Je crois que tu confond le concert Elfman/Burton avec la représentation de NBC en live ou en effet toute la partition Chœurs et orchestre est jouée durant la projection du Film.

http://consequenceofsound.net/2015/09/d ... halloween/

Ah oui ça devait être ça. J'avais vu une fois un ensemble de musiciens amateurs à Tours qui avait fait un arrangement pour choeur et orchestre du morceau. C'était sympa. À défaut d'avoir les guests, ils auraient quand même pu tenter de faire un truc comme ça.

Un pote a Marseille avait convaincu son collège de recréer sur scène Le Noel de MrJack (en Français donc) avec une tripotée d'élèves et une très petite formation orchestrale, une sacrée entreprise très méritoire malgré les moyens limités.

Et même sans orchestre y'avait moyen !

En ne pouvant guère faire autrement que de prendre place à bord du dernier wagon des quatre concerts "elfmaniens", le vieux Van Cleef a raté l'opportunité de serrer amicalement la paluche à bon nombre des vétérans d'UnderScores, dont Shardar et ce sacré filou de Bobby-Boy, tous venus en masse ce week-end. Le moral au fond des chaussettes, je me suis consolé comme je le pouvais hier soir en posant mes yeux pour la première fois sur le sieur Danny lui-même, en chair, en os, en courte tignasse rousse et en lunettes aux verres orangés. Le Grand Rex, déjà euphorique, s'est trouvé chauffé à blanc quand le compositeur, que je soupçonne de s'être préalablement dopé à l'absinthe, a envahi la scène en se démenant tel un farfadet malicieux. Sa prestation dansée et chantée dans le rôle de Jack Skellington, le noir sauveur de Noël, fut sans conteste l'un des clous du spectacle, aux côtés d'un Edward Scissorhands somptueusement exécuté tant par l'orchestre qui semblait encore très gaillard que par la redoutable violoniste Sandy Cameron, sourire effronté aux lèvres et déhanchements ravageurs en prime. Dans ces cimes enivrantes lévitaient également les deux Batman, réunis en une longue suite dont les coutures étaient si artistement faites que je ne me suis aperçu qu'avec un temps de retard que les valeureux musiciens venaient de quitter le premier épisode pour attaquer le second. Devant ces terrifiants mastodontes, le reste est parvenu malgré tout à présenter belle figure, comme l'excellent Pee-Wee's Big Adventure, qui n'était clairement pas le titre le plus convoité du jour, mais constituait néanmoins une jubilatoire entrée en matière. Bref, du lourd ! Du chiadé ! Du beau comme l'on souhaiterait en entendre encore !

REGRETS partagés mon cher Lee.

La séance du 10 à 17 h:



j'y étais!

des passages solides dans GOOSEBUMPS, une partition agréable, un film qui lui sied à merveille, qu'en ont pensé les inconditionnels du grand Danny ?

Alice a peut-être franchi le miroir pour découvrir derrière sa surface de verre froid d'imbitables mystères, mais Elfman, sourd au grain de folie que nous chérissons tant dans son oeuvre, a décidé pour le moins pusillanimement de rester à quai. Rien de neuf, par conséquent, au menu de cette seconde escapade chez Lewis Carroll, qui trimballe l'inoubliable thème principal (bien entendu de retour) sur des sentiers trop méticuleusement tracés pour hérisser l'épiderme des zélateurs du camarade Danny. Tout juste relèvera-t-on une présence accrue de l'esbroufe martiale qui phagocytait le final du premier volet, mais dans des schémas de rythme et d'écriture toujours aussi besogneux. Le compositeur, décidément, ne sera jamais le grand amphitryon de l'action qui décoiffe...

Lee Van Cleef a écrit :qui trimballe l'inoubliable thème principal (bien entendu de retour) sur des sentiers trop méticuleusement tracés pour hérisser l'épiderme des zélateurs du camarade Danny.

