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D’abord un cabinet des curiosités elfmaniennes qui nous invite à soulever une à une les poupées gigognes d’une inspiration frénétique bien connue, ensuite un atelier d’horlogerie percussive, intense, dynamique et foisonnant, et finalement une courte pièce portée par un ensorcelant chœur de femmes : toute la magie du compositeur est là.
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Ce bon Danny Elfman n’est évidemment pas le premier, et encore moins le dernier, à nous offrir un concerto pour percussions. Mais la particularité de celui-ci, mais aussi de l’autre pièce, est d’être souvent assez cinématographique. Ce compositeur pourrait envisager une belle carrière dans le cinéma. Et en plus, comble du bonheur, il existe un CD !
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Loin de se la péter cérébral, Elfman profite des libertés du concert (et de sa notoriété) pour laisser jouer le petit Danny, celui qu’on aime, avec tous ses jouets et percussions. D’un style « John Adams qui aurait mangé un clown » à des textures plus sombres et personnelles (Are You Lost?), que de plaisir !
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Il m’aura fallu pas moins de trois écoutes pour appréhender l’architecture riche et complexe de ce concerto. Mais c’est Wunderkammer qui m’accroche (paradoxalement plus incisif et déjanté). La dernière pièce change constamment de tonalité et de gamme, nous ramenant aux belles heures de Dolores Claiborne. Feel good (and challenged).
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J’y suis allé à reculons, de peur d’une musique trop concrète, trop confidentielle… Et j’ai été rassuré dès le début ! C’est bien du Elfman, qui s’amuse, qui tente des trucs. J’ai écouté ça de bout en bout, sans me lasser. À découvrir !
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