Ni vraiment coup de cœur, ni totalement fourre-tout, pourquoi ne pas partager nos écoutes du jour…

David Shire's Apocalypse Now : wow punaise je comprends mieux pourquoi cet album était resté secret. Les synthés sont magnifiques, le travail sur le mélange entre son et musique est passionnant… Est-ce cela reste écoutable en 2018 ? Pas sûr.

Source Code (Chris Bacon) : joli thème et ensuite je sais plus trop ce qu'il s'est passé.

Hostiles (Max Richter) : musique angoissante, sans doute un peu passe-partout, mais quelques très belles pistes et une ambiance superbe.

The Darkest Hour (Dario Marianelli) : mon coup de cœur de 2017, réécouté avant de voir le film ce soir.

Et puis un peu de Led Zeppelin pare qu'il fallait bien se motiver pendant le ménage.

à la lecture de ton post fort intéressant, je suis en train d'écouter le Shire... Et c'est curieux comme certaines BO aux synthés semblent datées et d'autres totalement intemporelles. Là c'est effectivement daté, quoi pas inintéressant et parfois même surprenant avec un côté un peu psychédélique.
En écoute aujourd'hui le "Coco" de Giacchino, la suite du "Shining" de Pike (c'est loonnng !) et le génial "Is this the life..." de waters, notamment pour bien écouter et comprendre les paroles.

Misquamacus a écrit :à la lecture de ton post fort intéressant, je suis en train d'écouter le Shire... Et c'est curieux comme certaines BO aux synthés semblent datées et d'autres totalement intemporelles. Là c'est effectivement daté, quoi pas inintéressant et parfois même surprenant avec un côté un peu psychédélique.

Y'a quelques passages — notamment les trois premières pistes — où je trouve que Shire s'approche de quelque chose de vraiment en avance sur son temps. C'est pas Blade Runner, mais pas loin, les instruments sont étranges, indescriptibles. Bon après il y a des trucs assez affreux — notamment quand il tente d'imiter des cordes. Mais ça reste un score assez dingue quand même.

Echec sur presque toute la ligne en ce qui me concerne. Seuls quelques chétifs embryons d'une atmosphère décrépite parviennent à hisser la tête hors des eaux saumâtres où Shire et ses synthés écaillés ont bien vite perdu pied. Mais puisque j'avais déjà, en un autre endroit, tanné impitoyablement le cuir au compositeur, je préfère cesser de renchérir dans l'anathème, de peur de donner l'impression de caillasser à plaisir l'ambulance.

Si tu continues c'est toi qui vas te faire caillasser le Vieux

Ecoute d'Apocalypse Now de Shire. Magnifique révélation. Incroyable avant-gardisme synthétique pour un score de 1979. Shire annonce, à un moment absolument pas opportun (l'après Star Wars), la vague de scores synthétiques du milieu des années 80, soit avec plus de 5 ans d'avance, suivie par tous les grands (de Jerry Goldsmith à Alan Silvestri). Quelles textures, quel sens de la musicalité sans aucun instrument, quelle ingéniosité à une époque où tout ou presque restait à inventer dans le domaine. Une révolution manquée ! Heureusement qu'il s'est rattrapé avec Short Circuit, 7 ans plus tard.

Ecoute du jour pas de la BO mais l'excellent live de David Gilmour à Pompeï.

Après-midi Philippe Sarde on ne sait pas vraiment pourquoi avec l'excellent Mangeclous et puis le mielleux La Maison de Jade.

Je reste dans le synthé avec "The Park is Mine" de Tangerine Dream. Un vétéran du Vietnam vénère (Tommy Lee Jones, quand même !) prend en otage et piège... Central Park au cœur de New-York ! Postulat délirant mais petit film qui se laisse voir et se laisse entendre avec la line-up de Tangerine Dream de l'époque Edgar Froese, Chris Franke et Johannes Schmoelling.


Et sinon le sublime "Dragons" de Powell dont je ne me lasse jamais finalement...

