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Cher Pino, que voici venir grâce à Music Box un bon cru qui plus est totalement inédit ! Un thème délicat et minimaliste sert de colonne vertébrale à cette partition dépouillée, entretenant une frontière poreuse entre l’inquiétante étrangeté du thriller et la beauté simple du duo récurrent mariant harpe et piano tout au long de l’écoute.
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Etrange disque, partagé entre deux chansons pop tellement eighties que j’ai été immédiatement terrassé par un frisson nostalgique, et beaucoup de piano seul, prouvant que Donnagio est loin d’être manchot lorsqu’il s’agit de tisser une ambiance par la mélodie. Un petit score pour l’histoire, un grand plaisir pour l’ami de Pino.
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Si vous appréciez le pendant pop de Donaggio, cet album est fait pour vous. Langueur amoureuse caressante, pièces pour petit ensemble (harpe, piano, bois, cordes, synthés) pleines de doutes et nourrissant une tension romanesque flirtant avec le glauque. Toujours hautement mélodique dans son économie de moyens, l’écoute est un plaisir.
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L’élégance toute mystérieuse de la musique de Donaggio frappe encore, peut-être un peu plus « nue » que d’habitude, mais le thème central, minimaliste, souvent porté par le piano, est habile et très malléable. Pas indispensable, à moins d’être un fan pur et dur de Donaggio, cette partition recèle néanmoins de solides qualités.
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