DarkCat a écrit :Je découvre en ce moment l'excellente musique de Bernardo Bonezzi.

C'est un très bon compositeur. Ne t'arrêtes surtout pas à celui-là, la compilation qui fut tirée de ses musiques pour Almodovar est également très bonne et il en est de même de sa B.O. ENTRE LAS PIERNAS dont voici un extrait avec certes un son un peu étouffé, ce qui n'est pas le cas du cd. J'aime beaucoup aussi ce qu'il a fait sur MORIRAS EN CHAFARINAS. http://teemix.aufeminin.com/w/musique/a ... -Play.html

Parmi les Espagnols, il y a aussi Roque Banos: J'aime personnellement beaucoup ce qu'il a composé sur GOYA.

Certes, ce n'est pas super original, on sent bien un compositeur qui a ingurgité et digéré la tradition musicale hollywoodienne pour en ressortir quelque chose qui évoquera peut-être Elfman, Portman, Bernstein, je ne sais qui encore...mais c'est quand même bien sympathique et entraînant. J'aime bien aussi ce qu'il composa sur Balada Triste.

Balada Triste, ça évoque (un peu trop ?) le Herrmann de Vertigo. Je l'ai pris comme un hommage, mais du coup, ça manque un peu d'intérêt.
Il faudrait que j'écoute autre chose pour me faire une idée globale du monsieur.

Matox a écrit :Balada Triste, ça évoque (un peu trop ?) le Herrmann de Vertigo. Je l'ai pris comme un hommage, mais du coup, ça manque un peu d'intérêt.
Il faudrait que j'écoute autre chose pour me faire une idée globale du monsieur.

Vaut mieux éviter celui là aussi car ca ne ressemble plus à du Herrmann mais c'est du Herrmann !
Visiblement Banos semble etre assez influencé par Herrmann.

Matox a écrit :Il faudrait que j'écoute autre chose pour me faire une idée globale du monsieur.

Je crois que la meilleure manière c'est ce beau double album ( C'est en tous cas comme ça que moi j'ai découvert les différentes facettes du monsieur ) :
http://www.screenarchives.com/title_det ... 2-CD-BOOK/

Matox a écrit :Balada Triste, ça évoque (un peu trop ?) le Herrmann de Vertigo. Je l'ai pris comme un hommage, mais du coup, ça manque un peu d'intérêt.
Il faudrait que j'écoute autre chose pour me faire une idée globale du monsieur.

Pourtant, dans la seconde partie de cette B.O., la musique prend une couleur intéressante et un peu plus personnelle que dans la première qui m'avait semblé assez conventionnelle, il est vrai. Le rapprochement au "Vertigo" de Herrmann est intéressant et il faudrait que je réécoute ce classique de la musique de film que je n'ai pas remis dans mon lecteur depuis un lustre. Ce qui est sûr c'est qu'aujourd'hui, de toute façon, la musique de film, même de qualité, tourne en rond, et Banos, bien qu'ayant une bonne maîtrise de son art, et bien qu'il semble passionné par ce qu'il fait, a sans doute du mal à se départir de ses modèles afin d'écrire une musique suffisamment personnelle pour être complètement intéressante. Je ne connais pas ce qu'il a fait sur El Maquinista, toutefois, les suites de ses B.O. que je possède sous forme de concert - Balada Triste est la seule B.O. de Roque Banos que je connais en entier - révèlent malgré tout une musique de caractère, qui a du chien. Ce qu'il a fait sur Goya in Bordeaux me paraît vraiment bien et plutôt stylé. En revanche, je n'aime pas ce qu'il a composé sur Heart of the Warrior qui est vraiment ce que j'appelle un cliché musical avec tous les poncifs du genre. Alatriste m'interpelle davantage.



Dirigé par lui-même. C'est quand même pas mal et j'aime bien la cadence de la fanfare finale qui suscite de l'exaltation. Alors pas super original non plus, il y a de la nostalgie dans cette musique. Je m'y laisse prendre malgré tout même si mes préférences en matière de compositeurs espagnols - enfin ceux écrivant pour le cinéma (parce que ceux composant en dehors sont plus intéressants à mon goût) - vont sans hésitation vers Alberto Iglesias, Bernardo Bonezzi et Carles Cases.

Je découvre actuellement la musique de Fitzwilly de John Williams, que je n'avais encore jamais eu l'occasion d'écouter et je ne me lasse pas de la chanson
Make Me Rainbows
dont la version instrumentale vaut également le détour, mais je ne l'ai pas trouvée sur Youtube.

