Man of Steel (Zack Snyder) + Comic-Con 2012

[Apocaly]

Cette nuit, au Comic-Con de San Diego, la Warner bros. à frappé très fort. Entre la projection de 8 minutes de Bilbo Le Hobbit qui à été ovationné, les bandes annonces de Pacific Rim et du reboot de Godzilla qui ont impressionner le public par leurs séquences de destructions massifs, la concurrence n'a pas pu vraiment les égalés. Edition assez décevante cars en dehors de Warner et Disney (j'y reviendrais) rien d'intéressant ) ce mettre sous les dents....Mais absolument rien n'a été digne de la bande annonce du prochain film de Zack Snyder. J'ai eu la chance de voir la bande annonce, un gars dans la salle à filmé le trailer en plusieurs partie. Certe, la qualité été pas top mais j'ai pu apercevoir les images...Et honnêtement, aucune bande annonce ma aussi mis sur le ***.

Accompagné tous le long par la musique "Journey to the line" du score de La Ligne Rouge, la bande annonce est assez réaliste (en dehors des séquences d'action), plus proche que Batman Begins que Avengers. Pas de ralentie, le style visuel de Snyder est zappé (même si on reconnait la patte du réalisateur surtout lors des incroyables séquences d'actions) pour laisser place à une déluge émotionnelle. Pas beaucoup de séquence d'effet spéciaux dans le film, hormis des séquences de voles et des séquences pyrotechniques qui va rendre jaloux Michael Bay et Joss Whedon, mais plus des images qui évoque la jeunesse de Clark avec Russel Crowe. Henry Cavill est franchement charismatique, et Snyder va aller loin dans la noirceur je pense (voir le plan ou Superman est torse nue et en feu !!!).

Bref, l'avenir du super-héros est chez DC, pas chez Marvel. Vivement que le trailer officiel sorte (le jour de la sortie de The Dark Knight Rises), hâte de la revoir en HD 1080p !

ps : Disney viens d'officialisé (visuel et logo à l'appuis) les mises en chantier de Ant-Man, Gardians of the Galaxy (dont on peux voir ici un premier visuel : https://fbcdn-sphotos-a.akamaihd.net/hp ... 4855_n.jpg), et ont diffusé un teaser d'Iron-Man 3. Ils ont également dévoilé les titres des séquelles de Thor et Captain American....La suite du dieu nordique s'appelle Thor - The Dark World et la suite des aventures du justicier patriotique s'appelle Captain America - The Winter Soldier ! Honnêtement, j'en attend pas grande chose moi, de Marvel...

[BAF]

Marvel c'est tout simplement l'usine.

[Apocaly]

http://lestoilesheroiques.fr/2012/07/co ... nonce.html La bande annonce dont je vous parler

[Forrester]

il me semble avoir lu qu'ils voulaient aussi refaire les 4 fantastiques.....?
Josh Trank (Chronicle) à la réalisation...

[Wyatt Earp]

mais plus des images qui évoque la jeunesse de Clark avec Russel Crowe.

La jeunesse de Clark, c'est aussi et surtout avec son père adoptif joué par Kevin Costner. Le thème du père semble être au coeur du film. Et le teaser est en effet sacrément impressionnant.

[BarryTheBest]

on va en bouffer pendant combien de temps de ces films à super héros ???

[Wyatt Earp]

Pendant des années. C'est devenu un genre à part entière à Hollywood, ça attire des acteurs de prestige, idem pour les réals (c'est payé une fortune).
Mais en effet il ne faut pas mélanger Marvel avec Nolan ou Snyder, ce serait un peu comme coller dans le même sac American Pie et Blake Edwards.

[Pierrebrrr]

... Sans parler du pognon que ça rapporte, pendant des années vu la pérennité des produits dérivés.
Tout ce que j'espère, c'est que ça ne finira pas par influencer les auteurs des comics.

Bon, sinon, information )à prendre avec des pincettes, mais l'illustrateur de costume (c'est à dire un mec qui prend les design des costumiers pour en faire des illus plus réalistes mettant le perso en situation ) déclare dans une interview que Superman aura finalement son slip rouge, coloré "digitally". L'argument: parce que ça lui permet de faire plus terrien. Car, c'est bien connu, nous les hommes de la terre, on aime bien monter notre slibard par dessu le pantalon.

Non, franchement, s'ils remettent le slip, ça ne peut pas être raté.

