Pacific Rim (Guillermo Del Toro)

[Scorebob]

Meuh noooooooooooon! JE parle de ce type de blockbuster qui n'a d'autre prétention que de divertir sans plus, Tarkovsky peut être chiant, même mortel d'ailleurs entre nous,des films comme LE CHEVAL DE GUERRE ou APOCALYPSE NOW ne sont pas comparable dans leur intention et leur forme à Pacific rim, pour moi c'est GOLDORAK en live faute d'une adaptation de Goldorak tel quel , un rêve de gosse sans prétention qui ne cherche pas a délivrer un quelconque message.

[Pierrebrrr]

Ouais... j'ai jamais compris cette idée de films pour lesquels il faudrait mettre son cerveau au placard, ou qui n'auraient "d'autres prétentions que de divertir"- une fois le cerveau débranché, ben il ne reste que la pure stimulation sensorielle, et c'est ça, moi, qui fait que je m'ennuie très rapidement devant un film- la mise en scène de michael bay, sans aucun sens de l'espace et tout en stimuli étant le summum de ce genre de films que je trouve, pour ma part, parfaitement chiant.ça me donne l'impression d'être un tas de bifteck dans le lequel on a foutu trois quatre électrodes et à qui on envoie au pif des coups de jus jusqu'à ce qu'il se secoue un peu. Chacun son truc, mais pour ma part, c'est quand on me stimule le cerveau d'une façon ou d'une autre que je me sens, justement, "distrait". Sinon, le rapport à l'imaginaire aboutissant à une sorte de lobotomie, un cinéaste l'a jeté au visage du public des blockbusters décérébrés, qui bizarrement a rejeté le film en bloc... Ce cinéaste et ce film tout en ambigüté, c'est Zack Snyder et Sucker Punch.
Et quand Sam parle des blockbusters de Spielberg ou Zemeckis, il pense plutôt aux Dents de la Mer ou La guerre des mondes qu'à Cheval de guerre, qui est, pour le public américain, pratiquement un film d'art et d'essai.

Et puis merde, Scorebob, tu vas pas te faire passer pour un gros bourrin quand même ! J'adore Del Toro, et j'ai vu tous ces films, dont j'ai adoré certains, mais là, il me fait très peur le Guillermo, même si je suis sûr que son film va être hyper spectaculaire.

[BAF]

Les Power Rangers ont beaucoup changé depuis mon enfance ^^.

[Scorebob]

QUE veux-tu, je suis fan de Goldorak et Godzilla, alors faute d'en avoir un reboot décent je ronge mon frein sur ce genre de B.B.
Mais rassures-toi les films que je préfère sont loin de ce style BOURINESQUE.

[Lee Van Cleef]

WAOUH !!!
J'ai envie de dire : "Michael Bay, tu peux aller te rhabiller avec tes Transformers"

Non, Mac, tu ne profèreras pas le sombre anathème ! Mon katana, qui sent le rouge lui monter au pommeau à chaque fois (c'est-à-dire, hélas, excessivement souvent) qu'une fripouille malintentionnée s'avise d'écorner le mythe imputrescible du divin Michael, a déjà ta carotide sans défense en point de mire.

[Rork]

Je me retrouve plutôt dans le début de ce que disait Pierrebrrr sur certains films, mais je n'ai pas vu Sucker Punch, et j'aime assez Del Toro, l'aspect robots géants et kaiju eiga (je ne suis pas fan de Transformers et pour moi personne n'a jamais aussi bien parlé de Bay que les auteurs de Team America ) pour lui donner sa chance... Wait and see.

[Wyatt Earp]

Bizarrement, j'ai plus envie de voir Pain & Gain que Pacific Rim...

[Lee Van Cleef]

Dans mes bras osseux, Wyatt !

[Wyatt Earp]

Bah oui, ça se passe à L.A., y a plein de bimbos dévêtues, y a The Rock... Ca me parle plus que des robots géants !
Et le score de Jablonsky est vraiment sympa, dans le style 80/90. Mais ça, Lee, je doute que tu y trouves ton compte. Pas plus que pour Djawadi chez Del Toro...