Marrant que tu écrives ça, car l'écoute de l'album m'a, au contraire, filé la chair de poule plusieurs fois. Et j'avoue avoir apprécié le retour des accents martiaux du premier
Bref, l'album a déjà tourné plusieurs fois...

Je l'achèterai par acquis de conscience parce que le premier Alice m' a globalement convaincu et que je ne suis pas encore totalement brouillé avec Elfman (mais le divorce commence quand même sérieusement à s'imposer, mais pas aussi brutalement qu'un Beltrami néanmoins. Les anciennes valeurs risquent toujours de chanceler, et il est aussi bien laborieux de conserver une intégrité artistique dans un monde consumériste et destructeur comme le nôtre : un James Newton Howard conserve par exemple, à mes yeux, plus de certitude qu'un Elfman). Cependant, vu mon écoute certes rapide de quelques plages de cet "Alice au-delà du miroir", je pressens déjà que la nouveauté ne sera le point fort de ce score, et qu'il me rendra beaucoup moins élogieux et poli qu'un Goosebumps.

Edern a écrit :

Lee Van Cleef a écrit :qui trimballe l'inoubliable thème principal (bien entendu de retour) sur des sentiers trop méticuleusement tracés pour hérisser l'épiderme des zélateurs du camarade Danny.

Marrant que tu écrives ça, car j'ai l'écoute de l'album m'a, au contraire, filé la chair de poule plusieurs fois. Et j'avoue avoir apprécié le retour des accents martiaux du premier
Bref, l'album a déjà tourné plusieurs fois...

Pareil, j'ai beaucoup apprécié malgré l'absence de réelle nouveauté thématique, j'ai eu l'impression d'écouter une version plus aboutie du premier, un peu à la manière de Men In Black III qui mis à part son générique de début n'apportait pas beaucoup de nouveauté et qui reste pourtant celui que j'écoute le plus. Pas impossible que ce nouveau Alice suive le même chemin, en ce qui me concerne.

Edern a écrit :Marrant que tu écrives ça, car l'écoute de l'album m'a, au contraire, filé la chair de poule plusieurs fois. Et j'avoue avoir apprécié le retour des accents martiaux du premier
Bref, l'album a déjà tourné plusieurs fois...

Nameless1138 a écrit :Pareil, j'ai beaucoup apprécié malgré l'absence de réelle nouveauté thématique, j'ai eu l'impression d'écouter une version plus aboutie du premier

Tant mieux pour vous, gentlemen ! Moi, je n'ai à aucun moment pu me défaire de l'impression d'un vulgaire repiquage, sans faute de goût majeure, certes, mais sans odeur non plus, sans caractère, sans âme... L'électro-encéphalogramme n'a pas subi le moindre soubresaut.

Les quatre premières pistes sont pour moi absolument délectables (mention spéciale pour les deux premières, qui parviennent -pour le moment- à me coller des frissons à chaque écoute), et une piste comme Hatter's Deathbed ne m'a franchement pas laissé indifférent...

Si ça vous tente de réentendre du Elfman inspiré, ce n'est pas vers la musique de films qu'il faut se tourner, mais plutôt vers la musique pour ballet. En l'occurrence, celle qu'il a composé en 2008 pour Rabbit & Rogue, dispo depuis hier chez Sony Classical.
Et déjà en écoute sur Spotify.

Edern a écrit :Les quatre premières pistes sont pour moi absolument délectables (mention spéciale pour les deux premières, qui parviennent -pour le moment- à me coller des frissons à chaque écoute)

Idem. La dernière minute du morceau "Alice" est tout de même assez hallucinante.
Globalement, c'est un peu lourd à écouter, quasi indigeste sur la longueur, mais c'est traversé de quelques instants de grandeur rappelant le Danny qu'on aime.

PAS d'album détectable pour le moment juste du téléchargement hélas.

Et comme de toute façon c'est Sony, en cas d'édition physique, ils sont bien capables de nous claquer un CD-R.

Homer a écrit :Globalement, c'est un peu lourd à écouter, quasi indigeste sur la longueur, mais c'est traversé de quelques instants de grandeur rappelant le Danny qu'on aime.

