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Titre typique de la MBR touch, cette Gwendoline fermement ancrée dans les années 80 ne manque pas de mélodies mais a bien du mal à séduire, même si les admirateurs de Bachelet se réjouiront de trouver là les airs du futur En l’an 2001. La plus explicite Soubrette 70’s est presque plus attirante, et le court instrumental OK Chicago déchire !
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Je zappe l’histoire du recyclage (un geste très écolo) pour me concentrer sur la musique. Même si ça gratte parfois les tympans (les 80’s), le compositeur fait preuve d’une telle générosité qu’il emporte l‘affaire. Alors certes, ce n’est pas un indispensable, mais je trouve l’ensemble très attachant. Et OK Chicago clôt le CD dans un feu d’artifice groovy.
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Au nord, c’étaient les cochons. Souvenirs du Biactol, des magazines dissimulés, de la variété sirupeuse des années 80. Bachelet caresse les clichés clivants de la B.O. érotique, plus quelques fantaisies « Yik-Yak » : j’ai fermé les yeux avec un plaisir non coupable, à l’écoute d’un film qui, au vu des critiques, n’exista jamais.
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Cette Gwendoline a le charme suranné des boites à rythmes 80’s qui ne prennent pas le dessus sur les efforts mélodiques. Ici, les synthés sont accompagnés d’incantations antiques aux syllabes incompréhensibles (un des thèmes sera repris pour sa chanson En l’An 2001). Bref, c’est du Bachelet Moroderisé (mais pas désagréable). Feel good.
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Par le réal d’Emmanuelle. Autant vous dire que je me suis rué au cinoche à l’époque. Car oui, j’avais le droit ! Jaeckin retrouve Bachelet qui en profite pour créer des thèmes qu’il développera ensuite en chansons (Flo et En l’an 2001). C’est frais, gentillet, et complété par quelques extraits de La Soubrette Perverse.
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