J'avais été très impressionné, à l'époque de sa diffusion sur Arte, par Made in Britain, mais n'est plus revu depuis de films de Clarke. L'envie ne manque pas, mais le temps, peut-être, et l'hiver qui me pousse à me réfugier dans les replis cotonneux et doux du fantastique à papa, plutôt que d'aller me racler les semelles sur le bitume briton. God save the Queen !

Bonjour à tous,

N'ayant pas trouvé de topic fourre-tout, je me permets de poser ici cette question : quel DVD me conseillez-vous entre ces deux là ?





PS : Y aurait t'il une âme charitable pour m'expliquer comment insérer plus simplement des images jpg (ou autres) dans les messages ?

Je pense que les deux utilisent un transfert identique, donc, prends le moins cher !

Wyatt Earp a écrit :Je pense que les deux utilisent un transfert identique, donc, prends le moins cher !

Merci Shériff, m'en vais le commander de ce pas.

"Le Chat Potté" avec les enfants. Classique et marrant, sans plus. Une musique qui lorgne vers le Zorro de Horner.
MAIS ! il y a dans ce film un chat qui fait trois apparitions de 2 secondes à HURLER de rire ! Ce fût mon cas, et c'est depuis un running-gag à la maison.

Bon, je suis pas le seul mec comme ça, mais Conan le Barbare, de John Milius, c'est pas rien pour moi. Il paraît même qu'on est une espèce de secte qui voue un culte incompréhensible, aie-je lu, je crois, un jour dans les inrocks, qui s'y connaissent, laissons leur ça, en cultes incompréhensibles.
Donc, j'avais bien noté les avis de quelques critiques, auteurs ou amis qui, les yeux en sang, nous prévenaient de l'abominable naufrage du Conan de Marcus Nispel.
N'ayant donc pas vu la chose en salle, je le regarde ce soir en DVD.
Eh j'avoue que je suis un peu embêté, parce que j'ai pas trouvé ça si atroce que ça. La musique, c'est un genre de record mondial de la pire bande originale, c'est indiscutable.
Le film... J'ai trouvé ça assez interminable, épouvantablement mal joué (oui, oui, souvenez-vous que Stephen Lang peut être très mauvais ), on a même l'impression que les acteurs ont fait un genre de concours pour voir qui pourrait aller le plus loin dans les roulements d'yeux et les froncements de sourcils avant que le réalisateur remarque un truc, le scénario rivalise avec la musique dans la nullité, mais malgré tout, ce n'est pas cheap, il y a des idées dans les costumes, les décors, qui m'ont souvent flatté l'oeil, je trouve que le monde Hyboréen est palpable, les paysages se succèdent au grès des séquences dans un feuilletage feuilletonesque pas désagréable. Momoa est pas mal du tout, et je préfère encore regarder ça que Transformers 3, si, si. La mise en scène n'est pas si mauvaise, ça reste du filmage à peu près compétent du niveau d'un Ratner,d'un Chuck Russel, Renny Harlin ou d'un Peter Hyams en petite forme. Je m'attendais à un truc vraiment honteux à tous les niveaux, façon Mulcahy au bout du rouleau.
Si on tente la moindre comparaison avec le film de Milius, je crois que le cerveau se débranche automatiquement. Mais en soit, dans le genre Blockbuster made in 2011, ej trouve que c'est un produit moyen, pas scandaleux. Peut-être aussi que c'est tellement médiocre, que ça me laisse intact le souvenir de Milius, de Schwarzenneger, des lectures de Howard aux éditions Néo, des Bd de Roy Thomas et John Buscema et Alfredo Alcala, et que du coup, ça me rend un peu imperméable au truc de Nispel.
Comme quoi, quand on attends rien du tout, on peut pas être déçu.

Comme quoi, quand on attends rien du tout, on peut pas être déçu.[/quote]

CELLE LA IL FAUT L'ENCADRER

Si tu veux, mais je t'enlève les fautes d'abord:

" Quand on n'attend rien, on ne risque pas d'être déçu."
Voilà. Tu le veux en rose ?