J'ai plus que hâte de voir le teaser. C'est évident que Snyder ne vient pas au film pour faire péter des immeubles, mais avec quelque chose à faire vivre, dramatiquement parlant. Vivement. Je n'étais pas convaincu, mais l'idée du conflit "que dois-je faire de mes pouvoirs ? Peut-on m'accepter comme humain ?", l'idée, au fond, d'un Superman redoutant de choisir entre ses deux cultures, accusé par les uns et les autres de n'être pas "de chez nous", ça me paraît très contemporain comme questionnement. A voir si c'est ce que le film va aller chercher.

[Hybrid Soldier]

Moi ce qui m'a fait marrer ces 2 derniers jours, c'est lire une longue interview de Zimmer qui dit qu'il en a marre du temp track de ce qu'il appelle la "Forbidden Cue", qui est le truc le plus temptracké de l'histoire.

Cette cue, c'est Journey to the Line. Il disait dans l'interview "si vous temptrackez votre film avec cette piste, je le ferai pas..."



Et là, premier trailer de Man Of Steel ?


La musique ? C'est quoi ?

JOURNEY TO THE LINE !


Have fun Hansi !


D'ailleurs on discutait (sur un célèbre réseau social ) avec quelques camarades de ce Man Of Steel, de la direction qu'HZ pourrait prendre, quand Hans lui-même (qui n'avait rien de mieux à faire) est venu se joindre à nous :

"All I can tell you is that I'm taking this very, very seriously. There comes a great amount of responsibility with trying to do justice to this remarkable story. And I always loved and admired what John Williams did. All I can do is try to do my best. It's not just about coming up with a sound, it's about finding the heart in it. The tools are secondary. ....and if you think I'm sounding intimidated and scared, you are right!"

[Wyatt Earp]

C'est quelque chose que j'ai toujours admiré chez lui : ses doutes, son humilité. Zimmer est un musicien qui connaît ses limites mais qui essaie toujours de les dépasser, des les remettre en question, et ce quoiqu'on pense du résultat.
Je lui fais confiance pour Man of Steel.
Mais il faut ab-so-lu-ment qu'il cite le thème de Krypton !

[Hybrid Soldier]

Il a cité de manière très détournée le thème d'Elfman depuis TDKR, donc qui sait...

[Apocaly]

TRAILER :

C'est pas le même que celui du festival en revanche. Marrant, on dirait du Malick Le souffle du vent, l'eau, les oiseaux, la pêche au gros (pauvre poisson, ce faire pêcher par Superman ) . Sa claque franchement.

[Apocaly]

Trailer officiel :

[Scorebob]

Et tout ça sur un morceau de la Communauté de l'anneau!

[Apocaly]

Oué, mais ce teaser n'est pas le même que celui du comic-con. Ce dernier été largement plus épique et long surtout. Mais personnellement, sa me donne vraiment envie.

[Apocaly]

Le trailer du Comic-Con refait surface, en meilleur qualité :

Sa donne sacrément envie nom de dieu. Quel photo !

[Nesquik]

Le trailer du Comic-Con refait surface, en meilleur qualité :

Sa donne sacrément envie nom de dieu. Quel photo !

Effectivement, c'est largement de meilleur qualité que l'autre où on ne voyait tout simplement rien.
Même si c'est pas encore parfait ça donne effectivement bien envie et avec la musique ça le fait carrément.

[Scorebob]

BON finalement Snyder a viré ZIMMER et redemandé WILLIAMS parce que:

[BarryTheBest]

Le trailer du Comic-Con refait surface, en meilleur qualité :

Sa donne sacrément envie nom de dieu. Quel photo !

la caméra RED EPIC fait des merveilles en terme de qualité d'images et surtout dans le travail des profondeurs de champs, bientot la caméra numérique Red Epic pourra effectuer des enregistrements vidéo en résolution 6K soit des images de 6000 x 4000 pixels.

[Apocaly]

Nouvelle bande-annonce ! Et confirmation que la Warner est le studio qui fait les blockbusters les plus excitants du moment : la trilogie du Hobbit, Man of Steel, les Batman de Nolan, Mad Max Fury Road, Pacific Rim...

[Nesquik]

Nouvelle bande-annonce ! Et confirmation que la Warner est le studio qui fait les blockbusters les plus excitants du moment : la trilogie du Hobbit, Man of Steel, les Batman de Nolan, Mad Max Fury Road, Pacific Rim...