Je viens de tomber sur ça:

Musique de Takayuki Hattori pour un documentaire japonais, excellente comme la plupart de ce qu'il fait (à mon humble avis )

David Newman s'est peut-être laissé emporter par son enthousiasme. Aussi évocateur et tonitruant soit-il, le thème principal de Galaxy Quest s'invite aux grandes noces symphoniques du compositeur avec une telle fréquence que l'on frôle dangereusement l'indigestion. Mais je ne devrais pas avoir la dent si dure à l'égard de ce superbe score, qui nous embarque pour la voûte étoilée avec une énergie ébouriffante dont bien peu de partitions actuelles peuvent se vanter.

En ce moment « firelight » de Christopher gunning, un compositeur pas assez reconnu « a mon goût » mais qui pourtant a l’apanage des très grand.


« Lucia » de morricone, rien de révolutionnaire ici, si ce n’est que comme a son habitude, même les petites productions n’entame en rien son génie créatif et son sens inné de l’art mélodique.

Je viens de voir WARM SPRINGS (2005) téléfilm avec Kenneth Brannagh grimé en Roosevelt.... la musique est signée Bruce Broughton et mériterait amplement une sortie CD. Quelques beaux moments de lyrisme alternent avec des passages mélancoliques. Sympathique.

Rodolphe738 a écrit :« Lucia » de morricone, rien de révolutionnaire ici

C'est un peu vrai pour toutes les dernières musiques du compositeur y compris la dernière COME UN DELFINO (2010), et puis Morricone se prend parfois à puiser de manière un peu trop voyante dans son propre répertoire sans trop de scrupules, comme le thème de 1900 repris dans PANE E LIBERTAD (2007).... n'empêche que je te rejoins, cela reste encore tout à fait estimable !

Rodolphe738 a écrit :En ce moment « firelight » de Christopher gunning, un compositeur pas assez reconnu « a mon goût » mais qui pourtant a l’apanage des très grand.

A défaut d’original qui est assez difficile à trouver je recommande la remarquable reprise sur l’enregistrement de Rumon Gamba sur cd Chandos entièrement consacré à Gunning. Un très bon disque dans l'ensemble.

Rodolphe738 a écrit :En ce moment « firelight » de Christopher gunning, un compositeur pas assez reconnu « a mon goût » mais qui pourtant a l’apanage des très grand.


« Lucia » de morricone, rien de révolutionnaire ici, si ce n’est que comme a son habitude, même les petites productions n’entame en rien son génie créatif et son sens inné de l’art mélodique.

Révolutionnaire, ni Lucia ni Firelight ne le sont, toutefois il n'en demeure pas moins que ce sont deux petites merveilles. Pour ma part, ma dernière surprise de taille est Happy now de Dario Marianelli. Superbe recherche sonore sur les instruments, thèmes solides, orchestre expressif mais jamais sur-orchestré. J'ai été bluffé par cette partition. Ce compositeur a décidément une belle sensibilité musicale et un véritable sens de l'orchestration qui fait mouche.

Lancelot a écrit :

Rodolphe738 a écrit :« Lucia » de morricone, rien de révolutionnaire ici

C'est un peu vrai pour toutes les dernières musiques du compositeur y compris la dernière COME UN DELFINO (2010), et puis Morricone se prend parfois à puiser de manière un peu trop voyante dans son propre répertoire sans trop de scrupules, comme le thème de 1900 repris dans PANE E LIBERTAD (2007).... n'empêche que je te rejoins, cela reste encore tout à fait estimable !

Il y a une parenté évidente, toutefois il en tire quelque chose de différent, de moins verdiesque et de plus solaire par les orchestrations. Dans Baaria, par exemple, il réutilise une idée thématique qui était pourtant le thème principal de Allonsenfan des frères Taviani mais dans une version symphonique, cette fois. Dans les deux films ce thème est associé à une révolution. Si je continue d'avoir une préférence pour le thème dans son orchestration d'origine, je suis content qu'il en existe aujourd'hui une version symphonique qui lui apporte une autre dimension, pas forcément supérieure mais différente et complémentaire. Bach n'hésitait pas à puiser dans son propre répertoire, reprenant des thèmes de ses cantates pour en faire des concertos. Il n'y a rien de honteux (même si on estime qu'il a eu la faiblesse d'en abuser) à réutiliser des idées qui sont les siennes, en tout cas ce n'est pas plus honteux que de piquer dans le répertoire classique alors qu'il est justement fait pour ça. Après, comme je l'ai mentionné dans un autre topic, certains s'y délectent avec bien plus de génie que d'autres qui ne font qu'imiter en moins bien. En même temps et malgré tout, on peut observer que 1900 et Pane e Liberta n'en sont pas moins deux partitions très différentes: C'est là toute la complexité de l'art et les possibilités infinies que l'on peut tirer d'un même matériel thématique. Concernant ses Travaux, disons après Mission to Mars, il y a encore des partitions d'excellente facture telles que les deux "Karol" par exemple, L'ultimo dei Corleonesi et quelques autres qui planent bien au-dessus de la moyenne de ce que l'on entend dans la B.O. actuelle... et beaucoup de mélodies et idées musicales qui ne sont pas nécessairement issues de son propre répertoire et qui peuvent sembler à juste titre assez nouvelles justement.

