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Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : mar. 15 mai 2018 10:17
par Scorebob
J'ignorais que le score se déclinait sur 2 CD ou Est-ce seulement l'édition Japonaise?
Ah ben non en fait, tant mieux.

Trouvé sur Ark soundtrack square
Alan Silvestri -Ready Player One: Original Motion Picture Soundtrack from the film directed by Steven Spielberg.

Release Date: 2018/5/16

DISC 1.
1. THE OASIS
2. 'HELLO. I'M JAMES HALLIDAY'
3. 'WHY CAN'T WE GO BACKWARDS?'
4. AN ORB MEETING
5. REAL WORLD CONSEQUENCES
6. SORRENTO MAKES AN OFFER
7. WELCOME TO THE REBELLION
8. HIGH 5 ASSEMBLES
9. ORB OF OSUVOX
10. SORRENTO PUNKED
11. WADE'S BROADCAST

DISC 2.
1. ARTY ON THE 'INSIDE'
2. LOOKING FOR A TRUCK
3. SHE NEVER LEFT
4. LAST CHANCE
5. 'GET ME OUT OF THIS'
6. 'HOLD ON TO SOMETHING'
7. 'THIS IS WRONG'
8. 'WHAT ARE YOU?'
9. 'THERE'S SOMETHING I NEED TO DO'
10. READY PLAYER ONE - MAIN TITLE
11. READY PLAYER ONE - END CREDITS

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : mar. 15 mai 2018 11:39
par Gizmo
c'est la même édition qu'en europe et etats-unis

http://www.soundtrackcollector.com/titl ... Player+One

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : mar. 15 mai 2018 15:37
par Nameless1138
Oui, c'était un double-album dès le départ, d'ailleurs je crois bien que le score est complet ou quasiment !

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : jeu. 24 mai 2018 19:08
par Lee Van Cleef
"The end is near !" proclame à fracassant renfort d'inflexions plus-sentencieuses-tu-clamses-direct le trailer d'Infinity War. Je suppose donc qu'entre deux vannes relax zébrant l'air comme de gluantes boulettes en papier dans une salle de colle, les Avengers doivent tous froncer les sourcils d'un air vaguement plus concerné que de coutume. Silvestri, en tout cas, est dedans tout entier. Aux séquences a priori inévitables voyant les personnages meugler leur détresse via moult ralentis et une bande-son réduite à un murmure étouffé, il appose de francs éclats mélodramatiques d'où ruissellent à torrent les larmes puis, sans crier gare, apaise son jeu lacrymal grâce à l'éphémère complainte du violon et au cri de ralliement des Avengers, soudain bistourné par un piano défaitiste. Nos super-héros habituellement à la fraiche auraient-ils pris une raclée ? Oui, sans doute, si je me fie aux comics de fin du monde dont le film s'inspire.

N'empêche que les bougres auront vendu leur peau au prix fort : d'un bout à l'autre de son ouvrage, Silvestri roule avec entrain des épaules de déménageur, sans moyeu thématique nouveau, ce qui chagrine quelque peu, mais débarrassé surtout des nuisances électroniques qui constellaient d'une peu élégante acné presque tous ses gros scores depuis plus de dix ans, ce qui emplit de joie. Les temps morts purement anecdotiques sont toujours de la partie, n'allez surtout pas nourrir de stériles espoirs, mais la fureur atomique à laquelle Silvestri donne libre cours fait pencher la balance du côté doré. J'ai, en tout cas, puisé davantage de jouissance mélomane dans cet Avengers musclé qu'à l'écoute mitigée de Ready Player One. Vivement la suite, tiens !

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : ven. 25 mai 2018 13:34
par Jimbo
Les temps morts purement anecdotiques sont toujours de la partie, n'allez surtout pas nourrir de stériles espoirs
Quelque chose qu'on ne remarquait pas du temps des albums Varèse de moins de 45 minutes (et on les réclamait ces temps morts pourtant).

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : ven. 25 mai 2018 13:45
par Dadid
Jimbo a écrit :
Les temps morts purement anecdotiques sont toujours de la partie, n'allez surtout pas nourrir de stériles espoirs
Quelque chose qu'on ne remarquait pas du temps des albums Varèse de moins de 45 minutes (et on s'en plaignait pourtant).
ça c'est bien vrai, d'ailleurs le monde est mal fait : bien des scores magnifiques du passé, soigneusement écrits sur leur totalité, n'étaient édités qu'en 35-40 mn alors qu'aujourd'hui des partoches torchées en 15j et qui gagneraient à être résumées à l'essentiel se trouvent étalées sur 60-75 mn...Oh, injustice ! :lol:

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : mar. 3 juil. 2018 11:13
par Scorebob
Grosse déception à l'écoute de la musique d'Avengers IW en dehors du film qui au fond n'est que du "sous Van Helsing" bien moins inspiré , on y retrouve bien des similitudes mais jamais le grain de folie du train fantôme de Transylvanie , on espère toujours d'ailleurs une édition expanded de celui-ci ; Il m'a fallut attendre la dernière plage et ses cordes mélancoliques toutes en finesses pour enfin sortir d'une trop grande lourdeur ambiante et goûter une bien belle écriture musicale, quel dommage que tout le score ne soit pas aussi inspiré que ces dernières minutes .

