MAFIOSO
Publié : mar. 9 avr. 2013 11:25
Tamasa diffusion vient d'éditer une petite perle d'Alberto Lattuada intitulée "Mafioso".
Ce film datant de 1962 n'a pas bénéficié de l'idolatrie entourant les oeuvres des maîtres Italiens (Rosselini, Fellini, Antiononi...).
Cette neutralité tient à l'incapacité de certains critiques à s'enthousiasmer pour des oeuvres qui ne s'inscrivent pas dans une politique d' auteurs.
Le style ou les thématiques de Lattuada ne sont effectivement pas aisément reconnaissables même si une consanguinité parraine des oeuvres apparemment différentes comme "Le manteau" d'après Nicolas Gogol ou ce "Mafioso" scénarisé partiellement par Marco Ferreri.
Le Mafioso en question est interprété par un époustouflant Albert Sordi qui à l'occasion de congés estivaux, traîne sa carcasse de contrôleur de rendement d'une usine Milanaise, vers sa Sicile natale ou le poids des traditions va inexorablement le conduire à exécuter un contrat pour le parrain local.
Tout cela serait banal si le maître Lattuada ne s'emparait de conventions cinématographiques : ruralité Sicilienne (Rosselini),théâtre de moeurs (Risi), chronique mafieuse (Rossi) pour les entrechoquer en générant un hybride totalement atypique.
Cerise sur le gateau : la merveilleuse musique de Piero Piccioni que je n'ai à ce jour pas pu me procurer.
Ce film datant de 1962 n'a pas bénéficié de l'idolatrie entourant les oeuvres des maîtres Italiens (Rosselini, Fellini, Antiononi...).
Cette neutralité tient à l'incapacité de certains critiques à s'enthousiasmer pour des oeuvres qui ne s'inscrivent pas dans une politique d' auteurs.
Le style ou les thématiques de Lattuada ne sont effectivement pas aisément reconnaissables même si une consanguinité parraine des oeuvres apparemment différentes comme "Le manteau" d'après Nicolas Gogol ou ce "Mafioso" scénarisé partiellement par Marco Ferreri.
Le Mafioso en question est interprété par un époustouflant Albert Sordi qui à l'occasion de congés estivaux, traîne sa carcasse de contrôleur de rendement d'une usine Milanaise, vers sa Sicile natale ou le poids des traditions va inexorablement le conduire à exécuter un contrat pour le parrain local.
Tout cela serait banal si le maître Lattuada ne s'emparait de conventions cinématographiques : ruralité Sicilienne (Rosselini),théâtre de moeurs (Risi), chronique mafieuse (Rossi) pour les entrechoquer en générant un hybride totalement atypique.
Cerise sur le gateau : la merveilleuse musique de Piero Piccioni que je n'ai à ce jour pas pu me procurer.