Pierrebrrr a écrit :Bon, je suis pas le seul mec comme ça, mais Conan le Barbare, de John Milius, c'est pas rien pour moi. Il paraît même qu'on est une espèce de secte qui voue un culte incompréhensible, aie-je lu, je crois, un jour dans les inrocks, qui s'y connaissent, laissons leur ça, en cultes incompréhensibles.
Donc, j'avais bien noté les avis de quelques critiques, auteurs ou amis qui, les yeux en sang, nous prévenaient de l'abominable naufrage du Conan de Marcus Nispel.
N'ayant donc pas vu la chose en salle, je le regarde ce soir en DVD.
Eh j'avoue que je suis un peu embêté, parce que j'ai pas trouvé ça si atroce que ça. La musique, c'est un genre de record mondial de la pire bande originale, c'est indiscutable.
Le film... J'ai trouvé ça assez interminable, épouvantablement mal joué (oui, oui, souvenez-vous que Stephen Lang peut être très mauvais ), on a même l'impression que les acteurs ont fait un genre de concours pour voir qui pourrait aller le plus loin dans les roulements d'yeux et les froncements de sourcils avant que le réalisateur remarque un truc, le scénario rivalise avec la musique dans la nullité, mais malgré tout, ce n'est pas cheap, il y a des idées dans les costumes, les décors, qui m'ont souvent flatté l'oeil, je trouve que le monde Hyboréen est palpable, les paysages se succèdent au grès des séquences dans un feuilletage feuilletonesque pas désagréable. Momoa est pas mal du tout, et je préfère encore regarder ça que Transformers 3, si, si. La mise en scène n'est pas si mauvaise, ça reste du filmage à peu près compétent du niveau d'un Ratner,d'un Chuck Russel, Renny Harlin ou d'un Peter Hyams en petite forme. Je m'attendais à un truc vraiment honteux à tous les niveaux, façon Mulcahy au bout du rouleau.
Si on tente la moindre comparaison avec le film de Milius, je crois que le cerveau se débranche automatiquement. Mais en soit, dans le genre Blockbuster made in 2011, ej trouve que c'est un produit moyen, pas scandaleux. Peut-être aussi que c'est tellement médiocre, que ça me laisse intact le souvenir de Milius, de Schwarzenneger, des lectures de Howard aux éditions Néo, des Bd de Roy Thomas et John Buscema et Alfredo Alcala, et que du coup, ça me rend un peu imperméable au truc de Nispel.
Comme quoi, quand on attends rien du tout, on peut pas être déçu.

C'est sûr que c'est un peu moins nul que Les Immortels.

Carrément ? Parce que mine de rien, j'ai quand même trouvé ça vraiment pas bon, Conan, que les choses soient claires. Le pire, c'est certainement le désinvestissement emotionnel total que l'on éprouve à l'égard des personnages. Et de ce point de vue là, j'imagine que Les Immortels doit effectivement tenir la dragée haute à Conan. Non, Conan, pour résumer, j'ai trouvé ça quand même assez pro. Quand on songe que cette chose a eu une sortie mondiale, et qu'aux States, Solomon Kane attends toujours une sortie, les voies de la ditribution sont bien étranges.

J'étais sur un colline rocailleuse scrutant me semble t'il l'horizon longuement lorsque soudain apparu au loin faisant trembler la cime des arbres comme une masse sombre informe et translucide semblant jaillir du coeur des bois pour les surplomber et s'étendre jusqu'à couvrir de son ombre toute l'étendue sylvestre; le spectacle était si saisissant que j'esquissais effrayé un mouvement de recul alors que la chose se déroulait manifestement à des kilomètres de moi...

Où diable est-tu allé pêcher ça, Bobby ? On dirait du Lovecraft horrifico-champêtre, façon La Couleur Tombée du Ciel. A moins qu'il ne s'agisse tout simplement de la singulière teneur de tes "dernières visions", consécutives, j'en mettrais ma main noueuse à couper, à une absorption aussi massive qu'inconsidérée de champignons blêmes et spongieux... Auxquels il ne me déplairait pas de goûter, avouons-le.

Mais revenons-en à notre cher Cimmérien... Sûr qu'il vaut mieux rayer de sa mémoire le glorieux souvenir du film de Milius si l'on ne veut pas, à la vision de son successeur gavé d'anabolisants, essuyer une triste déconvenue. Ce que je ne peux me résoudre à oublier, en revanche, c'est l'aplomb goguenard avec lequel ce mécréant de Nispel nous avait assuré que son Conan à lui respecterait à la lettre l'esprit et la fougue sauvage des textes de Robert E. Howard. De ce point de vue, il n'y a pas à mégoter : hormis un Momoa beaucoup plus félin et ripailleur que ne l'était Arnold (encore que son look trop "propre" donne en permanence l'impression qu'il vient de sortir d'un bain parfumé), le résultat est un échec sur toute la ligne. Mais bon, allez savoir, peut-être que le cinéaste a été victime de vils producteurs qui, en lieu et place des plus formidables nouvelles de Two-Gun Bob, lui auraient remis entre les mains les piteux pastiches de Lin Carter et Sprague de Camp. Les fourbes !

Lee Van Cleef a écrit :Où diable est-tu allé pêcher ça, Bobby ? On dirait du Lovecraft horrifico-champêtre, façon La Couleur Tombée du Ciel. A moins qu'il ne s'agisse tout simplement de la singulière teneur de tes "dernières visions", consécutives, j'en mettrais ma main noueuse à couper, à une absorption aussi massive qu'inconsidérée de champignons blêmes et spongieux... Auxquels il ne me déplairait pas de goûter, avouons-le.