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : mar. 3 juil. 2018 13:14
par Le Yéti
Scorebob a écrit :Grosse déception à l'écoute de la musique d'Avengers IW en dehors du film qui au fond n'est que du "sous Van Helsing" bien moins inspiré , on y retrouve bien des similitudes mais jamais le grain de folie du train fantôme de Transylvanie , on espère toujours d'ailleurs une édition expanded de celui-ci ; Il m'a fallut attendre la dernière plage et ses cordes mélancoliques toutes en finesses pour enfin sortir d'une trop grande lourdeur ambiante et goûter une bien belle écriture musicale, quel dommage que tout le score ne soit pas aussi inspiré que ces dernières minutes .
Tout à fait d'accord :'(

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : ven. 6 juil. 2018 18:39
par SamSam
C'est vrai que maintenant, si je veux l'écouter, je passe à la dernière piste directement (heureusement elle est assez longue en version étendue).

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : sam. 7 juil. 2018 09:28
par Dadid
La père Alan aurait donc réussi à réaliser un calque musical parfait du film ? Un trop long cheminement uniquement destiné à nous conduire vers une "triste surprise" finale ? Logique, finalement. Heureusement pour lui, si dans le film on ne risque pas d'être traumatisé faute d'y croire, la musique seule, elle, permet de faire travailler son imagination et de mieux se connecter à ses émotions. C'est déjà ça !

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : sam. 7 juil. 2018 16:56
par Doc Sidious
SamSam a écrit :C'est vrai que maintenant, si je veux l'écouter, je passe à la dernière piste directement (heureusement elle est assez longue en version étendue).
Ah ben c'est quand même dommage de passer les tonnes de décharges d'action comme dans "More Power" et sa première partie très Predator, et surtout le formidable "Forge"...

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : sam. 7 juil. 2018 20:09
par SamSam
Doc Sidious a écrit :
SamSam a écrit :C'est vrai que maintenant, si je veux l'écouter, je passe à la dernière piste directement (heureusement elle est assez longue en version étendue).
Ah ben c'est quand même dommage de passer les tonnes de décharges d'action comme dans "More Power" et sa première partie très Predator, et surtout le formidable "Forge"...
Bon ok, faut que je leur redonne une chance à ceux là. ;) C'est surtout que j'oublie les titres qui me plaisaient à l'écoute (à part "Even for you") donc plus facile d'aller à la fin direct mais c'est vrai que pour l'action, faut chercher un titre avant la fin!

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : dim. 22 juil. 2018 13:14
par Dadid
Mortimer a écrit :The Clan of the Cave Bear ca vaut le détour juste pour la pochette mais en LP. En CD ca ne rend pas si bien surtout que la zique est bien naze :lol:
Réécoute de cet opus malaimé ce matin. Bin, dans la douceur du soleil dominical avec un vieux "Soundtrack!" entre les mains, ce fut un moment plaisant. :D On ne criera pas au chef-d’œuvre, mais une fois replacé dans son époque, les mérites de ce score ne sont pas seulement dus à la nostalgie. Il dégage une ambiance certes marquée par le temps (les synthés eighties rencontrent la préhistoire) mais qui n'est pas ridicule, prend soin de développer un thème principal marquant et d'autres idées musicales. Historiquement c'est un score mineur et oublié (sans doute à cause du film) mais côté plaisir je le place sans remords à côté d'essais plus généralement appréciés du genre comme Creepshow, les grands titres de Carpenter (dont l'intérêt sur disque va pour moi rarement au delà de leur thème principal), ou d'un Runaway. Un score qui peut laisser ici ou là le sentiment qu'un mix avec orchestre l'enrichirait, mais à la réflexion, comme pour les exemples précédents, ce "tout synthé" avec ses qualités et ses limites ajoute finalement à sa personnalité - ceci sans recourir au style plus pop de Moroder et d'autres pour rester dans un traitement purement BO, narratif. On n'est pas au niveau d'une parfaite réussite comme Witness et sa recherche de pureté sonore, de dépouillement, mais la comparaison est dure (ce dernier étant un fleuron du genre). En l'état, The Clan of the Cave Bear est un score modeste mais qui a son charme... enfin, au moins pour moi ! 8-)

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : dim. 22 juil. 2018 15:03
par Mortimer
En plus tu me "quote", t’as pas honte ? Malgré cela je l’ai tout de même en CD mais c’est purement pour un point de vu nostalgique. The Clan of the Cave Bear est un des premiers titres de Silvestri à paraître en compact disque. Et en plus c’était un Varèse. Le Graal, le Saint des Saints des béophiles de l’époque, même si la musique n’est pas terrible :mrgreen:

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : dim. 22 juil. 2018 19:14
par Mortimer
La pochette du CD allemand de l'époque, objet assez rare

Image

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : dim. 22 juil. 2018 19:28
par Dadid
Mortimer a écrit :En plus tu me "quote", t’as pas honte ?
Pour la peine je te cite encore! :mrgreen: Je l'ai fait un peu par hasard après recherche des avis sur le forum : n'ayant trouvé que le tien, c'était un bon point de départ ! :mrgreen: C'est vrai que la pochette était belle en LP...

