Je viens d'apprendre la disparition de Tony Scott. Il se serait jeté d'un pont.

C'est ce qu'on lit eu peu partout... Il préparait une suite à Top Gun. RIP...

J'étais choqué ce matin...

En plus hier je faisais découvrir à quelqu'un des passages du score de The Fan et True Romance...

Bon, on reviendra en long en large sur le travail du cinéaste, mais là c'est d'abord la stupeur. C'est triste de disparaître comme ça.

Et putain, dire que hier je râlé qu'il réalise un remake de L'Horde Sauvage...Pauvre Tony, RIP.

Triste nouvelle. Sans doute le moins "bourrin" de l'écurie Bruckeimer.

L'Express et Télérama ont profité de l'occasion pour publier des papiers carrément insultants à l'égard de Scott...

Oui je suis tombé sur celui de L'Express...

Eric Libiot écrit souvent des conneries (aller revoir les critiques des deux derniers Spielberg...) tous comme Télérama, sur Facebook leurs articles font scandale. M'étonne pas d'eux. Moi j'ai décidé de lui rendre hommage ce soir en regardant Jours de Tonnerre et Man of Fire, il va me manquer le frangin de Ridley...

"Tony Scott

The news of Tony's death reached me whilst I was leaving a music festival in the UK and, like many others, I find it nothing short of devastating. My heartfelt sympathy goes out to Donna, and to his boys and the rest of the Scott family. What a desperately sad & bewieldering loss.

I last spoke to Tony about 10 days ago just as I was about to leave the US for my upcoming sabbatical year. A year in which I had decided not to score many, if any, films & do considerably less studio work in order to focus instead on my ever expanding family, and on some teaching and performing projects. I had previously talked to Tony about this plan of mine and of my anxiety at the possibility of being unavailable to him for his next film if he were to go in to production quite soon....he joked with me that he would track me down wherever I was and we would 'go into battle' once again no matter what. He thought the timing would be just perfect and told me I wasn't to worry.

He was always confident and optimistic towards me and my music. Always. He encouraged me to have faith in what we did together and not to worry about anything or anyone else. He believed in me, and he let me know it, which I found unusual and exceptional. It was understood between us without it ever having to have been said that complete & total commitment and 100% immersion in our work was all he required in return for this trust & belief. I'm certain he was the same with all his creative team as he recognized a kindred spirit and demanded a fierce loyalty.

I first met Tony way back on his rather grim movie 'The Fan'. You could say it was on that score that Hans Zimmer passed scoring duties of his movies over to me. Tony pushed Hans very hard during that time. Hans' music editor and I found Hans lying on the floor outside the bathrooms at Media Ventures one evening. He'd over done it and had momentarily collapsed under the strain of that score. As he recovered in a chair, Hans told me that working with Tony required nerves of steel but that if there was one person you could follow over the top and 'in to battle' it would & should be Tony Scott. So I did.

He was, indeed, a kind of Patton-esque character (albeit pink hatted) and a truly unforgettable & formidable artist to work with. Fearless yet thoughtful, strong as an ox yet amazingly sensitive, always utterly focused on his vision, yet never lacking in humor and compassion and never losing sight of his and our great fortune to be working on movies for a living.

I loved scoring movies for Tony Scott and I can honestly say that each and everyone of those experiences has left an indelible mark on me. From the sadness of 'Man on Fire' to the kick in 'Spy Game' to the lunacy of 'Domino', Tony always believed so whole heartedly and passionately in his work that it was nothing short of a privilege to be a part of his team, time and time again.

He was a one of a kind and will be sorely missed."

Harry Gregson-Williams

Vous en parlez comme d'un proche et pourtant vous ne le connaissiez qu'au travers de ses films ce qui est loin d'éclairer sur sa personnalité et surtout les motivations qui l'ont poussées à mettre fin à ses jours.

Quelle triste nouvelle ! Je n'aimais pas du tout sa façon de filmer, vraiment clipesque et parfois dénué de sens mais bon, ça fait toujours mal de voir quelqu'un se foutre en l'air (et en plus, il avait une famille !!!!). C'est moche.

Scorebob a écrit :Vous en parlez comme d'un proche et pourtant vous ne le connaissiez qu'au travers de ses films ce qui est loin d'éclairer sur sa personnalité

Tu (plus que quiconque ici surement d'ailleurs ) devrais pourtant comprendre qu'un artiste qui touche les gens (peu importe la manière) est quelqu'un qui compte et dont la disparition fait mal. La mort de Kamen m'avait bcp touché et pourtant je ne le connaissais pas personnellement. Je ne m'imagine pas dans quel état je serai si un jour j'apprends la mort de Williams, Horner et quelques autres...

