Je t'avouerais, Pierrot, qu'en lisant ton (beau) texte sur le Kwaïdan de Kobayashi, et en particulier tout ce qui a trait au mythique segment Hoïchi sans Oreilles, je m'étais attendu à moitié à ce que tu en rajoutes une bonne louche sur Conan the Barbarian et la résurrection ô combien référentielle du Cimmérien agonisant. "Finalement on a presque l'impression que c'est le Kwaïdan de 1964 qui rend hommage au Conan de 1982", aurais-tu pu t'exclamer, en paraphrasant quelque peu au passage notre Soldat Hybride. Mais entre nous, je ne suis pas sûr que la crédibilité de ton blog, à peine sorti des douleurs de l'enfantement, y aurait survécu... En tout cas, ton acolyte et toi-même avez livré ici de la belle ouvrage.

Lee, du haut de tes compliments je vais pouvoir me consoler quotidiennement de mes 10 visites quotidiennes. Nous sommes en bonne compagnie maintenant que l'indien et Homme-bande originale est venu dans mon tipi. Il y en a encore quelques autres que j'aurai plaisir à accueillir, cela dit !

Bien sûr, j'ai songé à cité l'influence de Kwaidan sur la scène de Conan, qui va tout de même un peu plus loin que le seul pillage graphique, mais disons que l'idée de ces articles, quitte à faire un peu long, c'est d'éviter de redire ce qui est toujours dit partout à propos des films, sur tous les innombrables blogs de cinéma, et d'essayer de pousser un peu l'analyse, sans devenir cryptique, mais en s'efforçant d'exprimer un rapport personnel au film. Disons qu'on va éviter de parler des 7 samourais en disant que c'est le film qui a inspiré les sept mercenaires, et de Kurosawa comme du cinéaste qui influença George Lucas et Star Wars.
Merci de ta visite, ça me fait sincèrement plaisir. Et tu me fais savoir quand je dis des bêtises hein ?

Pierrebrrr a écrit :Tu as bien raison... me début du film, montrant Pasda s'avancer vers Jenny Wright et lui demander, très délicat "Je peux lécher", est catastrophique... En VO, c'est "Can I bite ?", évidemment, le dialogue joue sur le double sens: l'expression anglaise, qui veut dire "je peux prendre une bouchée" mais aussi "est-ce que je peux mordre". VF à bannir, effectivement.

On l'a revu avec la bande Leitmotiv avant la ressortie Dvd sur une vieille VHS en VF. C'est parti en sucette, un peu à cause de moi, et on a plus rigolé que pour "Airplane".

Je te comprends ! J'ai d'ailleurs omis de parler des dialogues, parce que j'adore le film, mais ils sont particulièrement mauvais/hilarants, au choix, selon le taux d'alcoolémie... "Ecoute Ecoute... la nuit !" "Ben, j'entends rien !" - sic

Vu captain america en blu ray 3d,perso j'ai trouvé le film tout pourri,la derniere demi heure est pas trop mal mais il faut voir la 1er heure 20 d'une lenteur et d'un soporifique a toute epreuve,realisation academique et tommy lee jones est mauvais comme un cochon,au moins thor c'etait rigolo.

Cela me confirme que joe johnston et bel et bien un tacheron,sinon pour la 3d elle est tres bien,belle effet de profondeur et detachement des perso

"Hybrid". J'ai vérifié : c'est bien le même Eric Valette que "Maléfique" et "Une affaire d'état". Comment est-il possible de tomber aussi bas ?!?

"The Last Winter". Belle mise en place, belle ambiance... Sauf qu'il ne se passe absolument rien dans ce film !

Edern a écrit :J'avais beaucoup aimé la BD de GTO, mais j'avais trouvé l'animé très décevant.

Je suis et je reste un fan inconditionnel de GTO, que ce soit en manga, en anime, en drama !
Eikichi is GREAT !

