En faisant mon "inventaire" de la collection Chandos Movies pour voir ce qu'il me manquait, j'ai réécouté quelques disques du label anglais.Dont les trois volumes de Ralph Vaughan Williams.
En parcourant le livret j'ai vu que ce dernier a composé sa première musique de film à...68 ans. Même s'il est crédité d'un téléfilm sur IMDB juste quelques années avant. Le contexte particulier de l'époque y est pour beaucoup. L’Angleterre venait d'entrer en guerre contre l'Allemagne. Nous sommes en 1940. Et Muir Mathieson qui était directeur de la musique au ministère de l'information travaillait sur un film de propagande, 49ème parallèle, destiné aux Américains pour les pousser à entrer plus vite en guerre. A la recherche d'un compositeur il demanda à Vaughan Williams, qui lui "déprimait" de ne pas pouvoir aider plus son pays. Mathieson réussi à le convaincre en lui montrant comment le cinéma pouvait parvenir aux objectifs pour lesquels il luttait. Et c'est ainsi que R.V. Williams commença à travailler pour le cinéma et composera encore pour une vingtaine de films.
Je voulais savoir si à votre connaissance, d'autres compositeurs sont venus très tard au cinéma.

Quant à moi il me manque encore une dizaine de titres de cette collection et je ferais bien de me dépêcher car certains sont déjà épuisés. Heureusement pour moi ce n'est pas le cas pour les cd's qui me manquent.

C'est que le cinéma parlant est apparu alors que Vaughan Williams avait près de 60 ans, quand sa carrière était largement faite et qu'il avait peu de raisons de chercher une reconnaissance publique ailleurs que dans les salles de concert... sauf pour les raison que tu évoques. Les compositeurs né plus tard on pu "naturellement" considérer ce médium comme un moyen de travailler.

Oui , pas évident de trouver un compo classique qui aborde la musique de film sur le tard, même les Russes ont tatés assez tôt dans leur carrière du cinéma de propagande soviétique (en même temps ils n'avaient pas toujours le choix).

-Salut camarade, le Petit Père veut un accord en si-bémol pour débuter sinon c'est la Si-bérie.

Florent Schmitt (1870-1958) a composé sa première musique de film à l'âge de 53 ans: Fonctionnaire (1923) sur lequel je n'ai aucune information puis Salammbô qui est un film franco-autrichien réalisé par Pierre Marodon et sorti en 1925. Elle avait bénéficié d'une sortie en CD. C'est moins tard que Vaughan-Williams mais quand même. Sauf que Schmitt n'en composa que très peu, trois au total si mes informations sont exactes...

Hugo Alfven (1872-1960), compositeur suédois, a également très peu composé pour le cinéma, mais tardivement d'après mes sources: "Synnöve Solbakken en 1934, à l'âge de 64 ans et Mans kvinna en 1945. Il a aussi mis en musique Singoalla qui est un film français réalisé par Christian-Jaque en 1949. Il est toujours possible qu'il ait composé de la musique de film plus tôt mais non mentionné dans ses différentes biographies et catalogues.

Janus a écrit :Florent Schmitt (1870-1958) a composé sa première musique de film à l'âge de 53 ans: Fonctionnaire (1923) sur lequel je n'ai aucune information puis Salammbô qui est un film franco-autrichien réalisé par Pierre Marodon et sorti en 1925. Elle avait bénéficié d'une sortie en CD. C'est moins tard que Vaughan-Williams mais quand même. Sauf que Schmitt n'en composa que très peu, trois au total si mes informations sont exactes...

Hugo Alfven (1872-1960), compositeur suédois, a également très peu composé pour le cinéma, mais tardivement d'après mes sources: "Synnöve Solbakken en 1934, à l'âge de 64 ans et Mans kvinna en 1945. Il a aussi mis en musique Singoalla qui est un film français réalisé par Christian-Jaque en 1949. Il est toujours possible qu'il ait composé de la musique de film plus tôt mais non mentionné dans ses différentes biographies et catalogues.

Tiens,un fantome

Je ne sais pas si c'est le plus âgé mais Camille Saint-Saëns est le premier compositeur de renom à faire une musique de film et cela à 73 ans pour L'Assassinat du duc de Guise en 1908.
Bien entendu comme il s'agit de cinéma muet la musique était joué directement pendant les projections.

lonely wolf a écrit :Tiens,un fantome

Un ectoplasme que j'aurais gratifié dans la seconde de l'étreinte amicalement osseuse de mes bras s'il avait possédé quelque substance... Comment vas-tu, Janus, sacrée vieille fripouille ? J'ose espérer que tu ne vas pas te contenter d'un passage éclair parmi nous, puis disparaître derechef dans j'ignore quel vortex de brouillard et de poussière. UnderScores a plus que jamais besoin de ton érudition offerte à toutes les porosités, contrepoids salvateur au récent réveil du Zimmeroïde dont le ténébreux césarisme, que je vais finir par croire éternel, nécrose tout sur son passage ! Les deux James, Herbert et Bond, couverts de purulentes estafilades, en sont les derniers et pitoyables témoins.

Lee Van Cleef, bientôt bon pour la casse, a écrit :Les deux James, Herbert et Bond

Heu... ça se voit, là, que j'ai dernièrement exhumé de mes étagères les réjouissants pulp horrors de James Herbert ? Je crains que oui... Pauvre Frank ! Comme si le terrible Hans ne s'était pas déjà suffisamment acharné sur sa dépouille...

Effectivement, il n'est jamais trop tard pour ne pas se tromper. Par exemple entre ces deux célèbres personnages : James West et Herbert West !

Me voici rassuré, Lee s'emmêle aussi les pinceaux de temps en temps.

Lee Van Cleef a écrit : Comment vas-tu, Janus, sacrée vieille fripouille ? J'ose espérer que tu ne vas pas te contenter d'un passage éclair parmi nous...

Je vais bien merci...il est vrai que j'ai perdu l'habitude d'écrire ici, mais je lis toujours quelques fils et quelques articles (sur Underscores) que je choisis au hasard le plus souvent.

Janus a écrit :mais je lis toujours quelques fils et quelques articles (sur Underscores) que je choisis au hasard le plus souvent.

S'en remettre à une providence supposée divine plutôt qu'à un complexe aréopage de compas de navigation exsude un charme incomparable ! Mieux vaut néanmoins avoir l'estomac arrimé avec de grosses cordes de chanvre. Car l'on se fourvoierait dramatiquement de partir du principe que le hasard ne peut que nous vouloir bonheur et félicité.

très juste!