Reçu aujourd'hui mon colis de l'été… et la facture a été lourde
La douane m'a contrôlé le colis (une première en 10 ans de commandes!) et pour compléter, les gens de Chronopost m'ont facturé leurs efforts supplémentaires… 18€! Total: chaque CD m'aura coûté 40€! Et moi qui pleurait sur le Giacchino! Enfin bref.
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Wagaya no Rekishi, de Takayuki Hattori : une bien belle musique désuète et intimiste, comme ce compo sait les faire, pour une mini-série de 3 épisodes racontant (comme son nom l'indique ^^) l' "histoire d'une famille" sur 50 ans (je crois). Donc il y a de tout: de l'orchestre, du piano, de la guitare, des morceaux drôles, d'autres moins… Au final, un CD intéressant mais qui nécessite plus qu'une écoute, je pense.
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Zettai Reido (Absolute Zero), de Yûki Hayashi : il s'agit de la musique de la série éponyme, en cours de diffusion au Japon, qui est leur réponse à Cold Cases (gros jeu de mots, du reste, car ici le froid est "absolu") et qui met en scène la jolie chanteuse/actrice/modèle Ueto Aya (vue dans Azumi). Le score est écrit par un "disciple" d' Hiroyuki Sawano et cela s'entend, en tout cas dans le thème principal que le Maître ne renierait pas. Toutefois, ce thème est malgré tout moins indigeste que ce qu'aurait fait Sawano avec le même matériau donc je ne critique pas
A part cela, la musique est bien écrite, variée, avec de beaux thèmes et des orchestrations diversifiées, tendance moderne (genre : "-283°" qui est pour ainsi dire un morceau d'électro). En résumé, un album que j'aime bien dès la première écoute (première si on excepte l'écoute "in situ", lors de la vision de la série ^^).
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Shinzanmono, de Yûgo Kanno : Shinzanmono (le nouveau venu en ville) est une série policière de TBS dont la diffusion vient de s'achever au Japon, adaptée d'un roman de Keigo Higashino, le plus grand et le plus connu des auteurs de
mystery novels japonais (à noter que Actes Sud vient — enfin! — de publier une de ses oeuvres, "La maison où je suis mort autrefois"). Toute la série se déroule dans un seul quartier, autour du meurtre d'une femme qu'un policier assez peu conventionnel tente d'élucider en se fondant dans le décor et en utilisant sa grande connaissance de la nature humaine, alors qu'il vient d'être muté dans ce même quartier (d'où le titre). La musique de Kanno rend parfaitement l'esprit intimiste et "personnel" de ce scénario, ce qui en fait une partition moins "brillante" sans doute que ce à quoi il nous a habitué dernièrement. (Enfin… quand je dis "nous", il s'agit essentiellement de moi, ici
). Toutefois, son talent s'exprime dans chaque morceau, avec même quelques belles trouvailles comme ce piano tapi derrière l'orchestre, que l'on ne découvre qu'en tendant l'oreille, dans le morceau #10, "Fukai kodoku" (solitude profonde). Donc encore un point de marqué par Kanno, yesss!
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MEGAQUAKE, de Yûgo Kanno encore… eh bien, je ne l'ai pas encore écouté, je vous dirai ça plus tard mais je pense que c'est du lourd, vu l'extrait que j'avais entendu sur le site (et avais donné ici, pour info).