La musique de film, quantité ou qualité ?

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Sam Lowry
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

Message non lu par Sam Lowry »

Je me demande comment l'on peut hésiter entre la qualité et la quantité?
Il est vrai que notre Emissary abuse parfois de litote quand il s'agit pour lui d'exprimer ses opinions, mais, en l'espèce, la question me parait tout à fait légitime. Un individu lambda (et donc par définition sain d'esprit à moins de considérer la société comme étant composée d'une majorité d'individus déviants ou louches :mrgreen: ) privilégiera toujours la qualité au détriment du reste, même si ce reste peut être parfois la survivance d'un lien affectif entre l'objet et son possesseur. J'ai moi même quelques cds (peu nombreux toutefois) que je conserve sans pour autant les écouter. Faute de temps (le plus souvent) ou d'envie. Personnellement, même si ma clepsydre avait la contenance d'un silo à grain, je ne suis pas sûr que trôneraient sur mes étagères plus de cds que je n'en possède en ce moment... quoique... :roll: :lol:
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Lee Van Cleef
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

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André Marek a écrit :Je t'assure que non, et il y en a ici qui peuvent en témoigner !
Il serait bon de dissiper toute ambiguité, je pense. Est-ce à dire que certains d'entre nous ont déjà côtoyé les individus méphitiques si vertement conspués par toi, André, ou alors accuses-tu carrément des membres du forum de faire partie de cette peu glorieuse horde ? Si cette dernière éventualité se révèle exacte, toute retraite pusillanime vous sera interdite, monsieur Marek : nous voulons des noms, tout de suite et maintenant ! Misquamacus ? Je m'en doutais, suite à ses derniers posts révélant une hygiène des plus douteuses. Morty ? Sûr que déambuler le visage dissimulé par un masque de peau humaine (et je ne parle même pas de la tronçonneuse) témoigne d'un psychisme pour le moins troublé. Le chat du Cheshire ? Le pire du lot, celui-là, je l'ai tout de suite compris à son sourire dépravé, tout en dents trop nombreuses et trop blanches. Hein ? Moi aussi ? Ah mais je proteste ! je m'insurge ! Je n'ai rien en commun avec cette lie de l'humanité, moi, mon cher monsieur, mais alors rien (bof, ou si peu... trois fois rien, à dire vrai).
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Amra
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

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Andre Marek et moi en connaissons pas mal de ces étrangetés (physiques ou mentales). Sans parler de crétins congénitaux qui nous menacaient de mort quand on parlait de mal de Horner ds feu soundtrack...
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Walden
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

Message non lu par Walden »

Amra a écrit :Andre Marek et moi en connaissons pas mal de ces étrangetés (physiques ou mentales). Sans parler de crétins congénitaux qui nous menacaient de mort quand on parlait de mal de Horner ds feu soundtrack...

haaaa, je me souviens être passé à la question lorsque je proposais ma contribution à naissant Dreams to dreams (la secte des raéliens hornériens) :

"mais alors, James Horner c'est bien ton compositeur préféré, hein, c'est sûr ???"

hé bien, mon idylle avec Dreams a duré, quoi, quelques numéros, le temps de quelques articles, avant que le moindre esprit "critique" ne me réduise au silence définitif....

de toute façon, j'ai toujours préféré FilmScoreMonthly, voilà un mag qui avait un vrai point de vue
BRAINSTORM main title (James Horner)
http://www.youtube.com/watch?v=HMj_80T6cyg
Film composer great Elmer Bernstein (Magnificent Seven, To Kill A Mockingbird) once said to me, “The dirty little secret is that we’re not musicians – we’re dramatists.”(Michael E Levine)
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Walden
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

Message non lu par Walden »

Amra a écrit :Andre Marek et moi en connaissons pas mal de ces étrangetés (physiques ou mentales). Sans parler de crétins congénitaux qui nous menacaient de mort quand on parlait de mal de Horner ds feu soundtrack....
j'ai pas connu les terroristes hornériens - hors fanzine - mais les bizarres et les psycho, j'ai ouï dire de quelques spécimens..... :lol:
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Mortimer
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

Message non lu par Mortimer »