Waouh !!!
Ca envoie du lourd
C'est clairement avec Star Trek le film que j'attends le plus en 2013.

[Pierrebrrr]

Je viens de le voir.
Franchement, ça me laisse presque sans voix. Quoi que soit le film au final, ce trailer est une magnifique promesse.

[Sam Lowry]

Alors, ma première pensée a été : "mince, on dirait du Nolan !"................ jusqu'à ce que je m'aperçoive qu'il en était le producteur. Ceci explique sans doute cela.......

[Pierrebrrr]

Je viens de le voir.
Franchement, ça me laisse presque sans voix. Quoi que soit le film au final, ce trailer est une magnifique promesse.

ATTENTION, C'EST LONG, ET REMPLI DE SPOILERS.

J'ai l'impression d'être dans un de ces comics où un gars du futur parle à sa version du passé (allez, au hasard, Batman/Superman Public Ennemies numéro 2) pour le prévenir qu'il fut qu'il arrête tout parce que ça va partir en quenouille.
Pierre Brrr de 2012, arrête de rêver, le Man of Steel, tu vas en sortir déçu, le coeur au bord des lèvres, les oreilles en compote, les rétines malmenées et les boyaux en vrac.

Alors, que s'est-il passé depuis les si belles bande-annonces, justement ?

On pourrait dire rien, tant le film de Snyder m'a fait penser plutôt à un bout à bout de 240 spots TV plutôt qu'à un récit vraiment construit sur 140 minutes.
Quasiment tous les moments de respiration, les "jolis" passages rêveurs, les petites vignettes tremblées qui semblait promettre de la poésie et un ton différent sont dans les bande-annonces et extraits, et montées telles quelles dans le film.

Entendons-nous bien. Je suis un immense fan de Superman, il faut le reconnaître. Je lis le comics depuis 20 ans. Quand il y a un "évènement", je suis du genre à acheter toutes les séries parallèles. De Superman, je en fais l'impasse que sur les séries TV live, parce que les séries TV, c'est vraiment pas mas came. Je n'ai pas de problème avec une réinvention du personnage jusqu'à une certaine limite (celle ou en nie l'essence, j'y reviendrais), ça arrive tous les 3 ans dans la BD, quand un auteur décide de nous refaire une origin story.

Tout est dans la forme et la manière.
Man of Steel, pendant une heure, m'a transporté, et même bouleversé par moment, aussi parce que j'ai la larme facile quand on vient à certains sujets, et parce que j'étais complètement fébrile en m'asseyant dans la salle.

Dès le début, Snyder conjugue son choix de réalisme et d'immersion (les deux mamelles du cinéma populaire américains moderne dirait-on) avec une caméra portée façon reportage et des zooms brutaux (et systématique) transformant ce qui devrait être une série de plan montés en plan séquence. Souvenez-vous du premier épisode de Galactica que vous avez vu, c'est pareil.
Le travail de design est tellement convaincant sur Krypton (quoi que, les dragons-libellules... Mais pourquoi pas...) qu'on ressent pleinement l’émerveillement, le sense of wonder que la science-fiction, au cinéma, se doit de véhiculer. Il faut aussi dire que Man of Steel est autant un film de Science-fiction qu'un film de super-héros.

Comme le film contient une idée absolument magnifique, on pardonne à ce moment-là la confusion et l'inconsistance du coup d'état mené par Zod,la facilité avec laquelle il s'empare du pouvoir, puis se fait démettre en quelques minutes. L'idée magnifique, c'est que les Kryptoniens pratiquent l'eugénisme, mais que Jor-El et sa femme ont décidé d'avoir un enfant "de l'amour", pourrait-on dire, en ajoutant: "de l'amour et du hasard", Kal-El devenant ainsi un possible ouvert, un être libre dans une société totalement déterminée. Il devient très joli, alors, que cet enfant ai été conçu par une famille dont l'emblème signifie Espoir.
Les visuels baroques prennent bien le relais de cette belle partie kryptonienne: foison de symboles vaginaux et phalliques- à ce moment on se croirait vraiment dans un Superman designé par Ridley Scott, dont l'ombre est grand sur le film- culminant par l'introduction de Kal dans un nouvel utérus, de métal, se refermant sur lui, le préparant à une seconde naissance, ailleurs, chez des parents humains.