A noter que Danny a refait le coup de Goosebumps: le programme "album" va des pistes 1 à 20, puis ce sont des "pistes bonus" en dehors du programme principal.

Edern a écrit :

Homer a écrit :Globalement, c'est un peu lourd à écouter, quasi indigeste sur la longueur, mais c'est traversé de quelques instants de grandeur rappelant le Danny qu'on aime.

A noter que Danny a refait le coup de Goosebumps: le programme "album" va des pistes 1 à 20, puis ce sont des "pistes bonus" en dehors du programme principal.

Choix que je trouve d'ailleurs assez intéressant ! C'était déjà le cas dans la Box Elfman/Burton et il y a certains scores comme le premier Batman que je préfère sous cette forme (album + quelques Bonus) plutôt qu'en version complète chronologique (Version LLL dans ce cas précis).

Homer a écrit :Si ça vous tente de réentendre du Elfman inspiré, ce n'est pas vers la musique de films qu'il faut se tourner, mais plutôt vers la musique pour ballet. En l'occurrence, celle qu'il a composé en 2008 pour Rabbit & Rogue, dispo depuis hier chez Sony Classical.
Et déjà en écoute sur Spotify.

Merci beaucoup pour l'info, j'étais complètement passé à côté. Je vais aller écouter ça de suite car en général j'aime bien les musiques qu'il composent hors film, c'est toujours effectivement très inspiré.

Nameless1138 a écrit :

Homer a écrit :Si ça vous tente de réentendre du Elfman inspiré, ce n'est pas vers la musique de films qu'il faut se tourner, mais plutôt vers la musique pour ballet. En l'occurrence, celle qu'il a composé en 2008 pour Rabbit & Rogue, dispo depuis hier chez Sony Classical.
Et déjà en écoute sur Spotify.

Merci beaucoup pour l'info, j'étais complètement passé à côté. Je vais aller écouter ça de suite car en général j'aime bien les musiques qu'il composent hors film, c'est toujours effectivement très inspiré.

Je confirme, merci beaucoup ! Je sors de ma première écoute et le moins que l'on puisse dire c'est que ça fait vraiment plaisir à entendre. Il va tourner en boucle un moment celui-là !
En gros, si comme moi vous adorez la Serenada Schizophrana, n'hésitez pas, vous ne le regretterez pas !

Est ce qu'il y aura un CD ou bien uniquement en téléchargement ?

Nameless1138 a écrit :

Nameless1138 a écrit :

Homer a écrit :Si ça vous tente de réentendre du Elfman inspiré, ce n'est pas vers la musique de films qu'il faut se tourner, mais plutôt vers la musique pour ballet. En l'occurrence, celle qu'il a composé en 2008 pour Rabbit & Rogue, dispo depuis hier chez Sony Classical.
Et déjà en écoute sur Spotify.

Merci beaucoup pour l'info, j'étais complètement passé à côté. Je vais aller écouter ça de suite car en général j'aime bien les musiques qu'il composent hors film, c'est toujours effectivement très inspiré.

Je confirme, merci beaucoup ! Je sors de ma première écoute et le moins que l'on puisse dire c'est que ça fait vraiment plaisir à entendre. Il va tourner en boucle un moment celui-là !
En gros, si comme moi vous adorez la Serenada Schizophrana, n'hésitez pas, vous ne le regretterez pas !

N'est-ce pas ?
C'est effectivement dans la droite lignée de l'excellentissime Serenada Schizophrena. Et je pense que je l'écouterai bien plus régulièrement que Goosebump ou Fifty Shades of Grey...

Danny n'est jamais aussi inventif et débridé que sur les musiques pour spectacles ou les compos personnelles , il y met ce qui fait tout le sel de son style.
Ce lapin là en est encore une belle démonstration.

Merci pour cette (moyennement bonne) nouvelle !! J'espère qu'il y aura une édition cd !! ça m'écorcherait sévèrement le gosier de devoir raquer pour du dématérialisé !