Merci Pierre pour ces deux riches lignes.

On pourrait s'amuser à établir les parallèles les plus idiots entre The Nickel Ride et Le Secret, comme l'homonymie partagée par leurs réalisateurs respectifs (Robert Mulligan et Robert Enrico), le fait qu'ils aient été tournés la même année (1974, pour être exact) ou leur diffusion quasi-simultanée, ces jours-ci, sur notre belle télévision française. Bref, voyez un peu le degré de pertinence... Mais s'il y a une chose sur laquelle ces deux métrages se retrouvent, c'est bien cette propension à dédaigner les intrigues trop codifiées pour nous plonger dans une ambiance étrange, pleine d'accointances avec un onirisme informulé. On ne saura jamais rien de la place qu'occupe Jason Miller au sein d'un organisme criminel aussi abstrait que celui de Point Blank, pas plus que le voile entourant le passé mystérieux de Jean-Louis Trintignant, fugitif paranoïaque, ne sera levé. L'inconfort gagne bien vite le spectateur pantouflard, lequel avait d'ailleurs boudé ces deux oeuvres anticonformistes à l'époque de leur sortie. Rien n'y a fait malgré les multiples qualités présentées, dont les moindres ne sont pas les partitions de Dave Grusin, auteur pour The Nickel Ride d'un score seventies jusqu'au bout des ongles, et d'Ennio Morricone, qui a gratifié Le Secret d'une thématique belle et triste.

Young Sherlock Holmes : Faire rencontrer Holmes et Watson au lycée, voilà une idée, originale pour le moins, menée de main de maître par Chris Columbus au scénario, Steven Spielberg à la production et Barry Levinson à la réalisation. Une chose est sûre, ce film a été conçu par des fans, pour les fans, mais aussi pour le tout public (enfin, les plus jeunes risquent d'être traumatisés par la scène du poulet). Si l'intrigue n'est pas purement holmesienne, elle est cependant truffée de clins d'oeil savoureux que ne manqueront pas de relever les connaisseurs. Au niveau de l'interprétation, on ne peut qu'être impressionné par Nicholas Rowe qui nous livre un des Sherlock Holmes les plus touchants qu'il m'ait été donné de voir à l'écran. Quant à la b.o. signée Bruce Broughton, on jurerait par moment écouter du John Williams.

On retiendra de ce film des moments d'anthologie absolument sidérants : la scène du vitrail (qui produit toujours son petit effet), le combat final acharné et désespéré à la fois, et bien sûr la fin (ceux qui éteignent la télé au générique devront faire une exception, sous peine de rater... vous verrez bien). Une excellente adaptation, vraiment, bien loin du Sherlock Bond de Guy Ritchie.

Non mais, pour Millénium il y a des choses que j'ai aimer, comme Daniel Craig, la réalisation parfaite. Mais franchement, je me suis fait chier devant des films, mais sur des films comme Millénium, c'est rare, j'en pouvais plus, j'ai faillit sortir. La dernière fois ou j'en pouvais plus c'était pour Pirates des Caraïbes 3, et Paranormal Activity 2 aussi. Mais Millénium, j'ai souffert, je remué dans mon siège en permanence. L'original, je l'avais trouver très surestimé, et franchement je le préfère qu'au Fincher !

BAF a écrit :Young Sherlock Holmes : Faire rencontrer Holmes et Watson au lycée, voilà une idée, originale pour le moins, menée de main de maître par Chris Columbus au scénario, Steven Spielberg à la production et Barry Levinson à la réalisation. Une chose est sûre, ce film a été conçu par des fans, pour les fans, mais aussi pour le tout public (enfin, les plus jeunes risquent d'être traumatisés par la scène du poulet). Si l'intrigue n'est pas purement holmesienne, elle est cependant truffée de clins d'oeil savoureux que ne manqueront pas de relever les connaisseurs. Au niveau de l'interprétation, on ne peut qu'être impressionné par Nicholas Rowe qui nous livre un des Sherlock Holmes les plus touchants qu'il m'ait été donné de voir à l'écran. Quant à la b.o. signée Bruce Broughton, on jurerait par moment écouter du John Williams.

