D’un côté, un beau thème très chaleureux, des chœurs divins et cette ambiance feutrée née des étrange sonorités des synthés. De l’autre, ces mêmes synthés archi-vieillots, beaucoup trop présents et pas toujours très bien utilisés.
La sonorité cotonneuse de l’EVI, le soyeux des cordes et l’apparition ponctuelle d’un chœur baigne ce conte de Noël dans une douceur onirique tout à fait appréciable et charmante. Une jolie surprise pour les fans de Jarre.
Bon ok, c’est bientôt Noël. Bon ok, c’est composé par Maurice Jarre. Mais est-ce que c’est vraiment suffisant pour sortir ce score tout juste passable et blindé de synthés du plus mauvais effet ? Pour les aficionados de Jarre. Ou les masos.
Foin de grelots joyeux pour ce conte de Noël, que Jarre s’amuse à saupoudrer de ses synthés eighties. Le résultat est un brin fastidieux, malgré, çà et là, d’appréciables montées d’inspiration et ruptures de ton.
Si les mélodies sont un atout majeur du score, l’esthétique retenue par Jarre constitue un affront pour mes oreilles : ces sonorités synthétiques hideuses sont rédhibitoires dès qu’elles s’invitent dans la partition, c’est-à-dire souvent.