Lee Van Cleef a écrit : Morty ? Sûr que déambuler le visage dissimulé par un masque de peau humaine (et je ne parle même pas de la tronçonneuse) témoigne d'un psychisme pour le moins troublé.
Oui, et il faut voir mes yeux injectés de sang :evil: lorsque je trouve le disque de mes rêves dans mon magasin préféré. La description de Callahan n’est rien en comparaison. Car moi je lèche le boîtier en grognonnant "mon précieux", mon cher "précieux". Et je termine ce rituel en urinant dessus pour bien marqué mon territoire et faire comprendre au vendeur effrayé que ce cd est désormais à moi.
Plus on est nombreux à penser la même chose,
moins il vient à l'idée qu'on pourrait tous avoir tort.
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Taboulez
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

Message non lu par Taboulez »

Wow, c'est assez fou les cas que vous décrivez là :!: Vous êtes bien sûr de pas forcer le trait ? Parce que je pêche peut être par excès de candeur, mais j'ai un peu de mal à croire aux portraits que vous brossez je dois dire (à lire la façon dont certains d'entre vous les dépeignent on se croirait entourés de psychotiques en puissance :lol: ).
Gordon Pym
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

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Intéressant débat que voici ! Désolé d'être un peu off topic:

Pour travailler à La Fnac Champs, j'avoue que certains spécimens ne manquent pas de piquer ma curiosité.

Comme cet personne qui m'a demandé quatre ou cinq fois pendant six mois si la musique de Michael Kamen pour Frequency était dispo en CD. Ou bien un autre type qui m'a soutenu mordicus que le score de Spiderman 3 était sorti chez Intrada et que c'était bizarre vraiment que je ne sois pas au courant.

Après sinon on a aussi des clients vraiment bizarres (fringues, odeur, parlant parfois tout seul...) et qui passent généralement en magasin quatre fois par semaine. L'un d'entre eux qui ressemble à Malkovich dans Des Souris et des Hommes et ne demande exclusivement que des films sur l'extrême violence et trouve que Link est "le plus grand film de singes jamais réalisé". ( ???) Son motto: "faut que ça saigne et si en plus y'a des viols au tesson de bouteille, ah ben là j'achète tout de suite". A ce moment généralement il sourit avec presque un filet de bave à la commissure des lèvres. J'attends le jour où je pourrai lui conseille le visionnage d'Eden Lake ! C'est presque de la spéciale dédicace. Il avait été déçu par La Passion du Christ: pas aussi saignant qu'annoncé.

Ce zozo s'est même permis de souffler à une mère bourgeoise tout ce qu'il y a de plus respectable que je tentais de renseigner, d'acheter Eraserhead plutôt que Les maternelles: cette grande-mère me demandait des DVD sur l'accouchement, pour sa fille... "Prenez plutôt Erazereeed!!") Cette dame a lentement abaissé ses lunettes de vue et l'a toisé, se demandant vraiment de quoi ce type pouvait bien lui parler.

Autre type bizarre qui demande, chaque dimanche, l'air ahuri, s'il n'y a pas de nouveau volume de Pause Café... Il fait presque les questions et les réponses lui-même: "ah bon pas encore, ah ben y vont pas le faire alors?"

Des exemples comme ça j'en ai la pelle.

Donc, dans mon boulot, comme en BOF, je préfère la qualité à la quantité...
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Wyatt Earp
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

Message non lu par Wyatt Earp »

:lol: :lol: :lol:
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

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et trouve que Link est "le plus grand film de singes jamais réalisé".
C'est pas moi, c'est pas moi, juré ! :shock:

Mais c'est pourtant vrai ! :twisted:
Where ignorance is bliss, 'tis folly to be wise...
Gordon Pym
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

Message non lu par Gordon Pym »

Link a écrit :
et trouve que Link est "le plus grand film de singes jamais réalisé".
C'est pas moi, c'est pas moi, juré ! :shock:

Mais c'est pourtant vrai ! :twisted:
Mais Link est effectivement un excellent film! C'est juste que la formulation de ce monsieur est pour le moins... personnelle.
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Wyatt Earp
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

Message non lu par Wyatt Earp »

Walden a écrit :
Amra a écrit :Andre Marek et moi en connaissons pas mal de ces étrangetés (physiques ou mentales). Sans parler de crétins congénitaux qui nous menacaient de mort quand on parlait de mal de Horner ds feu soundtrack...