Les Femmes du 6e étage - Durant tout le film, je me suis dit : "Mais je connais cette histoire, ça doit être un remake d'un vieux film" ! L'impression de déjà-vu ne m'a quasiment jamais quitté durant le film.
Mais Internet ne m'a signalé à aucun moment, qu'il pouvait s'agir d'un remake. Soit...

Et puis, j'ai eu un flash : Les Femmes du 6e étage ressemble plus qu'étrangement au film de 1954 intitulé Papa, maman, la bonne et moi avec Robert Lamoureux.
Et au jeu des comparaisons, si le film avec Luchini reste sympathique, personnellement, je lui préfère, et de loin, le film avec Lamoureux.

Et en plus le film des années 50 nous régale les oreilles avec la musique du talentueux Georges Van Parys.

ON VIENT PAR AILLEURS d'annoncer la mort sur bfm tv de ROBERT LAMOUREUX à l'âge de 91ans

Malgré les vagues insinuations de Scorebob, je tiens à préciser que mon dernier message n'a aucun lien, même indirect, avec la mort de Robert Lamoureux.
R.I.P.

qué insinuations ???

Incroyable, inclassable, totalement barré cette "Ballada Triste" ! Un voyage dans l'absurdité de l'âme humaine. Sans retour. Merde alors, impossible à dire si j'ai adoré ou si j'ai été choqué ou si j'ai rêvé ce film... Un truc de dingue.

Musique fabuleuse.

Misquamacus a écrit :Musique fabuleuse.

Hé hé, j'l'avais dit !

Respect.
(Et j'ai encore, je n'ai pas parlé de la volcanique Carolina Bang qui bouffe l'écran avec ses yeux incroyables !)

Très intéressant ce "Prodigies". Certes, on sent que le produit n'est techniquement pas terminé MAIS peu importe, il l'est suffisamment pour apprécier une histoire que je connais bien ("La nuit des enfants rois", gros bouquin culte pour l'ado que je fût) et qui même si elle est modifiée garde tout son impact grâce à une belle intrigue et un scenario solide. Il était temps d'adapter ce roman (d'autres de Lenteric aussi, y'a de quoi faire !) et quand je dis "adapter", c'est une réussite car les deux scénaristes transposent et transforment les idées déjà bien novatrices - en terme de communication notamment - de l'auteur à notre culture et à nos habitudes. Très bien aussi d'avoir laissé le film "live" au profit de cette animation, un peu à la manière du génial "A Scanner Darkly", toute proportion gardée. Bref, bravo pour cet effort. Oui, le film de genre français peut exister avec des idées et des talents passionnés.

"Limitless" : tristement puant. Un type voit ses facultés cérébrales décuplées grâce à une drogue. Il apprend les langues étrangères (chouette !) et le piano (bravo !) Mais pourquoi tout ça ? Pour tomber les filles et gagner un max de fric, devenir sénateur et pourquoi pas le nouveau GW Bush (possible, vu le niveau) Belle morale, beau film ! Hummm !
Dans un registre similaire, on préfèrera LARGEMENT lire le "Confessions of a Crap Artist" de Philip K. Dick, voir même l'adaptation cinoche française de 1992... Vraiment...

C'était Confessions d'un barjo ? Vachement bien ce film... Il a disparu de la circulation, Boivin ?

Oui, confessions d'un Barjot avec H. Girardot. Boivin avait fait "Baxter" juste avant... Et puis direction la télé...

Reçu ce jour toute mes commandes en meme temps:

Trilogy toy story 3D:la conversion 3d est plutot bien reussi pour les 2 premiers episodes avec de tres beau moment d'immersion,par contre le 3éme episode au niveau 3d ne comporte meme pas ne serai ce qu'une seule scene en 3d,certainement la 3d la plus plate avec clash of the titans.

