DarkCat a écrit :Des avis sur la musique du nouvel arc de "Cardcaptor Sakura" ?
Faisant partie de ceux qui avaient aimé le score du premier opus, j'hésite à acheter ce nouveau CD.

Excellente question! Cela dit, je n'ai pas la réponse car je n'ai pas encore regardé la série… ni acheté le CD. C'est le même compositeur donc à mon avis il a fait la même chose… et pour te le prouver

http://www.neowing.co.jp/product/VTCL-6 ... from_cdj=1

Merci Den. Il va donc vraiment falloir que je l'achète, étant fan de la série, de la musique et des chansons.
Et en parlant de Maaya Sakamoto, qui se fend d'un bel opening pour cette série, j'ai découvert qu'un troisième CD "Single collection" était paru en... 2012 ! Ayant déjà les deux premiers, je viens donc de passer commande de ce titre.
C'est l'occasion de revenir sur de beaux moments nostalgiques avec ce best of de ses chansons d'animes.
Et n'oublions pas, avec cette sympathique madeleine, qu'avec Maaya, Yoko n'est finalement jamais très loin.

Bonjour,

Sur le site wish que je ne connais pas, il y a un coffret de 13 cd : Studio Ghibli Miyazaki Hayao & Hisaishi Joe Soundtrack 13CD BOX NEW JAPAN F/S.
Il est à un prix défiant toute concurrence 35 € au lieu de 200 € sur d'autres sites (amazon, priceminister, ebay etc).
Est-ce que vous pensez que c'est un site de confiance ou il s'agit de contrefaçons (les produits sont expédiés de chine) ?
J'ai des doutes quand je vois les prix pratiqués sur des coffrets cd Pink Floyd ou les Rolling Stone

Tu fais bien de poser la question, mais je crains que le prix et la provenance n'y répondent sans l'ombre d'un doute, bdcinerockophile.

Une petite pastille visuelle et musicale : Les Génériques de films japonais

DarkCat a écrit :Une petite pastille visuelle et musicale : Les Génériques de films japonais

Bien joué

Je n'ai aucun mérite, car c'est la semaine du Japon sur Arte.
J'ai d'ailleurs dispersé les divers programmes dans les topics associés (je vous laisse fouiller ).

Tracks Spécial Japon (une compilation de petits sujets [pour certains, déjà diffusés dans les émissions normales] sur le Japon un peu barré ). / Disponible jusqu'au 09/09/2021.

Ryuichi Sakamoto et les claviers d'or / Disponible jusqu'au 16/06/2021.

Vu avant-hier Kenshin: Kyôto Inferno et… quelle n'a pas été ma surprise d'entendre, comme thème épique du méchant Shishio, une superbe musique tout droit sortie… du Seigneur des Anneaux (celle du Mordor, je crois)! Bravo à Satô Naoki pour son sens de l'inspiration

En même temps, ce qu'il en fait ensuite n'est pas mal, ce monsieur a quand même du talent! Mais tout de même, quoi!

Je viens de découvrir, et de me commander, le double CD "The End Of The World", un live dirigé par Joe Hisaishi en 2015.
Je ne connaissais pas, mais les extraits présents sur le net m'ont rapidement convaincu.
Bon, d'un autre côté, comme c'est tout de même Master Joe, le risque de tomber sur une bouse est vraiment faible.

The End of The World for Vocalists and Orchestra
Symphonic Poem “NAUSICCÄ” 2015

Edogawa Rampo (ren)contre Teruo Ishii ! Pour les cinéphiles de peu de morale, aguerris à l'incomparable école de l'exploitation crapoteuse, l'affiche de Edogawa Rampo Zenshū: Kyoufu Kikei Ningen (Horrors of Malformed Men) fait saliver dru. C'est Freaks de Todd Browning revu et bousculé par un Jess Franco en plein retour d'acide, The Island of Dr. Moreau s'enivrant des volutes verdâtres d'un narguilé psychédélique. Sous l'impulsion d'Ishii, esthète flattant les bas instincts, porte-étendard crapuleux des turbulentes années 70 qui fit parler la poudre dès les sixties, le bis déviant soulage la galerie de phénomènes qui envahit l'écran de tout prêchi-prêcha bienséant. L'atmosphère est étrange, lourde de voyeurisme stylisé, et bombarde de germes infectieux la petite troupe réunie autour du cinéaste, Masao Yagi inclus. Flûte sournoise et sibylline, choeurs féminins véhiculant l'amertume, gong sépulcral, tambours frénétiques, minimalisme d'une guimbarde paisible, maracas menaçants, cuivres à deux doigts d'être groovy... Le compositeur donne plus souvent qu'à son tour l'impression de découvrir le film en même temps que le spectateur, et semble ipso facto improviser dans une précipitation foutraque. Avec les ventres mous et flottements suspects que pareilles circonstances rendent inévitables, mais aussi une liberté crâne qui n'a pas de prix.

