Starfe a écrit :Petite nouveauté, les Blu-Ray ou DVD qui proposeront les scores en piste audio isolée sont dès cette semaine listés dans la rubrique Sorties CD : Les annonces de la semaine !

En voilà une idée qu'elle est bonne !... Merci les gars.

James Newton Howard, de retour, enfin!

Le vieux Van Cleef aime les musiques de Philippe Sarde, les films de Claude Sautet et les musiques de Philippe Sarde pour les films de Claude Sautet. La confondante simplicité de cette équation musico-cinématographique vous a laissé un arrière-goût de scepticisme, honorables voisins ? En voici la preuve par neuf.

Ha, sympa cette chronique l'ancêtre. J'imagine qu'en guise de retours tu t'attends sans doute à récolter les réactions des quelques familiers du compositeur qui trainent sur ce forum.

Pour ma part les films de Sautet me laissent relativement indifférent, en revanche je suis bien heureux qu'ils aient permis l'écriture de partitions telles qu'Une Histoire Simple (l'intégrale est peut-être bien sa meilleure contribution aux films de son compère), Mado (idem), Nelly et Monsieur Arnaud (sublime musique dont le thème lyrique et dynamique rappelle ce style qu'il développa dans certains morceaux de La Baule-les-Pins ou du formidable Petit Garçon), Garçon ! (dont il livrera une suite spirituelle à l'occasion des Soeurs Fâchées vingt ans plus tard) et Les Choses de la Vie (qui contient en germe presque tout ce qu'il composera pour Sautet).
Le reste de sa production pour le réalisateur est parfois plus inégale, notamment de par l'usage un peu malheureux d'artifices électroniques venant entacher des partitions pourtant assez riches et séduisantes par moment (César et Rosalie, notamment avec son thème impressionniste dédié à Romy Schneider, ainsi que son morceau de free jazz atonal, qui malheureusement doivent cohabiter avec un moog un peu ridicule et envahissant).

Pour conclure rapidement, si tu apprécies la collaboration Sarde/Sautet, je te recommande de jeter un oreille au récent Quai d'Orsay qui, bien que signé Tavernier, ressuscite curieusement, sous forme de pastiche, les climats harmoniques et les couleurs de timbres que Sarde avait pris l'habitude de convoquer chez Sautet dans les années 70. Voici un message que j'avais laissé sur le forum à ce sujet:

Comme je l'avais indiqué dans un message antérieur il renoue ici avec l'esprit sarcastique de certaines partitions des années 70 qu'il composait à l'époque pour Sautet (du genre Max et les Ferrailleurs, les morceaux les plus ironiques de César et Rosalie etc,...), tout en donnant une suite (en beaucoup plus propre et beaucoup plus soignée cependant) à ce qu'il avait déjà fait sur L.627, ainsi qu'en intégrant quelques petites dissonances et autres mesures atonales assez fugitives en bout de morceaux. Bref une musique qui sonne totalement anachronique dans le paysage béophile actuel. En revanche le tout ne dure que 22 minutes (là encore c'est la durée moyenne des partitions qu'il confectionnait dans les années 70 ).

Je crois que l'on peut écouter ça gratuitement sur xiami ou musicme alors ne te prive pas.


PS: ce qu'il y a de marrant avec les films de Sautet (tout comme chez Almodovar !) c'est qu'on finit souvent par tous les confondre .

Taboulez a écrit :Ha, sympa cette chronique l'ancêtre. J'imagine qu'en guise de retours tu t'attends sans doute à récolter les réactions des quelques familiers du compositeur qui trainent sur ce forum.

Si mon ambition secrète consistait vraiment à surplomber, du haut d'une chaire somptueusement ouvragée dans l'acajou vermeil, une foule compacte de béophiles ne demandant qu'à boire religieusement mes paroles, je me serais plutôt mis à l'ouvrage sur Dawn of the Planet of the Apes, le Varese Club de Star Trek Into Darkness ou The Amazing Spider-Man 2, ne penses-tu pas, jeune Taboulez ? Il n'empêche que le vieux Van Cleef a accueilli ton intervention à bras ouverts, même si cette dernière a révélé que tu faisais toi aussi partie des condamnables filous, d'ailleurs épinglés dans la présente chronique, qui ne voient dans l'oeuvre de Sautet que bis repetita vaguement nauséeux.