haaaa, je me souviens être passé à la question lorsque je proposais ma contribution à naissant Dreams to dreams (la secte des raéliens hornériens) :

"mais alors, James Horner c'est bien ton compositeur préféré, hein, c'est sûr ???"

hé bien, mon idylle avec Dreams a duré, quoi, quelques numéros, le temps de quelques articles, avant que le moindre esprit "critique" ne me réduise au silence définitif....

de toute façon, j'ai toujours préféré FilmScoreMonthly, voilà un mag qui avait un vrai point de vue
J'ignorais que tu y avais écris ! Va falloir qu'on en cause la prochaine fois qu'on se voit... Fut une époque où j'ai subi des tentatives d'intimidation limite illégales de la part du gourou de Dreams et de ses sbires.
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Krull
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

Message non lu par Krull »

J'adore toutes vos histoires sur les Norman Bates, Lennie Small et autres geeks qui empuantissent les rayons de culturels, elles me font marrer ! Il y a certainement une part d'interprétation (l'histoire du choix draconien du Dvd de ZODIAC, c'était peut-être simplement parce qu'il n'était pas certain d'avoir assez de thunes ?) mais je dois avouer que je pourrais facilement passer pour un membre de cette "horde" ( ;) ) si je n'avais pas la chance de vivre avec quelqu'un et d'avoir une vie sociale d'apparence normale. Car oui, c'est une véritable chance pour quelqu'un qui a peut-être un manque affectif non-identifié, des problèmes de stress ou hormonaux dont il a du mal à se débarrasser, ainsi qu'un physique ingrat qui lui pèse plus qu'on pourrait l'imaginer.
On dit que Dieu a inventé l'alcool pour que les moches puissent baiser, il y a une part de vérité là-dedans. Je dis une part parce qu'il y a beaucoup de travail (sur soi) à faire ensuite: il faut se trouver au bon endroit au bon moment pour la rencontre, surmonter sa timidité, "assurer" auprès de la gente dame et lui cacher ou minimiser ses travers pour enfin apprendre à apprivoiser une vie possible dont le concept paraît étrange à force d'isolement... Je vous fais peur ? Je parais quelqu'un de "normal" pourtant.
Au final, le lien avec les choses qui monopolisait l'esprit reste car il est définitivement trop fort - pourquoi une passion serait malsaine ? - et la vie balance toujours entre la société et nos "précieux" ( ;) ): quelque part, nous restons donc toujours un peu le malade que l'on était. Il suffit juste de le savoir.
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

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Gordon Pym a écrit : Comme cet personne qui m'a demandé quatre ou cinq fois pendant six mois si la musique de Michael Kamen pour Frequency était dispo en CD.
Juré, c'est pas moi.

De part chez moi, je dois avouer que le Gibert local est assez gratiné aussi. Ha, c'est pas la capitale, mais quand même :mrgreen:
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Sam Lowry
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

Message non lu par Sam Lowry »

On dit que Dieu a inventé l'alcool pour que les moches puissent baiser, il y a une part de vérité là-dedans.
Si Dieu existe (et je dis bien "si"), je pense qu'il se foutrait pas mal de satisfaire les pulsions sexuelles des moches. A moins que Dieu soit moche... mais puisqu'il a créé l'Homme à son image... :mrgreen:

Mon avis est que tous les collectionneurs sans exception (je m'y inclus donc ;) ) ne sont pas dans la "normalité." Il faut s'entendre ensuite sur la définition à donner de la "normalité" car pour moi, nous avons tous, collectionneurs ou non, un manque affectif à combler qui est issu de l'insatisfaction humaine permanente et des peurs d'abandon enfantines. Tiens, j'aurais du faire psychiatre :lol: .
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Isaius
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

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Krull a écrit :quelque part, nous restons donc toujours un peu le malade que l'on était. Il suffit juste de le savoir.
Merci pour ces paroles pleines de sagesse. ;)
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

Message non lu par Krull »

