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Si elle ne manque pas de panache, avec ses chœurs emphatiques, ses orchestrations claires et définies et son évidente volonté de donner dans l’épique, la partition de Tuomas Kantelinen n’évite pas pour autant les clichés élimés, des pleureuses ethniques éplorées aux ostinati stéroïdés.
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Une légende qui envoie du pâté, mais de l’industriel, peu appétissant au premier abord et très vite carrément indigeste. Ah ? On me dit qu’il ne s’agit pas de manger mais d’écouter… Le concept de malbouffe est décidément partout.
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Le disque ne se résume pas à un catalogue de la musique de péplum moderne. Mais il en faut, du courage, pour guetter les passages symphoniques réussis entre deux rafales de percus et trois plaintes de pleureuses orientalisantes.
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D’un côté, je trouve ça inintéressant au possible, et de l’autre, pas désagréable à écouter. Très franchement, c’est complètement dispensable, mais ça a le mérite de débourrer quand il le faut et d’être assez mélodieux.
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C’est sans doute parce qu’il est consacré à un demi-dieu que le score est à demi orchestral, à demi énergique avec des demi-idées à moitié développées. En demi-teinte donc.
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Il y a des scores plutôt bien écrits, bien orchestrés, qui bizarrement ne font pas mouche. Et la musique du dernier Harlin fait partie de cette catégorie. La faute à un trop grand classicisme ou alors trop souvent déjà entendu ? Allez savoir.
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Accusez-moi si ça vous chante de me complaire dans un passéisme blême, mais je préfère cent fois le tintamarre cuivré du péplum façon Cinecittà à cette ode pâlichonne au fils de Zeus.
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Jouissant d’une certaine estime, Kantelinen réussit à imposer un score aux doux accents orientaux, un peu planant, agrémenté de vocalises féminines. Si certaines pistes décollent, elles tournent vite à la bourrinade. Pfff…
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