[Lee Van Cleef]

Bah oui, ça se passe à L.A., y a plein de bimbos dévêtues, y a The Rock... Ca me parle plus que des robots géants !

Ton allégresse vacillera peut-être un brin sur les bords quand je t'aurai rappelé (révélé ?) que le film n'a pas pour cadre l'immense enchevêtrement d'autoroutes de la Cité des Anges, qui a donné asile à tant d'excellents polars américains, mais les palmiers gaillards de Miami. Oui, comme dans les deux Bad Boys, dont Pain and Gain constituera peut-être, je le souhaite ardemment, le fameux troisième épisode qui alimente depuis des lustres mes songes pervers... Par contre, on peut d'ores et déjà tirer un trait sur le punch du petit classique de Mark Mancina pour les débuts du divin Michael, qui n'a jamais paru aussi loin qu'à l'écoute des sinistres bidouilles de Jablonsky.

[Wyatt Earp]

Ah mais c'est encore mieux ! Miami Vice forever !!!

[Vincent76]

Vu Pacific rim, alors à part l'histoire très simpliste, Guillermo Del Toro enterre tout simplement les Michael Bay, Zac Snyder, Roland Emmerich et consort en terme de destruction et de combat géant et tout simplement en terme de divertissement.
Je dirais que c'est quasi du jamais vu sur grand écran en matière d'effet spéciaux. Bien au delà de transformers. Après la façon dont les robots sont pilotés en reliant l'esprit des deux pilotes par un procédé appelé la dérive apporte de la finesse et surtout de l'humain au film, et cela donne un côtè très original au film. Les personnages sont tous très bien fait y compris les deux scientifiques un peu barjo et le personnage de Ron Perlman (typique de l'univers de Del Toro) apporte une touche d'humour au film. Après les combats entre les robots et les monstres sont complètements démesurés, y a rien à dire tellement on en a le souffle coupé. C'est super bien filmé, d'ailleur la réalisation est très fluide. Le meilleur blockbuster de l'année avec Star Trek.

[Apocaly]

Vu aussi, pas mal sans plus. Certe, les combats sont très spectaculaire mais ? Ba, rien d'autre. Acteurs pas folichons, scénario banal au possible, aucune émotion, du bon gros blockbuster estival bien fait qui fait du bien mais qui s'oublie aussitôt. Au passage, le film est un immense bide au US, seulement 38M$ en ouverture...

[Lee Van Cleef]

C'est pourtant simple, nom d'un katana en brique rose ! Le kaiju eiga, dans son essence la plus pure, c'est tout simplement la destruction systématique de maquettes diversement sophistiquées par des bonshommes engoncés dans des combinaisons caoutchouteuses. Cet artisanat à dimension humaine est l'alpha et l'oméga du genre, le suprême commandement qu'aucun film japonais, ineffable nanar ou classique de la plus belle eau, n'aurait seulement songé à bafouer. Il n'y a donc pas davantage de résidus du kaiju eiga dans Pacific Rim que de beurre en branche, quoi que puisse en dire le père Guillermo. Mieux encore, les comparaisons à n'en plus finir avec Transformers, décriées avec la dernière véhémence par les geeks, ne sont pas aussi stupides qu'on pourrait le croire, tant les gars d'ILM (qui ne risquent guère sur ce coup-là d'être pris pour les dignes successeurs d'Eiji Tsuburaya, l'empereur des effets spéciaux nippons) n'ont fait qu'abondamment (et brillamment) recycler les formules numériques instaurées par leurs soins dans les films du divin Michael.

