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Terriblement bouleversé par le film de Spielberg, Williams aborde le sujet avec beaucoup de pudeur, évitant l’écueil du mélodrame pour livrer une partition à mi-chemin entre folklore juif et musique de concert, sans jamais forcer sur le pathos mais toujours avec une émotion sous-jacente à la fois digne et pure. Un tour de force, comme on dit.
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Une œuvre charnière autant pour Spielberg que pour Williams qui, de sa belle écriture, signait ici une partition concertante plus retenue qu’on pourrait le croire, jamais bêtement larmoyante ou apitoyante mais au contraire subtilement émouvante et digne. Les apports de cette nouvelle édition sont, eux, anecdotiques par rapport à l’album original.
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Quelle que soit la version, j’ai toujours été mal à l’aise avec le registre très lyrique choisi par Williams pour illustrer le film. C’est ma limite. Je comprends le choix et qu’on y adhère, voyant là l’abandon à une émotion sincère et simple. Pour moi c’est impossible, c’est une musique beaucoup trop confortable.
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C’est rigolo : à force de racheter toutes les rééditions de Williams, même sans réelle plus-value comme celle-ci ou Soldez Ryan, le béophile finira bien par avoir une belle collec’ avec toutes les tranches de CD bien harmonisées pour faire joli sur l’étagère. Merci La-La Land. Ou pas.
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Quelle merveille… Un vrai cadeau que cette nouvelle édition à tomber par terre. Là on est vraiment dans le très haut niveau. Jewish Town m’arrache systématiquement des larmes. « On peut mettre 7 étoiles ? » demande le gars pénible.
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