade Rico parviendra à honorer ce genre de classique monstre d'une faconde au moins proportionnelle à celle, charnue, qu'il réserve plus volontiers à ses péchés point du tout mignons — des Sonic que l'acné juvénile balafre, des Star War...

Si un titre de film devait cristalliser plus éloquemment que tout autre le charme logorrhéique du vieux Van Cleef, C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule livrerait sans nul doute à Tais-toi quand tu parles une lutte féroce pour le trophée. Aux antipodes de cette escarmouche ...

Le temple, où nous fûmes si nombreux à sacrifier au recueillement qu'édictent les terribles yeux sculptés des idoles baignées des vapeurs tentaculaires d'encens, avait beau ne plus offrir depuis onze longues années que le triste spectacle de ses doubles battants enfouis sous un lierre impénétrable, ...

et The Scorpion King Deluxe de John Debney (wouhou!) Le sort, d'inclination taquine comme chacun sait, m'aurait-il grivoisement chatouillé des orteils sous la table, en décernant aujourd'hui une (plus si) prestigieuse Deluxe Edition à une musique dont la fantaisie m'avait saisi, à peine une semaine...

Honnêtement, j'ai du mal (bon, cela m'a sûrement fait rire entre 4 et 10 ans) avec l'humour surjoué et "trop", comme tes liens "Une baraque à tout casser" et "La Panthère rose". Gare à tes moustaches en fil de fer, le chat du Cheshire ! Nulle coquecigrue proférée mal à...

l'argent, il n'y en a plus. Il a été dépensé par Taylor White. A quoi, on ne sait pas encore trop. Elle a dilapidé jusqu'à l'ultime bas de laine pour un énième tatouage, je cuide. Vile gourgandine ! Comme si elle n'était pas déjà suffisamment éclaboussée d'encre comme ça... https://i.ibb.co/ycnQ3Gs...

Compagnons, face à ces raccourcis YouTube, escortés au mieux d'un chétif faisceau de monosyllabes, qui font soudain anarchiquement bombance, me voici contraint de diagnostiquer à notre infortuné Bobby-Boy un cas de "ratatouillisation" on ne peut plus préoccupant. Réussirons-nous à le guéri...

Je parie que tu l'as saisi au vol hier soir sur Arte, celui-ci, non ? Excellente initiative au bénéfice d'un western de la meilleure veine, mais souvent mis à l'écart, comme victime d'un geste conditionné, alors que je ne le place qu'à une ou deux encablures, pas davantage, du mythique quintet de ch...

Pudique, oui... Je devine malgré tout un truc pas net dans ces histoires d'abeille et de butinage de fleur... :mrgreen: Sinon, dans ce film, y'a aussi quelques alligators tout sauf misonéistes, qui ne diraient pas non à un changement dans leur train-train culinaire... Tu peux être sûr que si je m'é...

C'est la fête à Carter ce lundi ! Déjà mis en images avec la chaste dextérité que l'on a pu vérifier dans la pièce d'à côté par ce vieux brigand de Krull, Adaptation se voit aussi gratifié d'un texte n'ayant rien de commun avec le service après-vente le plus besogneux — l'oeuvre également de l'inten...

Malgré les sonorités raboteuses de son nom de guerre et le penchant notoire dont il ne se départira vraisemblablement jamais pour les alouates tout de cuir et de tatouages bardés, notre plus qu'émérite Krull n'en demeure pas moins une âme délicate et sensible. Il le démontre aujourd'hui encore avec ...

Per Un Pugno Nell'Occhio (1965 / Francesco De Masi) [J'ai évidemment acheté ce titre au moment de sa sortie [love] ] Pour celui-ci, au demeurant fort sympathique dans ses élans "morriconiens" déjà inévitables en 1965, équidistants de la gaudriole colorée et des six-coups cracheurs de feu,...

Le vieux Van Cleef acquiesce sentencieusement de son côté, autant pour ce feeling qualifié de seventies avec les frémissements lascifs du fin gourmet que pour ces effluves ébouriffés de serial bourlinguant au milieu des fougères. Maintenant que j'y pense, je viens d'énumérer là les points forts du r...

Un gros morceau, en effet, que ce U-Turn, film et musique sans distinction. Grâce à notre Rico, dont il faut bien avouer que le bagage béophile est inversement proportionnel au nombre de ses printemps ici-bas, je me les recoltinerais volontiers tous les deux.