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L’expérimentation synthétique extrême conçue en 1979 par David Shire annonçait déjà tout un pan de la musique électronique de la décennie suivante, ett même si Coppola, effrayé par la radicalité du procédé, a finalement opté pour une approche plus mesurée, la découverte de cette partition exigeante s’avère tout à fait fascinante.
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Elle ne titillera vraisemblablement que les plus curieux et, parmi eux, les moins allergiques aux sonorités synthétiques de l’époque. Mais c’est une vraie découverte que cette proposition d’ambiances désincarnées dont on n’hésitera pas à affirmer qu’elles ont des années d’avance sur certaines tentatives de la décennie suivante. Fort intéressant.
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Musique expérimentale pour l’époque, apparaissant aujourd’hui inévitablement datée, mais dont la sécheresse et la relative monotonie aurait apporté un contraste fort aux images baroques de Coppola, jusqu’à cette version synthé de la Chevauchée des Walkyries. L’audace de Shire, son envie d’explorer forcent l’admiration.
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« Z’auriez pas un Shire rejeté à tout hasard ?
– Ah si ! Z’allez voir, il est franc du collier c’uilà ! Un peu agressif mais vous verrez qu’à côté, le Carmine c’est du pipi de chat !
– Ça tombe bien, faut que j’me réchauffe les étiquettes ! »
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Petit trésor archéo-béologique dans lequel on ne trouve qu’une musique synthétique typique eighties, par moment sympathique, mais clairement dépassée. Il aurait fallu voir avec les images pour réellement comprendre le rejet.
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La simple valeur patrimoniale de cette édition (livret inclus) mérite 5 étoiles… Mais l’appréciation de la musique seule sera très variable selon les sensibilités. Bidouillage électrique qui annonce la déferlante synthétique de la décennie suivante. Difficile pourtant de rester insensible à son pouvoir évocateur et hypnotique.
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Parfois, je me demande ce qui peut bien pousser un label tel que La-La Land à éditer de tels trucs… Bon, pour faire court, c’est assez insupportable et très très daté. Méchamment mauvais.
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