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Pour ce documentaire sorti en 2015, Benjamin Wallfisch nous dévoilait une facette inédite chez lui, celle d’un compositeur doté d’une grande sensibilité qui infuse une partition au lyrisme direct mixant une petite formation orchestrale et des éléments folkloriques africains (essentiellement des voix). Très agréable, sans être mémorable.
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C’est une musique posée, qui évoque parfois le style de Patrick Doyle, que nous propose ici un Wallfisch qui n’est jamais aussi intéressant que lorsqu’il officie seul. La mélodie principale, chaleureuse, est séduisante et les développements aux cordes profondes font leur effet, même si d’autres par ailleurs s’avèrent un peu trop convenus.
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Ça a l’air de bien commencer. Je me dis pourquoi pas, jusqu’à que l’armada du scoring moderne pointe un peu trop son nez à mon goût. C’est très larmoyant, sans véritable finesse, mais ça se laisse écouter si on n’est pas trop regardant.
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Très adorable partition mêlant orchestre, world music et quelques touches plus pop-rock, sa force réside essentiellement dans son thème principal, mélodieux, doux sans être mièvre. Plusieurs passages adoptent un style RCP prononcé (vocalises, nappes doublant cordes ou cuivres). Divertissant et très accessible, proche de certains scores de Shapiro.
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Pour ce documentaire consacré à un personnage haut en couleur qui a voué sa vie aux orphelins, Wallfisch met du cœur à l’ouvrage et du cœur tout court dans sa partition. Louvoyant entre un Elfman sautillant et un Zimmer éthéré, Wallfisch se cherche encore un peu mais s’affirme aussi tout doucement. Une œuvre sincère.
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