Cette seconde naissance, nous ne la verrons pas. En quittant Krypton, Le film bascule dans un mode narratifs audacieux (à l'échelle de la production, hein, c'est pas encore du Soavi...) consistant à raconter l'enfance et l'adolescence de Clark via de brefs flash-backs. D'un certain point de vue, ça fonctionne très bien: Clark est décrit comme un adulte biologiquement hyper-sensible, du fait de ses capacités sensorielles décuplées, c'est comme si il avançait dans la vie en étant constamment assailli par des sensations le replongeant dans des souvenirs extrêmement vivace. Là encore, une très belle idée, complètement raccord avec la nature empathique du personnage.

Mais on y perd énormément. la relation avec ses beaux-parents, tissés par ses flashs (qui ressemblent, encore une fois, à autant de spots-tv), est peu développée, et c'est un crève-coeur tant Diane Lane autant que Kevin Costner illuminent l'écran- je vous dis pas le frisson quand Pa'Kent apparaît pour la première fois. D'autant plus que Snyder joue un jeu dangereux avec le personnage, et qu'il faut tout le poids "cinématographique" de Costner, l'aura de ses rôles passés, pour accepter de le voir dire à son fils que "Oui, Peut-être, il devrait laisser mourir des gens pour ne pas révéler son secret". Il y avait tellement à à faire avec ce Pa'Kent qui pourrait être le Butch d'un monde parfait, s'il avait survécu. Et que dire de sa mort... La scène est émouvante, parfaitement jouée, mais Jonathan met sa vie en danger pour aller sauver son chien resté dans sa voiture pendant qu'une tornade (vraiment très soudaine...) ravage la route. C'est un affront à la noblesse d'âme du personnage, qui devient ici vraiment niais.
Beaucoup des quelques scènes dressent un portrait finalement assez bizarre de Jonathan Kent, qui est souvent en train de sermonner son fils, quand il ne semble pas étrangement distant. Disons que le beau moment où il le sert dans ses bras, vu et revu dans les vidéos promotionnelles, lui affirmant "But you are my son", est, une fois encore, le SEUL moment de complicité entre les deux personnages.

Et c'est ainsi que semble fonctionner toute cette partie Americana: de très brèves scènes, qui semblent permettre à Snyder de cocher des cases à remplir plutôt que de nous permettre de vivre aux côté des personnages. Pourtant, il avait quelque chose à faire, justement de cette idée de troquer l'Americana de Norman Rockwell et John Ford contre celle d'Eddie Vedder et Sean Penn. Pourquoi pas ? Le bref montage accompagné d'une chanson de Pearl Jam nous rappelle combien Snyder est capable d’émouvoir et de bâtir un vrai récit le temps d'une séquence musicale bine sentie: se souvenir des extraordinaires génériques et passage consacré au Dr Manhattan dans Watchmen, de l'ouverture de Sucker Punch, ou encore du final de Ga'Hoole porté par Dead Can Dance.
Mais rien de ça ici.

Donc Snyder enquille les vignettes, parce qu'il est pressé, il lui faut de la place pour le reste de son film, c'est à dire la PARTIE APOCALYPTIQUE OBLIGATOIRE.
A un moment du film, Clark se livre aux militaires, menottes aux poignets, et s'est très exactement ce qui se passe, métaphoriquement, dans le film.
On va au final, passer plus de temps dans un hélico aux côté d'une Lois Lane en treillis et d'un colonel comme on aime en voir dans les films de M.Bay, qu'avec Costner et son beau fils. j'exagère un peu, on n'est pas tout le temps dans l'hélico. C'est aussi de la bouche d'un mignon soldat rouquin (Private Jimmy Olsen ?) que Clark est surnommé Superman. Tout un symbole...

En fait, Zod est là pour tout nous Terraformer par tous les trous, et Superman va donc avoir bien besoin du renfort de l'élite de l'U.S Army pour le repousser.
Et de là, le film va s'écrouler, et aller de mal en pis, enfin pour moi.

Snyder a du style. J'ai pu écrire ici que Singer était réalisateur, et pas metteur en scène (Superman Returns), Snyder, lui, en est un authentique. Il s'est vraiment cherché un nouveau style, il y a un vrai point de vue dans les combats de Super-Héros, et une volonté de leur donner un forme inédite, et extrêmement impressionnante dans son genre.
En nous invitant à assister en tant que spectateur aux joutes des Kryptoniens, snyder nous offre un spectacle virevoltant, aux antipodes de ses scènes d'action habituelles, très précises, et dons la chorégraphie est souvent magnifiée par un ralenti rendant le tout encore plus visible. Rien de cela ici, c'est même plutôt le contraire: des affrontement où les coups pleuvent à la vitesse de l'éclair, à la limite de l'abstraction.

