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C’est un bien bel écrin aux accents tragiques que Lemonnier à ciselé, et on ne peut que se ravir à l’écoute de ces cordes soyeuses et de ce piano cristallin. Il est cependant difficile de s’y plonger entièrement, l’album mélangeant cavalièrement le score avec des musiques de source et des chansons qui interrompent l’expérience plutôt que de l’enrichir.
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Quelques morceaux d’époque, un tango maison, et une musique dramatique pour piano et cordes, (é)mouvante, le plus souvent tourmentée et inquiète, qui donne la sensation de ne jamais pouvoir se poser, se rasséréner. Bravo.
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Une demi-heure, incluant deux morceaux au parfum de source music, composée de plages souvent très courtes, donc frustrantes, dont l’émotion dominée par un piano et des violons se déploie quelque part entre le Philip Glass de The Hours et la sentimentalité d’un Velázquez.
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Sans être follement original, le score composé par Lemonnier ne demande qu’à être écouté et envoute par ses mélodies et arrangements efficaces et jamais « trop ». Une belle réussite en ce qui concerne mes oreilles, grâce aux mélodies pour lesquelles le piano et l’orchestre ne forment qu’un.
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La guerre, c’est moche. Mais la musique d’un film centré sur le retour d’un poilu, ça ce n’est pas moche. Jérôme Lemonnier fait appel à un orchestre formé essentiellement de cordes, soutenues par un piano nostalgique. C’est simple, grave, tragique même. Et donc, beau.
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