Les 2 derniers harry potter 3D:pour moi les 2 meilleurs episodes de la serie,par contre 3d aussi toute pourav,surtout la 1er partie j'avais les lunettes sur le nez pour rien alors en plein millieu du film je l'ai mis en 2d,la 3d du 2eme est mieux mais c pas le perou.

Conan 3D: pas encore vu

Cars 2 3D:méme si c pas la meilleur,la 3d est plutot reussi aussi mais le court metrage en bonus est tout simplement hallucinant au niveau immersion,une des plus belle que j'ai vu.

Batman year one:pas encore vu.

Tu n’achètes plus que des films en 3D ??

Perso, c'est le genre d'argument marketing qui me passe au-dessus !
Quoique je dis ça, mais je sais que je me mettrai à la 3D, le jour où ils sortiront Bronx Warriors 2 3D, Mon Curé chez les Nudistes 3D et Parties de Chasse en Sologne 3D.

Non je n'achete pas que des films 3D,n'exagerons rien mais contrairement a beaucoup je n'ai absolument rien contre, quand c bien fait cela est un plaisir niveau immersion,voir:

Monstre vs alien,le noel de scrooge,roi lion,beauty and beast,raiponce,green lantern,royaume de ga'hoole,polar express,alice(3d mediocre au cine mais tres belle en blu ray),rio,priest,avatar,l'age de glace,mars needs moms,hell driver,megamind,les 4 shrek,dragon,monster house,despicable me,etc....

Non il n y a pas que de la mauvaise 3D contrairement a ce que certains voudrait faire croire.

Mais qu'est-ce donc que ce Batman : Year One que tu évoques, Colwyn ? Peut-être une adaptation animée du fameux comic book de Frank Miller et Dave Mazzucchelli ? Pour le principe, je serais plutôt client.

J'aime les films de Julien Duvivier. Beaucoup de critiques à la dent dure n'ont vu en lui qu'un vulgaire mercenaire de l'épate, qui se souciait davantage de ses rails de travelling que de son script et de sa troupe de comédiens. Ces tristes sires, qui ont pour la plupart mordu la poussière depuis, ne se doutaient absolument pas à quel point un réalisateur de cette trempe viendrait à manquer au cinéma français. Duvivier, c'était un fantastique "metteur en images", un conteur-né qui savait jouer de toutes les ficelles pour captiver son public et un directeur d'acteur aux mille subtilités. Il y a d'ailleurs tout ça dans sa merveilleuse adaptation d'Au Bonheur des Dames, qui restitue avec une soufflante maestria les proportions quasi-épiques du roman de Zola. Seule une conclusion frustrante, tournant le dos au pessimisme traditionnel du cinéaste pour prendre le contre-pied malheureux de ce qui a précédé, vient ternir un tableau qui, plus de 80 ans après sa réalisation, n'a pas perdu une once de sa terrible puissance.

Mais dis-moi, mon cher Pierrot (ou devrais-je dire le Chef de gare, veillant à la belle allure de son Train Fantôme avec autant d'intransigeante dévotion qu'Ernest Borgnine dans Emperor of the North Pole ?), je viens de lire l'un de tes derniers papiers consacré au Phantom Lover de Ronny Yu, à propos duquel je partage d'ailleurs tes sentiments mitigés : le cinéaste s'est appliqué si mécaniquement à retrouver les fastes visuels de son grand oeuvre Jiang Hu que la beauté charnelle et baroque de ce dernier n'y a pas survécu. Et je me demandais, donc, si tu ne serais pas familier de la principale source d'inspiration de Yu, non pas le roman de Gaston Leroux comme on pourrait le supposer à la hâte, mais Le Chant de Minuit de Ma-Xu Weibang, cinéaste qui a connu son apogée entre la fin des années 30 et celle de la décennie suivante. Les admirateurs du monsieur dressent avec force superlatifs le portrait d'un seigneur de l'épouvante gothique et du mélodrame ténébreux, qui remplissait ses films de monstres tragiques et défigurés.