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Bien plus générique et sentimentale que celle de Davis, la musique du duo est aussi plus dans l’air du temps – boucles de cordes, basses grondantes… Dire que tout ceci n’est pas entraînant serait mentir. Dans ses limites, le score est soigné, et la recherche d’émotion constante.
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En guise de résurrections, les compères Klimek et Tykwer nous offrent plutôt un enterrement triste et bruyant. Ce n’est donc pas gênant si l’on nous vend la chose sur CD-R. Don Davis peut dormir tranquille, la concurrence n’est pas là. Cela dit, si vous avez des spots lumineux et de l’ecstasy, vous allez vraiment kiffer le second disque !
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Si l’on est (vraiment) trèèès loin de la sophistication et de l’ampleur du travail de Don Davis, Klimek et Tykwer s’en inspirent ouvertement. Leur écriture est cependant bien différente, lorgnant parfois plutôt vers Tron Legacy. L’ensemble s’avère intéressant malgré sa simplicité.
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Klimek et Tykwer essaient de mettre leurs petits pieds dans les pas de géant de Don Davis. Voulant émuler la signature musicale des scores de la trilogie (cordes urgentes, cuivres en écho, fusion électro), le duo se perd souvent en de bien vaines agitations qui peinent à susciter l’enthousiasme. Pas déshonorant mais anecdotique.
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Ce Matrix-là n’est pas vraiment une suite, plutôt une mise en abîme. Il manque une sœur, quelques acteurs, et Don Davis. Le duo reprend les gimmicks musicaux, bien sûr, mais insufflent aussi leur style, et le résultat est très loin d’être inintéressant, accouchant même ça et là de beaux morceaux de bravoure. Tout comme le film.
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