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Le talent incontestable de McKenzie, orchestrateur émérite et compositeur méritant, ne suffit pas à faire oublier le recours à (d’excellents) samples mais la douceur chaleureuse qui s’en dégage ravira sans doute les fondus de l’esprit de Noël. On peut tout de même préférer son Blizzard de 2003. Et moi, je retourne au Violent Night de Dominic Lewis.
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McKenzie succède à Maurice Jarre et Randy Miller dans l’illustration des aventures du renne Fringant. Après bientôt 40 ans de carrière, le compositeur a su développer un univers musical élégant et sensible. Alors oui, c’est beau, mais ça manque de clochettes et autres joyeusetés propres à Noël. De McKenzie, je recommande son très joli Blizzard.
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Le mince budget a contraint McKenzie d’utiliser un orchestre synthétique (cordes, bois), accompagné d’un piano, de flûtes et d’une harpe. L’expérience du compositeur est cependant bluffante. La qualité d’écriture permet d’apprécier ce récit musical de Noël tout en tendresse malgré cela. Une gageure.
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Bien sûr, c’est du tout synthé, mais c’est joli tout plein : des claviers cristallins, un piano chaleureux ou mélancolique, des mélodies qui sentent le pain d’épice, des reprises de circonstances. Pour ma part, je regrette qu’on n’ait pas donné une chance à ce compositeur de briller sur des projets plus ambitieux.
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À défaut d’orchestre, McKenzie épure sa palette pour un score « de Noël » jouant principalement sur les timbres (délicatesse du piano) et l’harmonie (celle de la musique et celle des cœurs). Point de mélodie immortelle sur ce traîneau, mais un ensemble très cohérent, enveloppant et constamment touchant car tout en douceur.
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Enième adaptation des aventures de Prancer. Alors c’est mignon, pas trop mal foutu mais… j’ai écouté ça en faisant mes décos de Noël et j’ai été obligé de vite changer (pour l’album d’Ella Fitzgerald) : j’étais en train de m’endormir.
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