Pour ma part, je viens de me lancer dans l'écoute d'un coffret consacré à Les Baxter (ah le chouette décembre amazonien ). En 10 CD, le coffret permet de découvrir ou redécouvrir vingt Lp parus entre 1954 et 1961.
J'aime bien, mais attention, il ne faut pas être allergique au lounge et à l'exotica. Sinon, c'est le drame !
Par contre, à l'écoute de pas mal de morceaux, on comprend pourquoi le compositeur a aussi travaillé pour le cinéma. Les images viennent en effet naturellement se plaquer sur des musiques pourtant pas conçues pour l'image. Chapeau bas !

Three Billboards Outside Ebbing, Missouri de Carter Burwell ! Très belle musique entre western et romantisme. Malgré les 20 minutes de score noyés entre des chansons et un air d'opera ça reste un très bon disque agréable à écouter.

DarkCat a écrit :Pour ma part, je viens de me lancer dans l'écoute d'un coffret consacré à Les Baxter (ah le chouette décembre amazonien ). En 10 CD, le coffret permet de découvrir ou redécouvrir vingt Lp parus entre 1954 et 1961.

Ah oui je vois, ce sont des CD au son assez moyen je crois (repiqués de LP ? en tout cas il existe certaines version de meilleure qualité), mais comme le coffret n'est vraiment pas cher c'est parfait pour découvrir la chose !

4,50 €
Et en plus, le son convient à mes oreilles de plomb.

Labyrinth de Trevor Jones et David Bowie. je pense que c'est un album que j'ai du écouter en moyenne une fois par semaine depuis que je l'ai (la sortie du film je crois...).

"Underfire", petite BO de Jerry Goldsmith. Aidé par un obscur guitariste, Pat Metheny...

A Kid in King Arthur's Court de J.A.C. Redford. Une bien belle partition par un compositeur hélas trop méconnu, orchestrateur à ses heures de James Horner.

https://www.youtube.com/watch?v=PdEo7HMYKI8

Robin Hood de Kamen, version Intrada ! Reçu aujourd'hui même !

THE POST (John Williams) : une musique loin des fastes de Star Wars, mais bien plus intéressante qu'il n'y parait. ça faisait longtemps que Papy John ne m'avait pas emballé autant !

J'ai enfin fini d'écouter le La Peste sorti récemment chez Quartet. 2 heures de musique ambient, plus du sound design que de la véritable musique. C'est pas inintéressant, mais c'est indigeste.

Sinon : encore et toujours All the Money in the World, Destiny: Rise of Iron, le très beau The Promise de Gabriel Yared et puis Le Prix du Succès de Rob, moins intéressant que d'habitude.

Sam Lowry a écrit :THE POST (John Williams) : une musique loin des fastes de Star Wars, mais bien plus intéressante qu'il n'y parait. ça faisait longtemps que Papy John ne m'avait pas emballé autant !

Quelle élégance ! Quelle classe ! ça donne envie d'aller voir le film, tiens. John Williams s'offre un score qui navigue entre l'intimiste et la tension avec une facilité effarante. C'est bourré d'idée, on retrouve parfois le Williams de "JFK" ou encore "Présumé innocent". Papy fait de la résistance, clairement.

Cinéphonia a écrit :A Kid in King Arthur's Court de J.A.C. Redford. Une bien belle partition par un compositeur hélas trop méconnu, orchestrateur à ses heures de James Horner.

https://www.youtube.com/watch?v=PdEo7HMYKI8

J'adore J.A.C. Redford (et pas que son travail d'orchestrateur, même s'il a fait des merveilles sur Mon ami Joe) et Le Kid et le roi est certainement sa partition la plus réussie : épique et entraînante. Le dernier morceau de l'album possède une beauté simple particulièrement envoûtante avec cette guitare sèche.

La version concert de "Captain Cook" de José Nieto. Toujours aussi magnifique. Voir sublime ! Quel thème !

Un tel titre vaut bien tout l'or du capitaine.
Et sinon, on trouve ça sur quel CD ?

Histoire d'oublier le mauvais temps, trois écoutes ce jour qui étaient trois découvertes pour moi :
Gorky Park (Intrada) de James Horner,
Hateful Eight de Ennio Morricone
Starship Troopers (Deluxe Edition) de Basil Poledouris.

En résumé, une très belle journée.

Bin moi aujourd'hui c'est toute une journée avec Robin des bois de Kamen. L'édition Intrada ça va de soi