J'ai écouté et je trouve ça très bien.
Encore une fois l'absence de CD est une déception.

Ballanmire a écrit :J'ai écouté et je trouve ça très bien.
Encore une fois l'absence de CD est une déception.

Il y a bien un album, double cd d'ailleurs, mais il doit être victime de son succès...
Il existe également une édition japonaise, qui paraîtra le 5 août.

Merci ! Ça doit être pour cela que je ne l'ai pas vu

Fabthelaw a écrit :

Ballanmire a écrit :J'ai écouté et je trouve ça très bien.
Encore une fois l'absence de CD est une déception.

Il y a bien un album, double cd d'ailleurs, mais il doit être victime de son succès...
Il existe également une édition japonaise, qui paraîtra le 5 août.

La sortie européenne du double cd a simplement été repoussée au 14 août 2020 par Milan Records/Sony Classical.

Inpou a écrit :La sortie européenne du double cd a simplement été repoussée au 14 août 2020 par Milan Records/Sony Classical.

Ah d'ac, je ne savais pas ça. L'album était disponible pendant un moment sur les sites type Amazon/Fnac, j'ai supposé que tout était déjà parti.

Plutôt de l'avis du loup solitaire, j'aime bien Ghost of Tsushima mais ma préférence va à 47 Ronin que je réécoute de temps de à autre avec toujours autant de plaisir. Malgré tout, l'ensemble demeure suffisamment intéressant pour rendre l'écoute des plus agréables.

Concernant le biwa, notre cher John Williams ne l'avait pas utilisé dans Memoirs of a Geisha ? Sur Brush on Silk si mes souvenirs sont bons...

Jaweco a écrit :Concernant le biwa, notre cher John Williams ne l'avait pas utilisé dans Memoirs of a Geisha ? Sur Brush on Silk si mes souvenirs sont bons...

Yep, le biwa fait bien partie des instruments convoqués pour ce score, l'une de ses rares apparitions cinématographiques j'imagine, faute d'interprètes nombreux !

Pour aller un poil plus loin concernant ma comparaison Ghost of Tsushima / 47 Ronin: au-delà de la question du pur plaisir d'écoute, qui fera pencher les coeurs d'un côté ou de l'autre au gré des sensibilités, c'est celle de l'authenticité à laquelle s'attachait surtout mon propos. Là où 47 Ronin, en score fantasy assumé, servait un plat principal (de qualité) hollywoodien bien garni en y instillant quelques ingrédients japonais pour leur saveur "exotique", l'approche est sensiblement différente dans Ghost of Tsushima. Il y a eu un réel travail de recherche de la part d'Eshkeri (dixit lui-même) afin de rendre justice aux instruments traditionnels via une approche aussi authentique que possible dans leur utilisation. Et le mariage qui en est fait avec la culture musicale occidentale du compositeur me semble d'un équilibre plus naturel dans cette oeuvre vidéo-ludique.

Mais en vrai 47 Ronin, avec ses qualités à lui, est l'un de mes gros plaisir coupables.

Le film par contre est très mauvais, tout y est pseudo-Japonais , apparemment les créatifs n'ont pas révisés leur Kurosawa avant de commencer a tourner et Keanu Reeves est insipide dans le rôle titre.

Je l'ai vu récemment pour la première fois... Disons que ça restera une curiosité

Fabthelaw a écrit :

Inpou a écrit :La sortie européenne du double cd a simplement été repoussée au 14 août 2020 par Milan Records/Sony Classical.

Ah d'ac, je ne savais pas ça. L'album était disponible pendant un moment sur les sites type Amazon/Fnac, j'ai supposé que tout était déjà parti.

Savez-vous si nous aurons la chance de voir débouler un double CD de "A Perfect Planet" ?
J'avais lu qu'un CD était prévu, mais rien ne semble arriver.

Comme le sombre chaton, j'espère qu'un cd sortira (même si c'est pas un double, je prends d'office).
Je spoile un poil : A PERFECT PLANET est MA claque du mois de février. Absolument superbe. Eshkeri sait écrire de la musique, de la vraie, et il le prouve !

Joli , joli mais pas encore de cd à l'horizon, ça me fait penser aussi que l'album numéro 10 du DR WHO prévu en Janvier semble avoir du plomb dans l'aile , peut-être à cause de la flambée épidémique Anglaise.

Sam Lowry a écrit :Je spoile un poil : A PERFECT PLANET est MA claque du mois de février. Absolument superbe. Eshkeri sait écrire de la musique, de la vraie, et il le prouve !

Je veux bien t'accorder, ami Sam aux joues empourprées par l'exultation, que durant ses pics les plus inspirés, la partition d'Eshkeri s'ingénie à déployer un (gentil) souffle qu'on éprouve une joie menue à laisser s'engouffrer au creux de nos oreilles palpitantes. En ce qui me concerne, c'est un peu court néanmoins. Le côté "facile" des thèmes, vifs et entrainants dans le meilleur des cas, mais loin d'être ciselés avec un art consommé de la mélodie, aurait plutôt tendance à me laisser de marbre, à l'image de tous ces passages mouvementés qui enflent presque immanquablement, aux frontières du running gag, en crescendos minimalistes déjà entendus un bon millier de fois ailleurs (pauvres violoneux, toujours à s'esquinter le coude sur les mêmes sempiternelles notes). En bref, dans le registre pas mal pourvu de la partition documentaire symphonique saupoudrée d'un peu de folk, le sublimissime (le vieux Van Cleef ne l'ânonnera jamais assez !) El Hombre y la Tierra peut roupiller en toute quiétude : Eshkeri, malgré toute sa bonne volonté, n'a vraiment pas le profil d'un concurrent de taille.

Je te le concède, katanesque ami, El Hombre y la Tierra, c'est autrement plus raffiné (quoiqu'un peu chiant parfois). Mais, soit dit en passant, celui-ci non plus n'évite pas certains clichés et ronronne parfois assez méchamment de mon point de vue.

+1 avec Lee. Tous les Eshkeri, Price et autres serveurs de soupe du monde peuvent aller se rhabiller.

Sam Lowry a écrit :Mais, soit dit en passant, celui-ci non plus n'évite pas certains clichés

C'est l'évidence même. Garcia Abril, pas davantage qu'Eshkeri, ne songe à molester ne fût-ce qu'un instant les clichés, trop occupé qu'il est à les serrer contre son coeur toute en les gratifiant de tapes fraternelles entre les omoplates. Mais contrairement à son homologue britannique, il distribue les poutous avec une stupéfiante faconde mélodique, réussissant l'exploit herculéen de sans cesse renouveler son formidable vivier de thèmes, toujours et encore, durant plus de quatre heures desquelles nul barbillon d'ennui n'a l'outrecuidance de pendouiller. El Hombre y la Tierra est un sensationnel coffre à trésor, de ceux où l'on a constamment plaisir à farfouiller même après avoir dégusté de longue date l'entièreté de leur contenu.

Krull a écrit :+1 avec Lee. Tous les Eshkeri, Price et autres serveurs de soupe du monde peuvent aller se rhabiller.

https://www.youtube.com/watch?v=MCsD4SVeO1o

De la soupe comme ça, j'en veux bien tous les soirs!

On est d'accord. En fait, je parlais plus précisément des musiques de documentaires, pas d'Eshkeri personnellement