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : sam. 15 déc. 2018 10:15
par Dadid
Chouettes extraits de WELCOME TO MARWEN chez Intrada. Action militaire au programme, mais aussi un joli thème tout doux (Finally Got It Right) "à l'ancienne".

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : sam. 15 déc. 2018 17:28
par Doc Sidious
Ça a l'air hyper bien [love]

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : sam. 15 déc. 2018 23:20
par Lee Van Cleef
Après la triplette de scores décevants que Silvestri, entre deux gorgées de Château Lafitte, expédia sans beaucoup de scrupules pour son éternel pygmalion Zemeckis, un devoir de réserve s'impose tout naturellement à l'endroit de cette nouvelle collaboration. Mais s'il ne cherche visiblement pas à fouler d'autres plates-bandes que les siennes (plaisante nunucherie "forrestgumpienne" et tambours martiaux fusent dans toutes les directions), le compositeur donne aussi l'agréable sentiment d'avoir chiadé au-delà du minimum syndical son périple en terre miniature. Qui vivra écoutera.

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : dim. 16 déc. 2018 12:54
par Jimbo
Il faut dire que la "triplette" dont tu parles (Flight, The Walk et Alliés) sont des films plus intimistes qui ne nécessitaient pas de grands morceaux de bravoure, et je trouve que Silvestri a donné à chacun une patte musicale propre et beaucoup de jolis moments. De là à sous-entendre que Silvestri compose sous l'emprise de l'alcool, je n'aurais pas osé cette attaque facile. Certes, ce n'est pas Retour vers le futur ou Beowulf, mais on ne peut pas toujours reprocher à des musiques et des films qui comportent moins d'action d'être plus faibles. il faut savoir apprécier d'autres choses dans la musique : les sonorités, les harmonies, l'ambiance... Et sur ces derniers points, Silvestri est toujours admirable, à mon sens.

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : dim. 16 déc. 2018 15:01
par Lee Van Cleef
Jimbo a écrit :Il faut dire que la "triplette" dont tu parles (Flight, The Walk et Alliés) sont des films plus intimistes qui ne nécessitaient pas de grands morceaux de bravoure
Grand merci, sagace Jimbo, pour cette fondamentale précision, mais je suis déjà au courant. Et même si les zones secrètes, les confidences murmurées qui prennent le pas sur les cris de guerre aboyés, les sentiments gardés sous l'éteignoir et tout le nuancier d'une émotion délicate n'ont jamais été l'atout numéro un de Silvestri, il n'en demeure pas moins capable de serrer le coeur avec beaucoup plus de brio que n'en ont les musiques transparentes des derniers Zemeckis en date.

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : dim. 16 déc. 2018 20:30
par Nameless1138
Les extraits me plaisent beaucoup, très confiant pour le coup ! Décidément Silvestri est en forme cette année ! :D

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : ven. 21 déc. 2018 14:25
par Doc Sidious
Wow, Welcome to Marwen, quel merveille !

Des thèmes plus enchanteurs les uns que les autres, de la vrai magie, des pièces d'actions inventives, je suis sur le popotin !
Même si le l'aime beaucoup, le score de Ready Player One semblait un peu forcé a retrouver la magie des 80's, alors qu'ici pas du tout, il est vraiment revitalisé le Silvestri, un vrai bonheur.

Score de l'année [love]

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : ven. 21 déc. 2018 15:16
par Edern
Excellente nouvelle :P
Rien qu'à l'écoute des extraits, il apparaissait évident que ce score est très, trèèèèèèèèèèès loin au-dessus d'Allied.
De mon côté j'ai commandé la version Intrada :)

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins

Publié : ven. 21 déc. 2018 18:43
par Dr Evil
Je confirme.

Oubliez Ready Player One, car le comeback du père Alan, c'est bien ce Welcome To Marwen. J'en suis encore tout retourné.

A croire que Silvestri a retrouvé une partoche qu'il avait composé dans les 80's.

Il a dût aller voir Zemeckis en lui disant: 'Hé Bob, pour ton film, je te compose un nouveau score ou tu préfères utiliser celui-ci?
Je l'ai retrouvé au fond d'un tirroir et je ne me souviens plus pour quel film je l'avais composé"

Après avoir écouté la musique, Bob lui a rétorqué: "Dis donc Alan, elle défonce cette zique! Tu pense pouvoir faire mieux?"

Ce à quoi Silvestri a répondu: "Ben non, on est en 2018!"

Je ne me souviens quand une musique de Silvestri m'a procuré un tel bonheur, pour ne pas une telle jouissance.

Délicate comme celle de Forrest Gump, magique comme celle de Back To The Future et dans ta face comme celle de Predator, cette partoche vaut de l'or.

Comme quoi, la magie de Noël, c'est pas du pipeau !