Toc toc ! Y a quelqu'un ?

Dites, pourriez-vous me confirmer que la série TBS "Scandal" (2008) est bien composée par FUKI Harumi ?

DarkCat a écrit :Toc toc ! Y a quelqu'un ?

Dites, pourriez-vous me confirmer que la série TBS "Scandal" (2008) est bien composée par FUKI Harumi ?

Oui, je le puis:
http://cinematicroom.com/composer/0002855/

et

http://www.harumifuuki.com/

Cooool ! Merci beaucoup.
C'est, semble-t-il, mon premier disque de cette compositrice.
Le CD est maintenant inscrit dans ma base de données et le CD est rangé.

DarkCat a écrit :Le CD est maintenant inscrit dans ma base de données et le CD est rangé.

T'as pas oublié de l'écouter dans l'intervalle, au moins ? Non, parce que, tête en l'air comme je t'ai toujours connu, hein...

J'ai découvert récemment la bande originale de Sayonara Galaxy Express 999 (1981) composée par le très rare Osamu Shoji, la suite cinéma de la série, et je dois dire que la musique est vraiment montée d'un cran par rapport aux arrangements pop/disco de son prédécesseur. Malgré un léger emprunt à la marche de Superman, au début de la scène du décollage du train, le thème principal prend son propre envol et devient un puissant thème d'aventures typique des années 80 qui revient toujours avec fougue. Le thème de Maetel est quant à lui d'une force lyrique émouvante. Et l'orchestre est toujours à la hauteur des moments d'action, sans jamais se laisser tenter par un arrangement pop. J'ai découvert ce petit chef d'oeuvre sous sa forme complète dans son édition 2 CD, et rien n'est à jeter. Une belle découverte !

Osamu Shoji... N'était-ce pas lui le compositeur du film tiré de la série Cobra Space Adventure ? Je me demande d'ailleurs s'il n'y avait pas déjà un emprunt à Superman (ou Star Wars ?) dans cette très sympathique béo (mais malheureusement introuvable).

Celle là?

https://www.ebay.fr/itm/COBRA-SPACE-ADV ... SwqhtclLkk

https://www.ebay.fr/itm/Space-Cobra-Var ... SwmgJY3YPr

Non, pour ces deux albums il s'agit de la musique de la série (excellente au demeurant, j'ai la version 2 CD). La musique du film est bien plus rare, il s'agit de cet album (la version 2-CD propose les progammes "score" et "drama" des vinyles d'époque). Il y a un exemplaire d'occasion sur Solaris Japan à 55€...

Edern a écrit :Osamu Shoji... N'était-ce pas lui le compositeur du film tiré de la série Cobra Space Adventure ?

Il aura suffi que tu en parles, Trooper, pour que je me rende compte d'une chose assez curieuse : au contraire du formidable ouvrage abattu par Kentaro Haneda pour la série animée, je n'ai pas conservé le moindre souvenir de la musique de Shoji, pas le plus petit atome capable de secouer même mollement l'assoupissement de ma mémoire, alors que je place le film somptueusement haut dans la riche carrière de metteur en scène d'Osamu Dezaki. De là à y voir un signe plutôt néfaste...

Tu as vu la VO du film, ou la version européenne du film avait conservé une partie des musiques VO ? Je sais qu'il y avait des compositions de Yello, mais c'était il y a si longtemps que je ne sais plus s'ils avaient laissé une partie des musiques d'origine. Faudrait que je réécoute tout ça...

Sinon, pour la BO de la série, on peut effectivement prendre le double CD les yeux fermés. Kentarô Haneda pour les musiques, Yuji Ohno pour les génériques, que du bon...

Rork a écrit :Tu as vu la VO du film, ou la version européenne du film avait conservé une partie des musiques VO ?

Eh bien, je me suis arrêté à la version française, très inégale évidemment, ratée sous certains aspects, mais irrésistible cependant grâce à l'homérique tchatche de Jean-Claude Montalban, qui s'en donne à coeur joie dans le rôle du Belmondo de l'espace.