C'est plutôt sa fin tragique qui m'attriste, la mort d'un artiste connu plus par son oeuvre que pour lui même provoque des réactions parfois disproportionnées , le décès de Mickael Jackson et ses suites en étaient un exemple terrible, (j'ai quand même versé ma petite larme à cause de la sale vie qu'on lui a fait mener et de sa fin toute aussi tragique et pathétique); des milliers d'autres gens meurent à chaque instants par ailleurs dans l'indifférence la plus totale, que je ne connais pas plus que Tony Scott, sans doute parce qu'ils n'ont pas bénéficiés d'une exposition publique de leur travail et ce sera probablement aussi notre cas.
Pardonnes moi si je te paraît un peu cynique dans mon propos, je n'ai absolument rien contre Tony Scott.

Wyatt Earp a écrit :L'Express et Télérama ont profité de l'occasion pour publier des papiers carrément insultants à l'égard de Scott...

Je viens de lire celui présent sur le site de l'Express, et il n'y a tout de même pas de quoi se mettre la rate au court-bouillon pour si peu.

Pour moi, Tony Scott faisait de sympathiques films orientés action. Et je retiendrai principalement "Le Flic de Beverly Hills 2, "Le Dernier Samaritain", "Ennemi d'État", "Man on Fire" et "Déjà vu".
Je rajouterai aussi "USS Alabama", mais là c'est l'amateur de film de sous-marin qui écrit ces lignes.

Scorebob a écrit :Pardonnes moi si je te paraît un peu cynique dans mon propos, je n'ai absolument rien contre Tony Scott.

Je n'ai pas trouvé tes propos cyniques mais disons que.... il faut parfois faire attention avec les sentiments des gens (que tu les juges artificiels ou non). Perso, Tony Scott ne représentait pas grand chose pour moi mais bon, comme tu le dis, finir comme ça, c'est triste car ça implique sûrement des souffrances antérieures mal gérées...

DarkCat a écrit :Je viens de lire celui présent sur le site de l'Express, et il n'y a tout de même pas de quoi se mettre la rate au court-bouillon pour si peu.

Tu as raison mais disons que cet article, à cet instant, me parait quand même manquer de tact. Simplement. Il ne faudrait pas que son auteur confonde "tact" et "hypocrisie".... enfin, à mon sens...

Scorebob a écrit :Vous en parlez comme d'un proche

Perso, je n'ai jamais compris ça, et pourtant certains ici-même ont déjà tenté de me l'expliquer. Mais bon, ce n'est pas très grave, du moment que chacun voit midi à sa porte.

DarkCat a écrit :Perso, je n'ai jamais compris ça

Peut-être (je dis bien peut-être) que tu n'as jamais été vraiment touché par une musique. Plus d'une musique m'ont fait ressentir de très fortes émotions et sensations. Du coup, le créateur se confond pour moi, parfois, avec son oeuvre.

Peut-être aussi que je suis un vieux con cynique, et que contrairement à Misqua (dans un autre topic), je n'ai pas foi en l'être humain. Mais sinon, même si je peux déplorer la mort d'une personne connue (enfin plutôt la mort de son art, s'il s'agit d'une personne dont j'apprécie le talent), cela ne m'affecte finalement pas.
Je garde ma peine pour les gens que je connais et que j'aime.

Wyatt Earp a écrit :L'Express et Télérama ont profité de l'occasion pour publier des papiers carrément insultants à l'égard de Scott...

Si le papier empoisonné publié par Télérama prend en effet les allures d'une exécution sommaire, l'article de l'Express, pourtant rédigé par un type ne portant pas beaucoup plus le regretté Tony dans son coeur, ne donne pas vraiment matière à pousser des cris d'orfraie. On y émet les plus vives réserves sur le potentiel du cinéaste, soit, mais en des termes où aucune apostrophe vengeresse ne fait saillie.

Aux dernières nouvelles dans le mot retrouvé Tony SCOTT raconte qu'il se savait atteint d'un cancer au cerveau incurable, ceci explique cela.

Scorebob a écrit :Aux dernières nouvelles dans le mot retrouvé Tony SCOTT raconte qu'il se savait atteint d'un cancer au cerveau incurable, ceci explique cela.

Ce qui rend encore plus abject l'article de Télérama

Scorebob a écrit :Vous en parlez comme d'un proche et pourtant vous ne le connaissiez qu'au travers de ses films

Au moment où tu écris ces lignes, un seul contributeur en parlait comme d'un proche. Et encore en citant son prénom. Il me semble que nous sommes juste peinés par la disparition d'un artiste. Personne ne pleure à gros bouillons là. On déplore une fin tragique, c'est tout.