Et puis, inévitablement, quel que soit le degré d'excellence de la vision, la lassitude s'installe, parce que ça parait très long, d'abord, et surtout parcequ'il n'y a aucune implication narrative sentie qui nous soit proposée. Pire, aucun des clichés du film d'invasion extraterrestre catastrophiste ne nous est épargné: Ces figurants ethno-représentatifs levant des yeux ecarquillés vers le ciel tandis que la caméra panotte pour suivre la course d'un objet qui tombe sur un immeuble, ces scènes de foule, fuyant vers le premier plan un arrière plan se remplissant de poussière, puis d'objets de plus en plus gros, ces plan pris du ciel sur des immeubles se fracassant les un sur les autres tels des dominos, ces scènes de destruction massive ou aucun corps n'est jamais visible, ces seconds rôles héroïques qui font ce qu'il faut au bon moment et nous redonnent au passage foi en l'humanité (à l'exception d'un pilier de bar un peu chargé, et de 2 bullies du college de Clark tout le monde est vraiment très gentil dans Man of Steel), ces mêmes figurants servant d'otage pour une mise à l'épreuve odieuse- et tellement prévisible- du méchant de service (parce qu'au finish, Zod, quoi que fasse le très bon Shannon, c'est quand même ça...), ils sont tous là, et plus encore.

On aura beaucoup glosé, sur le web, pour souligner combien il était bizarre (et pour ma part, douloureux) de voir un Superman semblant agir sans se soucier du sort de l'homme de la rue dans tous ces affrontements- pourquoi ne cherche-t-il pas à déplacer le terrain du conflit ? J'ai toujours du mal avec le Superman qui règle les problèmes à coup de poing dans la tronche, pour moi, Superman, c'est celui qui retient la main de l'agresseur. Ce Superman, qu'on ne s'y trompe pas, est dans la première partie du film. Comme cette très belle scène dans le bar, au cours de laquelle Cavill, comme dans toutes les scènes, est impérial, et apporte bien plus d'épaisseur à son personnage que ce qu'il y a sur le papier.

Logiquement, il est inévitable de s'acheminer vers ce final qui a tant fait réagir, à juste titre, et qui est tout symbolique.
Snyder s'est bien expliqué sur son choix, et ses raisons se tiennent. Simplement il est d'un côté d'une ligne, et moi d'une autre.
Voir Superman briser le cou de Zod est une image insupportable- d'autant plus que Superman est un personnage de fiction, un héros parfait, quoi
qu'il arrive, dans un univers fictif, celui du cinéma, il trouvera toujours le moyen de ne pas tuer. Superman ne ment pas, Superman ne tue pas. D'autant moins qu'il n 'existe pas, il est d'une perfection qui peut nous être étrangère et insupportable. C'est ça l'étrangeté de Superman, c'est qu'il peut faire ce que nous ne pouvons pas. C'est d'ailleurs tout ce qui fonde la haine de Luthor pour lui.
Retirer ce statut de personnage de fiction à Superman, au nom d'un réalisme psychologique me semble à tout le moins ridicule, et idiot.
C'est en plus, pour moi en tant qu'amoureux du personnage, douloureux.


Mais vous mes amis, qu'avez-vous pensé de tout ça ?

[Scorebob]

JE te rejoins sur les flasbacks qui avaient effectivement un côté pub pour le super bowl.
Curieusement tu n'évoques pas le rôle "essentiel "de la musique dans ce foirage iconoclaste.

On pourrait dire rien, tant le film de Snyder m'a fait penser plutôt à un bout à bout de 240 spots TV plutôt qu'à un récit vraiment construit sur 140 minutes.
Quasiment tous les moments de respiration, les "jolis" passages rêveurs, les petites vignettes tremblées qui semblait promettre de la poésie et un ton différent sont dans les bande-annonces et extraits, et montées telles quelles dans le film.

Ah non, tu l'as fait mais ailleurs:

Et la musique d'Hansi, mon dieu,
quel cauchemar à l'écran...