Tu vas voir, vieux ninja pétri d'arthrose, à quel point j'estime ta plume ! Car j'ai lu ta chronique. Oui. Alors même que ni Sautet ni Sarde ne trouvent grâce à mes yeux et oreilles. C'est pas beau ça ?

Sam, il faudra un jour que tu nous révèles ce que tu connais de la production de ce compositeur, car c'est pas la première fois que je te vois lui casser du sucre sur le dos (un peu comme Walden avec Tiomkin ou Starfe avec Horner), or ayant une vague idée de ce que tu sembles aimer en musique de manière générale, et en musique de film tout particulièrement, je suis pas loin de penser que tout ça repose sans doute au final sur une grosse méprise, car il y a dans l’œuvre protéiforme de l'ami Sarde des pans entiers de sa discographie qui pourraient très bien cadrer avec tes attentes.

C'est difficile à croire aujourd'hui, mais il fut un temps où je détestais (oui, pas moins que ça !) la musique de Sarde, du moins je le croyais, jusqu'à ce que je me rende compte que finalement c'était parce que je connaissais trop mal et que j'avais eu le malheur de n'être encore tombé que sur des opus cadrant peu avec mes aspirations esthétiques (or sa carrière est si vaste et diverse qu'au final ces travaux là ne sont qu'une goutte dans l'océan de tout ce qu'il a pu expérimenter).
Idem pour Colombier d'ailleurs. Fut un temps où j'avais enchaîné 4 ou 5 partitions consécutives qui avaient fini de me convaincre que ce compositeur ne pourrait m'inspirer que du rejet,... Heureusement j'ai par la suite découvert des albums formidables tels Les Onze-Mille Verges, Ce Sacré Grand-Père, Wings, Une Chambre en Ville etc,...

C'est Taboulez et Two-Headed Sam qui ne vont plus se sentir de joie ! Terminé, les films de gonzesse où l'on picole, tire sur sa clope et ânonne des choses doucement existentielles dans un bistrot battu par la pluie, et place aux coups de savate balancés de concert par "the Muscles from Brussels" et les cuivres chargés à bloc de John Scott !

Mon vieux ninja déambulant, je dois bien avouer que ta plume est aussi légère et tranchante dans le pseudo-existentialisme de bazar des films de Sautet que dans la distribution gratuite de pains dans la tronche de l'autre Van Damme (pas José donc, l'autre) ! Tu me fais sans doute regretter de ne point posséder l'un des premiers cds édités par Doug Fake.... Snif....

Sam Lowry a écrit :Mon vieux ninja déambulant, je dois bien avouer que ta plume est aussi légère et tranchante dans le pseudo-existentialisme de bazar des films de Sautet que dans la distribution gratuite de pains dans la tronche de l'autre Van Damme (pas José donc, l'autre) ! Tu me fais sans doute regretter de ne point posséder l'un des premiers cds édités par Doug Fake.... Snif....

Oui moi non plus je ne l'ai pas ce très bon score de Scott !!!
J'espère une réedition prochainement

Une fois de plus, c'est avec intérêt et (oserai-je l'écrire ?... heu... oui) un certain "délice" que j'ai lu la critique de notre ninja en tenue de sommeil sur cette "musique" commise par Steven Price ! Car, oui, notre doyen du katana a encore tailladé avec méticulosité la vacuité profonde de ce "produit" ! Car, en admettant qu'un score "tout symphonique" ou orchestral n'eut sans doute pas été le parfait écrin au film de Cuaron, on aurait pu nous présenter autre chose que cette "recherche sonore"... Personnellement, si on avait eu l'audace et la folie de me commander une musique pour ce film, premièrement j'en aurais surement très peu écrit et deuxièmement j'aurais volontiers axé ma démarche sur un certain minimalisme répétitif de motifs au piano et au violoncelle. Me demandez pas pourquoi... je n'en sais rien. Mais je suis sur que ça aurait eu son petit effet. Bon, d'une certaine manière, c'est aussi user d'un cliché que de faire ainsi mais au moins.... ça n'aurait pas été la torture infligée à grands coups de décibels catapultés jusqu'au fond de mes conduits auditifs lors de la projection !! Quand au cd en lui-même, je ne vois pas l'intérêt de l'éditer. Mais après tout, s'il s'en trouve pour aimer et acheter, moi ça me va aussi.