On retiendra de ce film des moments d'anthologie absolument sidérants : la scène du vitrail (qui produit toujours son petit effet), le combat final acharné et désespéré à la fois, et bien sûr la fin (ceux qui éteignent la télé au générique devront faire une exception, sous peine de rater... vous verrez bien). Une excellente adaptation, vraiment, bien loin du Sherlock Bond de Guy Ritchie.

Amen. Oui, une grandes réussite dans le style 80' que j'affectionne. Et une fin superbe et inattendue dans ce genre de production. Effectivement, c'est très respectueux de Sherlock Holmes.

Vu au cinéma hier :

SUR LA ROUTE : Un super road-movies au casting parfait. Même si il y a quelque longueur, j'ai adoré ce film. 8/10

DISPARUE : Un téléfilm TF1 de l'après midi. Histoire sans intérêt, et Jenifer Carpenter est très mauvaise. Reste juste une belle photo... 4/10

Apocaly a écrit :Vu au cinéma hier :

DISPARUE : Un téléfilm TF1 de l'après midi. Histoire sans intérêt, et Jenifer Carpenter est très mauvaise. Reste juste une belle photo... 4/10

.... et Amanda tout de même !

-Unstoppable. Pour un film d'action, je l'ai trouvé profondément soporifique. Les situations sont convenues, les personnages sympathiques mais sans plus, et l'ambiance absente. A aucun moment, le sentiment de danger n'est venu m'étreindre, pas plus qu'une once de suspens. Pas de quoi supplanter Speed. C'est à peine digne d'un téléfilm.

BAF a écrit :. C'est à peine digne d'un téléfilm.

Hey mais vous êtes en forme les gars, c'est la journée du rire.

Développe ton propos, qu'on puisse rire ensemble.

Men in Black 3. Bonne surprise, un vrai plaisir de retrouver les personnages et une fin vraiment forte et émouvante.

BAF a écrit :-Unstoppable. Pour un film d'action, je l'ai trouvé profondément soporifique. Les situations sont convenues, les personnages sympathiques mais sans plus, et l'ambiance absente. A aucun moment, le sentiment de danger n'est venu m'étreindre, pas plus qu'une once de suspens. Pas de quoi supplanter Speed. C'est à peine digne d'un téléfilm.

Qu'on apprécie ou pas le film, le style de Tony Scott n'a rien, mais alors RIEN à voir avec un téléfilm.

- MALVEILLANCE : Grosse baffe. Excellent scénario et acteurs parfait. Le réal' de REC est vraiment bon !

- HELL : Sympathique post-apo, même si la partie survival du 3e acte à la Massacre a la Tronçonneuse est sous exploité.

- LE SEIGNEUR DES ANNEAUX - LE RETOUR DU ROI : Revu hier, toujours aussi parfait, un chef d'oeuvre absolue du cinéma fantastique.

- BILBO LE HOBBIT (1977) : Chouette film d'animation.

Pour ma part, j'ai trouvé que Unstoppable se laissait voir, même si ce n'est clairement pas un grand film. La faute en revient principalement à un scénario ultra balisé, avançant sur des rails, et enfilant tous les poncifs du genre.

C'est étrange, mais quand j'ai vu Unstoppable, j'ai de suite pensé à ça : http://www.programme-tv.net/videos/vu-a ... nnonce-vo/. D'où mon rapprochement avec un téléfilm.

C'est certain que vu comme ça...