Sonner partout le beffroi, en présentant Pacific Rim comme l'un des plus périlleux projets de la décennie pour mieux tailler en pièces le carton "programmé" de Transformers, c'est aller un peu vite en besogne. Et occulter le fait pas anodin qu'avant que Michael Bay ne les remette au goût du jour, les boîtes de conserve d'Hasbro ne faisaient plus frétiller qu'un minuscule cénacle de nostalgiques, qui ne risquaient guère de remplir à eux seuls les salles obscures. Aujourd'hui, les titans de Del Toro arpentent un terrain qui a été sacrément défraichi par Optimus Prime et ses compères. Autant dire que le vieux Van Cleef n'a pas été surpris outre mesure de relever ça et là dans Pacific Rim de larges bouts esthétiques de Transformers, donc, mais aussi de Battleship, Cloverfield... et même du Godzilla de tonton Roland ! Avec ses nuits cinglées par l'orage et son saurien géant, qui ne dépareillerait pas au milieu des créatures bizarrement peu inventives que Del Toro balance à l'écran, la triste relecture hollywoodienne de Big G. semble avoir trotté dans un coin de la tête du Mexicain. Aux côtés, peut-être, d'Independence Day, l'autre monument imputrescible d'Emmerich, dont le final est carrément récupéré à la virgule près !

Tout ça pour dire que Pacific Rim m'a un peu laissé de marbre. Hormis les vignettes parfois superbes qu'offrent ses colosses d'acier (bien plus réussis que les monstres eux-mêmes) et la fameuse castagne dans une Hong Kong fluorescente, qui tient pour l'essentiel ses promesses d'apocalypse, le film fait paisiblement tourner les rouages du blockbuster US qu'il est avant toute autre considération. L'hommage revendiqué à Inoshiro Honda et Eiji Tsuburaya, le Dynamic Duo de l'horreur et de la science-fiction japonaises, s'est évaporé sans laisser la moindre trace. Mais de toute évidence, il n'y a déjà plus grand monde pour s'en trouver chagrin.

[Doc Sidious]

Rhââ, c'était complètement dément, une sorte d'idéal de blockbuster.

Au-dela du fait que ce monstre filmique nous présente les plus enthousiasmantes scènes d'action depuis Avatar(ce qui n'est pas surprenant)
c'est la narration qui fait fonctionner parfaitement l'ensemble. Les 15 premières minutes nous expose ce monde, ces enjeux, son fonctionnement
pour ensuite nous exposer les personnages, tous ultra attachants et pas mal nombreux, sans en sous-exposer aucun. tous on leurs importance.
Car le coeur du film est là : le fonctionnement en binôme. Pour les kaijus, les pilotes, les scientifiques. Le seul personnage qui persiste a rester solitaire
trouvera son salut en re-fonctionnant en binôme (Idris Elba). Une fois tout ça assimilé avec son lot parfaitement dosé d'émotion et de sensations simple
comme le fait de voir un film sans temps morts et diablement ecxitant, les combats dantesque peuvent reprendre.
Et quels combats ! Les 2 kaijus a Hong-Kong, c'est du cinéma pur, tout ce pourquoi on aime aller en salle et sautiller sur son fauteuil un grand sourire aux lèvres. Et tout s'enchaine jusqu'a la résolution, tel un ride de fou. De fou de cinéma.

Merci Guillermo, tu l'as fait bordel !

[Apocaly]

Vu une deuxième fois, reste sur la même impression. Très divertissant mais il y a quelque chose qui me repousse dans ce film...Le ton...A la fois très premier degré (malheureusement accompagner par des très mauvais dialogues, et surtout une histoire très Emmerichienne) mais également très second degré...Pacific Rim du pure Roland Emmerich (humour de gamin, très spectaculaire, scénario débile) mais en mieux shooté, quand même décevant de la part du réalisateur du Labyrinthe de Pan...

Et autre gros problème, possible de nous montrer des combats en plein jour et sans pluie ?

[Prince Caspian]

Et autre gros problème, possible de nous montrer des combats en plein jour et sans pluie ?

c'est sans doute plus photogénique et plus spectaculaire pour l'effet relief .
Un bon divertissement doté d'un thème musical accrocheur et clairement identifiable ( un peu court quand même .. )

[Misquamacus]

Pas envie. j'aime pas les robots géants. Sauf Goldorak.

