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Beaucoup de clichés, certes (comptine maléfique, glissandi de cordes…), mais Wallfisch n’a heureusement pas délaissé pour autant les développements thématiques, offrant un équilibre rarement atteint par les scores horrifiques de notre époque. L’album est bien trop long (88 minutes quand même), mais on ne va pas pour autant faire la fine bouche !
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Il y a longtemps qu’on n’avait pas goûté une épouvante musicale aussi généreuse et contrastée, jouant bien entendu allègrement sur un matériau sonore (orchestre, électro, voix d’enfants sur une berceuse anglaise) manipulé mais ne négligeant en aucun cas le pur aspect mélodique. Le Wallfisch le plus convaincant de l’année.
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Wallfisch ayant fait forte impression avec A Cure For Wellness, les attentes étaient hautes pour cette nouvelle exploration de l’horreur cinématographique. Donnant plus dans l’ambiance que dans la narration, l’ensemble, paradoxalement insipide même s’il est pioché en haut, provient du même panier que tous les films d’horreur contemporains.
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Une impression d’occasion manquée : le thème principal, réussi, s’avère excellent dans ses passages les plus mélancoliques et concertants (piano solo), mais c’est tout le reste qui plonge l’auditeur dans l’ennui. Les passages horrifiques se veulent perturbants (chœurs d’enfants) mais se résument à des jump scares bruyants et répétitifs.
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Le ton est donné dès le début de l’album avec cette comptine chantée suivie d’un piano (valse lente) bien mystérieux. L’atmosphère de malaise est très bien rendue tantôt par un jeu d’écriture minimaliste et thématique tantôt par une frénésie atonale et orchestrale de rigueur pour ce genre de production. La musique… flotte… elle aussi.
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