Walden et André, je rebondis également sur la "secte" Dreams/Cinéfonia... N'oubliez pas - je pense que vous le savez pertinemment hein - qu'une rédaction se compose de plusieurs personnes différentes et qui ne sont pas forcément d'accord, même rarement, sur tous les sujets. Ces magazines n'étaient pas écrits intégralement par une espèce de Dr Mabuse ;)
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

Message non lu par Walden »

Sam Lowry a écrit :
On dit que Dieu a inventé l'alcool pour que les moches puissent baiser, il y a une part de vérité là-dedans.
Si Dieu existe (et je dis bien "si"), je pense qu'il se foutrait pas mal de satisfaire les pulsions sexuelles des moches. A moins que Dieu soit moche... mais puisqu'il a créé l'Homme à son image... :mrgreen:

Mon avis est que tous les collectionneurs sans exception (je m'y inclus donc ;) ) ne sont pas dans la "normalité." Il faut s'entendre ensuite sur la définition à donner de la "normalité" car pour moi, nous avons tous, collectionneurs ou non, un manque affectif à combler qui est issu de l'insatisfaction humaine permanente et des peurs d'abandon enfantines. Tiens, j'aurais du faire psychiatre :lol: .
je ne suis pas sûr que le terme "normal" convienne, qui plus est de nos jours ça paraît un peu tangent, comme disait le Général (justement, à son époque la norme sociale c'était un peu médiéval....)
et le fait de l'utiliser entre guillemets prouve bien que c'est un terme qui ne veut rien dire pour nous tous, car cela signifie qu'il existerait une norme absolue, du genre "les gens normaux n'écoutent pas la musique des films, d'ailleurs les gens normaux ne vont au cinéma qu'une fois tous les deux mois", heu, oui, ben alors moi je les emmerde les gens "normaux", si être normal c'est se taper les programmes télé débiles, n'écouter que de la variété et ne jamais lire de livres, ne pas se cultiver quelque soit le le domaine, ne pas s'informer, etc, ben sérieux....le normal il fait peur !


par contre, ce qui est primordial c'est le rapport à l'autre, et le rapport à soi, dans notre attitude d'être social et affectif, je vois les choses plus en termes d'équilibres ou de déséquilibres, les déséquilibres pouvant affecter la relation à l'autre et la négligence de soi, et comme le dit Krull, le plus dure c'est le travail sur soi une fois que l'on est conscient du désagrément que l'on cause à soi ou à autrui, encore faut-il l'accepter

une maxime souvent citée par Onfray de Nicolas de Chamfort (1741 – 1794) : « Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi ni à personne, voilà, je crois, toute la morale » (Maximes et Pensées).
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

Message non lu par Krull »

Walden a écrit :une maxime souvent citée par Onfray de Nicolas de Chamfort (1741 – 1794) : « Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi ni à personne, voilà, je crois, toute la morale » (Maximes et Pensées).
Oui mais "tristum post coitum" :D
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

Message non lu par Walden »

Krull a écrit :Walden et André, je rebondis également sur la "secte" Dreams/Cinéfonia... N'oubliez pas - je pense que vous le savez pertinemment hein - qu'une rédaction se compose de plusieurs personnes différentes et qui ne sont pas forcément d'accord, même rarement, sur tous les sujets. Ces magazines n'étaient pas écrits intégralement par une espèce de Dr Mabuse ;)
oui, ce qui est dommage en lisant les différentes incarnations de cette revue, vois-tu, c'est ce que l'on retient, c'est à dire, l'absence de pluralité d'opinion, le fait de lire trop de logorrhée dithyrambique, creuse, des pages et des pages de vide absolu, de la branlette qui ne veut rien dire sur la musique d'un compositeur, de confondre sa passion pour son œuvre avec son ego démesuré, un égocentrisme tyrannique et infantile (vous pensez quoi de James Horner ? vous aimez James Horner ? James Horner n'est-il pas le plus grand compositeur de son temps ? hein hein ????), ce genre d'attitude on la garde pour Podium magazine quand on a 14 ans, et encore !
surtout d'insulter autant de compositeurs ou de metteurs en scène uniquement sur de soi-disant propos sur le compositeur vénéré (et alors ?), d'insulter Mel Gibson, Edward Zwick, Ron Howard (des "traîtres" et je ne sais quoi d'autre) sur le fait qu'il n'ont plus collaboré avec Horner

cette revue a été une honte pour la passion de la musique de film, dans le fait d'avoir laissé autant d'infantilisme s'exprimer (et pour des adultes c'est inquiétant !!!) qui ne fait que desservir l'intérêt que l'on peut avoir pour James Horner
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