Janus a écrit :

Lancelot a écrit :

Rodolphe738 a écrit :« Lucia » de morricone, rien de révolutionnaire ici

C'est un peu vrai pour toutes les dernières musiques du compositeur y compris la dernière COME UN DELFINO (2010), et puis Morricone se prend parfois à puiser de manière un peu trop voyante dans son propre répertoire sans trop de scrupules, comme le thème de 1900 repris dans PANE E LIBERTAD (2007).... n'empêche que je te rejoins, cela reste encore tout à fait estimable !

Il y a une parenté évidente, toutefois il en tire quelque chose de différent, de moins verdiesque et de plus solaire par les orchestrations. Dans Baaria, par exemple, il réutilise une idée thématique qui était pourtant le thème principal de Allonsenfan des frères Taviani mais dans une version symphonique, cette fois. Dans les deux films ce thème est associé à une révolution. Si je continue d'avoir une préférence pour le thème dans son orchestration d'origine, je suis content qu'il en existe aujourd'hui une version symphonique qui lui apporte une autre dimension, pas forcément supérieure mais différente et complémentaire. Bach n'hésitait pas à puiser dans son propre répertoire, reprenant des thèmes de ses cantates pour en faire des concertos. Il n'y a rien de honteux (même si on estime qu'il a eu la faiblesse d'en abuser) à réutiliser des idées qui sont les siennes, en tout cas ce n'est pas plus honteux que de piquer dans le répertoire classique alors qu'il est justement fait pour ça. Après, comme je l'ai mentionné dans un autre topic, certains s'y délectent avec bien plus de génie que d'autres qui ne font qu'imiter en moins bien. En même temps et malgré tout, on peut observer que 1900 et Pane e Liberta n'en sont pas moins deux partitions très différentes: C'est là toute la complexité de l'art et les possibilités infinies que l'on peut tirer d'un même matériel thématique. Concernant ses Travaux, disons après Mission to Mars, il y a encore des partitions d'excellente facture telles que les deux "Karol" par exemple, L'ultimo dei Corleonesi et quelques autres qui planent bien au-dessus de la moyenne de ce que l'on entend dans la B.O. actuelle... et beaucoup de mélodies et idées musicales qui ne sont pas nécessairement issues de son propre répertoire et qui peuvent sembler à juste titre assez nouvelles justement.

Je reste toujours admiratif des compositions de Morricone, même a plus de 80 piges, il écris encore des choses admirable « com un delfino » ne m’a pas emballé outre mesure…
Sur Lucia la piste « sabrina & roma » est une merveille de pop languissante arrangé comme pas deux ! Le talent d’arrangeur de morricone est vraiment exeptionel, il ne tombe jamais dans la facilité. « il sagno e il piauto » superbe ! « serena notte » est un morceau qui n’aurais pas dépareillé avec ce qu’il a composé dans « pan e liberta » on trouve par ci par là des références a d’autres composition des années 2000, mais c’est aussi vrais pour chaque époque qu’il a traverser en musique…. » il fait des emprunts et décline tout en restant dans le son et l’ambiance propre de la partition du film qu’il compose.
D’ailleurs a l’écoute de » la provinciale » on sent bien qu’il est dans la même mouvance que « Lucia »
Je me fais encore cueillir comme une pâquerette et ce, bien que connaissant une bonne tranche de ses compositions.
Les karol , je les trouvent assez complémentaire finalement, bien qu’ayant une petite préférence pour « Karol un papa rimasto uomo ».
Des scores comme « questa specie d’amore » il en a écris combien dans toute sa carrière ? Je ne les compte plus…. Mais a chaque fois « ou presque » c’est absolument magnifique……
Alors finalement le « pompage » quand c’est fait par morricone, horner, goldsmiths etc etc...... moi, ca me va ! J’en redemande……….