Comme le veut la coutume désormais bien établie chez Cinema-Kan, on trouve à boire et à manger dans l'exubérante échoppe du label amoureux fou des antiquités nippones. Pour être honnête, je crois avoir soulagé ses étagères de suffisamment d'albums aux pochettes excentriques pour savoir que, derrière cette avalanche de titres alléchants et de noms de compositeurs trois étoiles, le tristement anodin côtoie plus souvent qu'à son tour le jubilatoire. Mes dernières emplettes l'attestent à nouveau. Reddoman (Redman), écrit pour un sentai tout gondolé de caoutchouc craignos, énumère un à un les poncifs remuants de ce genre délicieux, mais sans la fraicheur tonique ni le rythme endiablé qui font le charme de représentants autrement sympathiques. Quant à Sonny Chiba, il a beau faire saillir ses pectoraux et froncer les sourcils avec toute la concentration aux frontières de la constipation qui légitime à elle seule le culte dont il demeure le très vivace objet, la musique des deux Chokugeki ! Jigokuken (Executioner) ne suit pas exactement son exemple. On a connu Hajime Kaburagi plus explosif que dans cette panouille invertébrée qui traîne une patte folle comme s'il s'agissait d'un chapelet d'enclumes.

Mais assez geint, gentlemen ! Passons à plus recommandable avec Gorath, film catastrophe plutôt obscur dans la carrière d'Inoshiro Honda malgré la réputation de petit chef-d'oeuvre que lui accolent les aficionados de la méticuleuse destruction de maquettes. Kan Ishii s'y révèle être au diapason, comprendre par là que sa musique, toute pénétrée de l'urgentissime gravité de la situation (grosso modo, la fin du monde frappe à la porte), cultive langoureusement un premier degré aux mâchoires plus carrées que l'hypoténuse. Mais il le fait avec un style efficace sans être balourd, y compris quand les sauveurs en puissance de l'humanité entonnent un chant voué à donner du coeur à l'ouvrage et qui, entre des mains moins habiles à doser les effets, aurait fort bien pu ressembler aux meuglements pompettes dont résonnent la plupart des fins de banquet. Le vrai morceau de choix, parmi les récentes tribulations du vieux Van Cleef dans l'Archipel, reste néanmoins Yagyuu Ichizoku no Inbo (Shogun's Samurai). A l'excellent chambara de Kinji Fukasaku, et à l'impressionnante clique de stars venues ferrailler dans la joie et la bonne humeur, Toshiaki Tsushima apporte une indéniable densité dramatique, étonnamment éloignée de la ribouldingue ultra-pop que laissaient pourtant présager le curriculum vitae débraguetté du compositeur et la présence de la guitare électrique ou du vibraslap fanfaron, incontournables en bonne et due forme du son des seventies. La passionnante réussite que voilà !

Lee Van Cleef a écrit :Eh bien, je me suis arrêté à la version française, très inégale évidemment, ratée sous certains aspects, mais irrésistible cependant grâce à l'homérique tchatche de Jean-Claude Montalban, qui s'en donne à coeur joie dans le rôle du Belmondo de l'espace.

Dans ce cas, tu as certainement vu la version qui évacue le travail de Shoji (qui s'inspire pas mal de John Williams) pour le remplacer par des chansons du groupe Yello, comme ça a été rappelé par Rork.

Alors il y avait notamment ceci (pardon pour la qualité).

Je viens de recevoir "Sherlock Holmes [puppetry]" (シャーロック ホームズ)
Il s'agit de la BO d'une série de marionnettes en 28 épisodes, écrite par MITANI Koki et diffusée sur la NHK en 2014.

La jaquette est visible ici. Plus d'infos sur cette série, en cliquant sur ce lien.

La musique est composée par HIRAMATSU Kana. Si les instruments sont assez variés (instruments à corde asiatiques notamment), le violon est évidemment bien présent, la compositrice, membre du groupe "Spanish Connection", étant... violoniste.

Honnêtement, j'ai acheté le CD au pif, me disant que marionnettes et musique font souvent un bon mélange. Et j'ai bien fait, car la musique est vraiment très sympa. Pas une grande musique, mais une musique charmante et rafraichissante (certes, pas autant qu'un ventilo).

Quelqu'un connait cette série ? Starfe, notre fétichiste des poupées peut-être ?