Message non lu par Walden »

Krull a écrit :
Walden a écrit :une maxime souvent citée par Onfray de Nicolas de Chamfort (1741 – 1794) : « Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi ni à personne, voilà, je crois, toute la morale » (Maximes et Pensées).
Oui mais "tristum post coitum" :D
coitum post coitum !!! :D
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

Message non lu par Krull »

Walden a écrit :oui, ce qui est dommage en lisant les différentes incarnations de cette revue, vois-tu, c'est ce que l'on retient, c'est à dire, l'absence de pluralité d'opinion, le fait de lire trop de logorrhée dithyrambique, creuse, des pages et des pages de vide absolu, de la branlette qui ne veut rien dire sur la musique d'un compositeur, de confondre sa passion pour son œuvre avec son ego démesuré, un égocentrisme tyrannique et infantile (...)
cette revue a été une honte pour la passion de la musique de film, dans le fait d'avoir laissé autant d'infantilisme s'exprimer (et pour des adultes c'est inquiétant !!!) qui ne fait que desservir l'intérêt que l'on peut avoir pour James Horner
Mouais tu vas loin quand même. Ce que je retiens de Cinéfonia c'est, certes, la personnalité particulière de son créateur mais aussi le fait qu'il a su ouvrir le(s) magazine(s) à une pluralité de rédacteurs et d'opinions. Dreams Mag et Cinéfonia étaient plus étoffés que leur aïeule et beaucoup de rédacteurs, qui n'en avaient rien à battre d'Horner, y apportaient leur pierre: à ceux-là, on ne leur pas demander s'ils aimaient Horner et quand ils n'hésitaient pas à le descendre, sérieusement ou par des vannes bien placées (car c'était un sujet de plaisanterie et même de railleries), ils ne se faisaient pas remettre en place par le méchant gourou car le principal était bien qu'ils faisaient autre chose.
De plus, certains articles sur Horner n'étaient pas rédigés par ses apôtres et là encore, les différences de point de vue se faisaient remarquer. Mais effectivement, la "vie" d'une rédaction de magazine n'est pas connue des lecteurs et le "making-of" est toujours plus compliqué et plus subtil qu'il n'y paraît. Apparemment, tu as été victime d'une hornerisation invasive mais l'époque à laquelle se sont déroulés ces pratiques doit être assez lointaine, non ?
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Krull
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

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Walden a écrit :coitum post coitum !!! :D
A une époque c'était "coitum post coitum post coitum" mais bon... la vieillesse ! :D
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Wyatt Earp
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

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C'est vrai que Dreams/ Cinéfonia n'était pas exclusivement composé de timbrés (y en a même qui écrivaient bien et qui continuent à le faire ailleurs), mais c'est l'image qu'on en garde. Plus que le rapport avec Horner, c'est celui qu'ils avaient avec Disney et Sony qui me gênait : c'était du publi-rédactionnel et pas du journalisme (sans parler de leurs pubs pour les gloubi-boulga nights et autres conneries pour adulescents). Par contre, que Cinéfonia ait sorti des CD, c'est très bien.
Je me souviens par contre avoir été halluciné devant l'un de leurs articles (dans DtD) qui disait quelque chose comme : "rejoignons-nous tous autour d'un seul rêve, James Horner"... Pas étonnant après ça qu'ils soient passés pour une secte ! Mais c'est vrai que cette tendance s'est calmée lorsque leur fanzine est devenu prozine.
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Dadid
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

Message non lu par Dadid »

Je me souviens surtout de critiques d'un lyrisme pseudo-musicalo-cosmique limite incompréhensibe (pourtant je suis un poète sensible :D ), d'une longeur infinie, n'hésitant pas à faire passer à coups de théories fumeuses une simple nappe de synthé pour une orchestration géniale - ou des langueurs proches du vide pour de la méditation. En bref, souvent dénuées... d'esprit critique :(

Il devait y avoir du bon, aussi... mais j'avoue que ça ne me passionnait pas vraiment !
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