Vu "Dark Shadows" et je retiens complètement les avis de l'ami Pierrot et aussi de Bigui qui liste effectivement les quelques faiblesses du film. Pour le reste, j'ai vraiment beaucoup aimé, effectivement le propos est parfois couillu et surtout le rythme du film est complètement autre par rapport aux productions de base. Burton a vraiment de la chance (et du talent) d'avoir une telle liberté de ton. La musique sonne plus "Wolfman" et c'est un très bon choix. Elle est sombre et pratiquement pas parodique. Les chansons sont là pour apporter le côté décalé.
Le casting féminin est à tomber, la petite Chloë (qui a bien grandie, effectivement Burton l'a remarqué), Michelle Pfeiffer (la classe !), Helena Bonham Carter (vraiment juste), Bella Heathcote (diaphane et Burtonienne, je ne connaissais pas cette actrice) et Eva Green (absolument divine voir terrifiante dans la scène finale devant la maison, juste avec un rictus) Chapeau !
Depp ajoute un personnage de plus à sa galerie, mais celui-là je l'aime bien, je l'aime mieux que les derniers.
L'humour est omniprésent sous bien des formes mais curieusement nous étions les seuls à rire ce soir dans la salle... La séance était peut être trop tardive... (22h30)
Bref un bon moment de cinéma et je m'étais pas régalé ainsi devant un Tim Burton depuis "Big Fish" qui est un film que j'adore et qui m'émeut à chaque vision.

Pierrebrrr a écrit :

Apocaly a écrit : Et pas un mot sur la monstrueuse musique de Elfman ?

Ah si, j'ai écrit plus d'un mot sur le score de Elfman.

C'est ici d'ailleurs

Apocaly a écrit :Vu au cinéma hier :

SUR LA ROUTE : Un super road-movies au casting parfait. Même si il y a quelque longueur, j'ai adoré ce film. 8/10

DISPARUE : Un téléfilm TF1 de l'après midi. Histoire sans intérêt, et Jenifer Carpenter est très mauvaise. Reste juste une belle photo... 4/10

Depuis j'ai revu SUR LA ROUTE est c'est pas si bien en faite, me suis fait chier la seconde vision.

Il y a un paquet de films qui sont faits pour n'être vus qu'une fois. En l'occurrence 95% des films actuels.

Pierrebrrr a écrit : Red State... ce que j'en dit me parait assez objectif, je ne crois pas qu'on puisse affirmer sérieusement que la chose est une bombe. Tu me diras !

Et je te dis, bien des mois plus tard ! Oui, le film est bavard (à dessein ?) mais j'ai bien aimé pour ma part. J'ai même trouvé ça parfois terrifiant car finalement très prévisible et possible, hélas. Nos amis ricains en prennent tous pour leur grade. J'aime beaucoup la petite pirouette finale, vu qu'on est dans un film de Smith, on peut s'attendre à tout. Oui, je crois que les zones de bal-bla sont voulues et assumées. Voir la dernière phrase du film "Mais tu vas pas un peu fermer ta gueule ?". Bon, pas un grand film mais j'ai bien aimé.

Je ne sais plus exactement ce que j'en disais- mais j'aime bine le film, comme tous les films de Smith. Je ne trouve pas celui-là tellement différent, en fait. Ce qui m'embête le plus, c'est la constuction par gros blocs presque sans ellipse, séparé par de grands vides. ça marche surement sur le papier, mais pas tellement à l'écran. Cela dit, ça a le mérite d'être du vrai cinéma indépendant. je pense qu'il y a aussi un contexte et des aspects très américains dans le film, et il devient un peu théorique pour nous de nous relier à des situations et des personnages qu'il faudrait de toute évidence ressentir plus viscéralement. Mais rien de honteux dans ce Red State. Je ne vois toujours pas, par contre, en quoi le film serait un brulot politique, ou un geste radical.

Revu, la version longue d'Hamlet de Branagh: on peut dire ce qu'on veut de Branagh, mais réussir à rendre aussi passionnant une pièce des plus académiques est un veritable tour de force. Décors, musique, casting sans faute.
Sa passion pour la pièce transpire à chaque image.

Forrester a écrit : mais réussir à rendre aussi passionnant une pièce des plus académiques est un veritable tour de force.

ouah.
Moi j'ai envie de dire que c'est plutôt le cinéma de notre bon Kenneth qui est académique, plutôt que la pièce de Shakespeare, non ?

A part son FRankenstein, qui est tout sauf académique : baroque, lyrique, c'est un film de dingue !