Depuis le temps qu'il sommeillait au fond d'un tiroir, j'avais complètement oublié l'existence de mon papier en forme de coup de katana asséné en travers du portrait de Steven Price ! En le relisant, je le trouve quand même un peu foutraque, même s'il exprime à la perfection mes sentiments belliqueux à l'encontre de cet exécrable Gravity, qui nuit constamment, pour ne pas dire criminellement, au film de Cuaron.

Vous éprouvez encore quelques doutes condamnables quant à la vraie teneur des écritures que notre Ecclésiastique, le nez toujours plongé dans ses grimoires, étudie religieusement, baigné par l'éternel silence de l'abbaye de saint Pierre et saint Paul ? Quand tout le monde se sera régalé de sa prose émue dédiée au présent livre (tout en anglais, cent fois hélas), qui revient sur la riche carrière de l'homme de l'ombre Emil Richards, j'ose croire que nul ne s'avisera plus de soupçonner notre affable moine de consacrer ses heures d'études à des ouvrages de fort peu catholique provenance...

On ne peut pas dire que l'ultime collaboration entre Lean et Jarre ait propulsé notre vaillant Stéphane jusqu'au firmament. Il n'en a pas moins estimé que ces adieux méritaient un papier ciselé avec l'incorruptible exigence qui est sa marque de fabrique.

Notre entretien avec Mikael Carlsson est maintenant en ligne !

Lee Van Cleef a écrit :Et hop, d'étincelants torrents de cosmo-énergie viennent d'éclabousser les rivages d'UnderScores.

et aussi Danny Elfman à Paris en 2015:

Scandale dans le petit monde d'UnderScores ! Il ne suffisait plus à l'infâme Van Cleef de déverser à grands flots répugnants sur le forum ses perversions lubriques, non. Aujourd'hui, il s'attaque carrément au site, transformé en un lupanar géant où sévit le multi-récidiviste Nico Fidenco. Dieu soit loué, le diablotin écarlate, profitant sans doute des sages conseils d'un Ecclésiastique intraitable en matière de morale judéo-chrétienne, a su circonscrire le sinistre grâce à une judicieuse iconographie ayant banni toute trace (ou presque) des tétons impudiques et du buisson ardent de Laura Gemser. Ouf !

Au cas où personne n'aurait remarqué, l'Underscorama d'octobre est en ligne

Ho-Ho-Ho, voici l'Underscorama de novembre!

Benjamin Josse chante la gloire d'Alan Silvestri avec sa chronique de Predator 2!

Shardar a écrit :Benjamin Josse chante la gloire d'Alan Silvestri avec sa chronique de Predator 2!

Ca tombe bien, c'est un des mes cadeaux de Noel

Et voici donc l'Underscorama de janvier, en attendant le Palmarès 2014...

Seul contre tous ("Comme d'habitude", chantonnent en choeur les vétérans avertis d'UnderScores), le vieux Van Cleef a aiguisé sa plus belle lame pour défendre l'honneur trop souvent meurtri de King Solomon's Mines. Que Dieu et tous ses chérubins ventripotents viennent en aide aux mécréants à la dent dure qui s'aviseraient de regimber !

Hellboy a écrit :Et voici donc l'Underscorama de janvier, en attendant le Palmarès 2014...

C'est moi, ou l'Underscorama de janvier est le même que celui de décembre ?

2flicsamiami a écrit :

Hellboy a écrit :Et voici donc l'Underscorama de janvier, en attendant le Palmarès 2014...

C'est moi, ou l'Underscorama de janvier est le même que celui de décembre ?

Hellboy a écrit :

Forrester a écrit :

Hellboy a écrit :Et voici donc l'Underscorama de janvier, en attendant le Palmarès 2014...

Underscorama de décembre, plutôt, non?

Oui et non : on a volontairement sauté un mois.
Avant c'était : les notules des scores de décembre dans l'UnderScorama de décembre publié en janvier
Maintenant c'est : les notules des scores de décembre dans l'UnderScorama de janvier publié en janvier