Vu en famille. je suis le seul à avoir apprécié, pour les autres ça va du passable au complètement naze. Bien aimé pour ma part. pas le film du siècle mais un bon divertissement, c'est ce que j'en attendait...

[Pierrebrrr]

Del Toro est de ces cinéastes qui peuvent faire des films sur l'enfance et des films depuis l'enfance, et c'est le cas de son génreux Pacific Rim, que j'ai adoré de bout en bout. Film généreux qui tient toutes ses promesses, à la fois blockbuster et oeuvre fragile, vrai film choral, emmené par la mise en scène si fluide de Del Toro, qui n'a rien perdu de sa musicalité, et qui m'a même fait aimer le score de Ramin D., que j'écoute en tapant du pied et en sautillant à la maison. Mine de rien, aussi, un film complètement à contre courant: l'esthétique dont se réclame Del Toro fascinait il y a 30 ans (c'est celle de Metal Hurlant, pas des blockbusters gris metallisés post-Matrix), et des personnages tous sur un pied d'égalité, comme on n'en voit guère que dans le cinéma de hong-Kong. Un film précieux, pour un réalisateur extraordinairement attachant.

[Lee Van Cleef]

Mine de rien, aussi, un film complètement à contre courant: l'esthétique dont se réclame Del Toro fascinait il y a 30 ans (c'est celle de Metal Hurlant, pas des blockbusters gris metallisés post-Matrix), et des personnages tous sur un pied d'égalité, comme on n'en voit guère que dans le cinéma de hong-Kong.

Alors là, Pierrot, il va impérativement falloir que tu éclaires ma lanterne récalcitrante. Car autant je suis sans mal le fil de tes pensées à propos de Métal Hurlant (les machines piquetées de rouille, les éclairages sur-stylisés... quoique tout ça manque quand même d'un bon gros paquet de violence et de sexe, dirais-je), autant cette analogie inattendue avec le cinéma de l'ex-enclave britannique m'abandonne dans le brouillard le plus opaque.

[Pierrebrrr]

eh bien tout simplement que je ne vois guère que dans le cinéma hong-kongais une tradition aussi brillante du cinéma non pas forcément choral, mais "de groupe"-je peine à trouver meilleur terme. filmer des bandes, des groupes de personnages, des grappes de corps se disputant l'espace filmé, placer comme moteur du récit 6 ou 7 personnages en laissant au spectateur le soin d'élire son préféré ce sont parmi les traits les plus saillants de la tradition cinématographique made in HK, que j'ai retrouvé dans Pacific Rim, où les hangars du Marshall Pentecost m'ont paru de parfait frères Science ficitionnel des école d'arts-martiaux chères à Liu Chia Liang et consort.

[Lee Van Cleef]

C'est un point de vue qui se défend, Pierrot. Encore que pour ma part, le cinéma de Hong Kong (dans son versant martial, notamment) évoque moins l'esprit de corps qu'une vision bipartite à laquelle presque tous les grands cinéastes locaux se sont frottés, le regretté Liu Chia-liang compris. Tu noteras au passage que les immenses tas de ferraille de Pacific Rim ne peuvent se piloter qu'en tandem, ce qui, sans nécessairement rappeler les milliers d'illustrations qu'a donnés le film d'arts martiaux des rapports mouvementés entre le maître hiératique et son fougueux disciple, n'est peut-être pas tout à fait innocent. Mais de toute manière, même si la donne se vérifiait, ce n'est pas ainsi que Del Toro parviendrait à me rendre son gros bébé plus sympathique.

[Scorebob]

VAS le voir en Japonais!

[Lee Van Cleef]

Bobby Boy, tu viens de sauver la mise au vieux Van Cleef ! Mais ôte-moi ce doute planté dans mes chairs (presque) mortes comme une écharde empoisonnée : dans ladite version japonaise, est-ce qu'au moins les grosses masses virtuelles filmées par Del Toro ont été remplacées par nos bons vieux types suant sang et eau dans des costumes de cent kilos ?

[Scorebob]

NON!