Y'en a un qui a compris et c'est cette vieille carne de LEE, ben quoi? le topic s'intitule bien "dernières visions?"

Le truc, c'est qu'à mon avis, Nispel est persuadé d'avoir réaliser un bon film, et une adaptation très fidèle de Howard- il n'y a qu'à se pencher sur le commentaire audio, très rigolo, qui semble enregistré pour accompagner le film de Milius... Nispel parle sérieusement de ses difficultés à imposer un rythme lent au début du film (!) s'attardant longuement sur la construction du personnage du jeune conan (!!), scènes au coeur desquelles il a placé des dialogues entre le père et le fils, qu'il s'agit de prendre, nous explique-t-il sérieusement, à un niveau métaphorique: oui, spectateur fan de hard rock aux cheveux graisseux, n'as-tu pas compris que conan et Hellboy, au début du film, ne parlent peut-être pas seulement du secret de l'acier ?... génial Marcus. Drôle; aussi, de l'entendre expliquer que le masque est pour Conan ce que l'anneau est pour le Seigneur des anneaux... ne lui diotes surtout pas que Jackson fait autrement plus d'efforts de mise en scène et d'écriture pour faire croire à la puissance de son artefact... sacré Marcus !

Nispel est en effet convaincu d'être très doué, en plus Milius avait approuvé son choix à la lecture du script, j'ignore en revanche ce qu'il pense du produit fini... Immortals, le souci, c'est que Tarsem a voulu se la jouer arty en faisant du théâtre filmé, ce qui a eu le don d'énerver pas mal l'un des producteurs. Le souffle épique, ça ne l'intéressait pas et il ne s'en est pas caché.
Faut que je revoie le Nispel, mais franchement, je préfère Conan le destructeur !

Wyatt Earp a écrit :Faut que je revoie le Nispel

Une fois ne t'a pas suffi, pour que tu t'infliges derechef le visionnage de cette scrofule filmique ?

Je me dis que ça passe peut-être mieux à la télé...

Je pense pas nan je pense que cest du pareil au meme! Et généralement à la télé c'est meme pire
Sinon pour ceux qui aime le cinéma comme moi je viens de trouver un truc plutot pas mal pour des cours sur le cinema,
J'ai trouvé ca sur un site de bon plan dans la rubrique de bon plan cours de formation à Paris. Ca a l'air pas mal je vais essayer je peux apprendre pleins de choses sur les techniques cinematographiques et tout.

Reçu "Game of Thrones" en Blu-ray : je vais enfin pouvoir savourer l'adaptation du fabuleux cycle de G.R.R Martin entre la 6eme saison de "Dexter" et la 5eme de Dr Who !

En toute franchise, gentlemen, je n'arrive pas à comprendre pourquoi vous me dévisagez tous en écarquillant des yeux de merlan frit alors que je viens seulement de décréter, avec une indicible sérénité, que G.I. Joe est un film admirable à tous points de vue. Enfin quoi, il ne s'agit après tout que de la pure et simple vérité ! Bon, avant de pousser plus loin mon plaidoyer, il serait peut-être sage de préciser que je ne parle pas du pudding gonflé de crème de Stephen Sommers, mais du très bel ouvrage réalisé par William Wellman durant la Seconde Guerre. Dans le rôle d'Ernie Pyle, l'un des plus célèbres correspondants de guerre de son temps, Burgess Meredith (ici l'incarnation même de la sobriété) traîne sa silhouette chétive à la suite de bidasses harassés de fatigue et de nostalgie. Anti-spectaculaire au possible, teinté d'un fatalisme résigné dont on se demande comment diable Wellman a pu l'imposer alors que le conflit mondial faisait rage, The Story of G.I. Joe est un film hors norme, que l'indispensable collection Classics Confidential de Wild Side a serti dans un sublime écrin.

Gizmo a écrit :Reçu "Game of Thrones" en Blu-ray : je vais enfin pouvoir savourer l'adaptation du fabuleux cycle de G.R.R Martin entre la 6eme saison de "Dexter" et la 5eme de Dr Who !

C'est tout bonnement monumental ! moi je le regarderais bien deux fois de suite, plutôt que de me taper du Dexter....

Tu as vu la dernière saison Pierre ?

Drive : direct, élégant, fin... la classe quoi !
Black Swan : claque dans la gueule, j'ai été pris aux tripes tout au long du film avec un flot d'émotion à la fin... j'adore Aronofsky. Faut que je revoie The Fountain tiens.
Sinon j'ai vu The Girl With The Dragon Tatoo... enfin seulement le générique, j'ai été obligé de m'arrêter, j'arrive pas à m'en remettre !

Beh pourquoi, qu'est ce qu'il a ce générique?

Je le trouve sublime ! Et plein de sens, même sans avoir vu le film qui va avec. Mais maintenant que j'ai vu le film, je me repasse le générique en boucle !