Je m'adresse solennellement à celui qui, mieux que quiconque dans les sphères pourtant érudites d'UnderScores, connaît sur le bout des doigts et admire avec passion l'art de John Corigliano : cher vieux Janus (allons, ne feint pas de ne pas t'être reconnu dans ce portrait sommairement brossé), partant du principe que tu ne peux qu'avoir déjà dégusté l'édition Perseverance de la musique rejetée d'Edge of Darkness, je brûle de connaître ton opinion à ce sujet. Moi-même, je reste trop peu familier, hélas, de l'oeuvre de Corigliano consacrée à la scène classique pour me livrer à des parallèles poussés, mais la patte à la fois agressive et mélodique du grand compositeur de Revolution brille ici avec un éclat sur lequel on ne peut se méprendre.

Bien sûr, on a connu notre homme plus audacieux, et les vertiges saisissants d'Altered States sont bien loin. Reste que s'il semble avoir choisi l'apparente sécurité de ses ficelles favorites, celles-ci sont employées avec un brio qui force le respect. Les bois symbolisant le bonheur filial dessinent un thème d'une poignante sobriété tandis que les passages d'action, à cent lieues des ostinati arthritiques qui tiennent le genre sous leur coupe, témoignent d'une fureur avant-gardiste à laquelle seuls Elliot Goldenthal et le Don Davis de Matrix sauraient prétendre dans le Hollywood contemporain. Shore a beau n'avoir pas démérité en fin de compte, je suis persuadé que la musique de Corigliano aurait électrisé le film tiédasse de Martin Campbell d'une façon salutaire.

Mortimer a écrit :

Rodolphe738 a écrit :En ce moment « firelight » de Christopher gunning, un compositeur pas assez reconnu « a mon goût » mais qui pourtant a l’apanage des très grand.

A défaut d’original qui est assez difficile à trouver je recommande la remarquable reprise sur l’enregistrement de Rumon Gamba sur cd Chandos entièrement consacré à Gunning. Un très bon disque dans l'ensemble.

Oui c'est sur, à ce prix la ça fait mal

Bmcready a écrit :

Mortimer a écrit :

Rodolphe738 a écrit :En ce moment « firelight » de Christopher gunning, un compositeur pas assez reconnu « a mon goût » mais qui pourtant a l’apanage des très grand.

A défaut d’original qui est assez difficile à trouver je recommande la remarquable reprise sur l’enregistrement de Rumon Gamba sur cd Chandos entièrement consacré à Gunning. Un très bon disque dans l'ensemble.

Oui c'est sur, à ce prix la ça fait mal

Lee Van Cleef a écrit : partant du principe que tu ne peux qu'avoir déjà dégusté l'édition Perseverance de la musique rejetée d'Edge of Darkness, je brûle de connaître ton opinion à ce sujet.

Je ne connais pas encore et ignore qu'un cd existait de cette musique rejetée. Je constate, hélas, que je n'ai malheureusement pas assuré sur ce coup-là.

En écoute mais pas un coup de COEUR, mais alors pas du tout ! le Robin des bois de Streitenfeld:
surprise? j'ai la nette impression d'entendre une séquelle d'un préquel: PROMETHEUS en l'occurence mais il l'avait composé avant et aussi des réminiscences de ROB ROY mais celui là il ne l'avait pas composé, sans parler des violons à la RCP encorrrrreeeeeeeee...
Moralité: ça ne vaut pas tripette.

KAMEN FOREVER !!!!

Bmcready a écrit :
Oui c'est sur, à ce prix la ça fait mal

5000 euros un cd ? Y a vraiment de grands malades

Mortimer a écrit :

Bmcready a écrit :
Oui c'est sur, à ce prix la ça fait mal

5000 euros un cd ? Y a vraiment de grands malades

si c'est le fireligt de Christopher gunning dont il est question , je ne sais pas ou vous avez chercher ca mais sur price il en reste 1 exemplaire a 80 euros... ce qui est relativement " abordable" compte tenu du prix que je viens de lire et ce prix est selon moi justifié , cet oeuvre est grandiose et ne m'en separerais pour rien au monde...... même pour pour un billet de 5000

Deux merveilles absolues de chez FSM, découvertes grâce aux soldes de la Fnac des Champs (merci Gordon) :
DEAD RINGER de André Prévin : c'est bien simple, c'est du Williams en mode Dracula/Family Plot. Tous les fans du compositeur doivent impérativement se jeter là-dessus, ils vont se prendre une énorme claque :

THE SWIMMER de Marvin Hamlisch : superbe score symphonique 70's, bourré de rythme et de mélodies :

Ne connaissant qu'en surface ces deux compositeurs, je m'en vais donc les creuser.

Est-ce qu'un être vivant sur cette planète peut trouver ça nul :

Quel réveil j'ai trop envie de vivre ça dans une vraie salle un jour !