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La recette ne paye pas de mine mais dénote une réelle habileté, entre éléments modernes, effets sonores cocasses et évocation par petites touches (de clavecin notamment) du baroque. Divertissant donc, même si on regrette quelques épaisseurs et surtout que ne s’y développe pas une authentique tendresse pour les personnages.
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Les réalisateurs Alexandre Charlot et Franck Magnier retrouvent leur compositeur fétiche pour la nouvelle pépite du cinéma français (^_^). La musique est souvent mâtinée de sonorités plus contemporaines, ce qui prend évidemment sens vu l’histoire du film. Hélas, la mayonnaise ne prend pas forcément toujours, tournant même parfois à l’aigre.
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L’humour, la verve sont indéniables, mais le ton de comédie forcé (qui laisse présager un film faible) a fini par m’irriter, accentué par un rendu « home studio » peu engageant. J’aurais préféré une approche plus au premier degré, et historiquement accentuée pour décrire le faux Empire russe de 1860 du film.
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Azaria s’amuse bien en mariant éléments pseudo-baroques (clavecins et cordes) et un langage musical d’aujourd’hui. Le thème principal fait le café, les divers motifs aussi… Peut-être qu’avec des arrangements plus sophistiqués et un mixage moins tapageur, j’aurais eu plus de plaisir à l’écoute.
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J’ai toujours apprécié le travail d’Azaria sur les films auxquels il a participé jusqu’à présent. Et là encore, sans être révolutionnaire, son style, hybridation entre orchestre et synthé, reste frais et agréable. Même si c’est parfois un peu laborieux, avec parfois un temp track du David Arnold de ces dernières années, ce Larbin sait mettre du cœur à l’ouvrage.
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Les comédies françaises à concept sont de plus en plus grotesques. Azaria ouvre son score avec un thème vraiment étrange et persiste et signe dans le genre. Du coup, on se retrouve avec du rarement écouté et de très bonnes choses. Il fallait le faire avec un sujet pareil ! Du coup…
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