Films... j"aime ou j'aime pas

[Pierrebrrr]

En direct du festival du film fantastique européen de Strasbourg, et ses films souvent pas fantastiques, et pas trop européens non plus.
Donc, hier soir:

Stake Land: Ouïe ! celui là je ne l'avais même pas sur mon radar. Il parait que Mickle est un des nouveaux talents de l'horreur américaine... Eh ben des talents comme ça, ils peuvent les garder pour eux.
Basiquement, l'idée c'est de faire un de ces films post-apocalyptique qui semble si bien raconter les angoisses et les obsessions de l'amérique d'aujoud'hui. L'idée c'est d'ici substituer aux zombies/infectés habituels des vampires, comme il fut un temps question de le faire dans Blade III. Las ! alors qu'il aurait pu se démarquer du lot en tirant tous les fils de son parti pris de base, le film très paresseusement écrit déroule son habituel récit picaresque d'une bande de survivants plus survivants que les autres en route vers une terre promise, ici baptisée justement New Eden. Particulièrement mal interprété, le coeur du film réside dans une relation filiale entre un chasseur de vampires genre Van Helsing en débardeur trop badass et un jeune orphelin recueilli dans la première bobine. Imaginez Ivan Reitman filmant Whisler et Blade. Tout ça se prend assez au sérieux, avec des références souvent inappropriées: les affrontements avec les vampires font souvent penser à Evil Dead II, et quand il faut décrire l'assaut d'un camp d'humains retranchés, Mickle se prend pour Cuaron et nous envoie un plan séquence tellement vain que la plupart des spectateurs ne le remarqueront pas. SI l'action n'a rien de honteux en soi, elle relaye mal les enjeux de l'histoire, et les tentatives du cinéaste de nous émouvoir tourne rapidement au runing gag quand, chaque scène EMOUVANTE se termine par une succession de paysages (magnifique) automals (au tonneau ?) illustré d'un piano solo qui pourrait faire passer l'adagio d'Albinoni pour un modèle de retenue. Tout ça serait invonlontairement drôle si toutes les valeurs du films n'étaient carrément gerbantes: les violeurs "ne méritent pas de vivre (sic)", le personnage noir meurt en premier et a 15 minutes à l'écran, le héros pour devenir un homme va devoir apprendre à tuer d'un manière aussi détachée que celle de son maitre, un homme un vrai lui, puisqu'il ne demande même pas leur nom au filles qu'il baise. A la fin, le héros y arrive, et apparait enfin la belle californienne (qui survit seule avec une arbalète !!!) qu'il va pouvoir troncher. Ensuite, c'est le héros qui porte l'arbalète et la fille, elle a pris les valises. Sinon, chaque fois qu'il rencontrent une fille dans l'histoire, les deux hommes sont ensuite montré autour d'une table devant des assiettes fumantes.

Red State: celui là je l'attendais. Patatras aussi ! Kevin Smith se la joue pour ce truc vendu comme son premier film d'horreur. Enfin, c'est quand même avant tout un film de Kevin Smith: Bavard et baclé.
L'abondance de mots peux tenir un film: Inglorious Basterds est formidable, et parvient à faire oublier au spectateur son horizon d'attente initial. Rien d'autre, ici, qu'un film sautant d'un genre à l'autre au grès des scènes et des monologues: Teen movie réaliste façon Larry Clark rigolard, film de torture façon Hostel, film de siège, film de procès sur la fin (!!!!) Mais ce catalogue se limite à ça: on n'est pas impliqué, on apprécie plus ou moins les numéros des acteurs (comme d'hab'), on remarque que le filmage a évolué: beaucoup de caméra portée, une poursuite à pied pas inintéressante plastiquement, avec un impression de vitesse assez saisissante. Smith ne se défait pas de son humour habituel, et c'est par moment complètement déplacé, du coup, dans le doute, au bout d'un moment, les gens se sont mis à rigoler tout le temps. La fin, mes amis, vaut son pesant de cacahuètes au concours du Deus Ex MAchina paresseux. La chute est marrante. et en résumé, Red State est un gros pétard mouillé. Le sujet était idéal pour Rob Zombie, qui aurait fait grimper tout le monde au rideau.

[Misquamacus]

Snif ! Deux films que j'attendais...

[Pierrebrrr]

Mais peut-être que tu vas aimer !
Stake Land, techniquement, est bien fichu, bien photographié, c'est un pur film de genre que "les amateurs" comme on dit dans Télérama peuvent apprécier. Bon, moi j'ai vraiment pas aimé du tout.
Le "milieu" des fans de cinoche fantastique est vraiment particulier quand même. Quand tu vois qu'on nous a présenté ce Stake Land comme une petite perle, et quand tu vois qu'un film sur des thèmes assez similaires comme Postman se fait trainer dans la boue... il y a vraiment des gars qui devraient essayer d'avoir une vraie vie ! Les personnages féminins de Stake Land, par exemple, en disent long sur la maturité et la hauteur de vue de réalisateurs comme Mickle.

Red State... ce que j'en dit me parait assez objectif, je ne crois pas qu'on puisse affirmer sérieusement que la chose est une bombe. Tu me diras !

[Misquamacus]

ça roule... C'est juste que niveau films genre, j'ai remarqué que nos avis étaient assez semblables (L'effet vieux croûton ? Pour moi, c'est sûr... Mais je n'ai pas le plaisir de te connaître ! )
J'irai voir le Smith, je suis généralement assez client. Pour l'autre, ton comparatif "Postman" me fait encore plus peur, étant un grand amateur du film de Costner.

[Pierrebrrr]

Pour t'en remettre une couche, Stake Land, se prend pour La Route, alors qu'il devrait être un Jack Brooks (que j'ai bien aimé, parce que le personnage était assez intéressant, vraiment décalé, vraiment fou.) Vieux con, moi ? Va savoir ! quand je vois ce qui excite certains mecs de mon âge, c'est sûr je me sens vraiment vieux... Je crois que Stake Land sort en octobre, donc si ça te tentes toujours, tu seras vite fixé. Mais il y a de bien meilleurs façons de passer une bonne soirée... par exemple entre vieux cons devant Fright Night, le vrai, puisque le remake sort là.
J'avais vraiment aimé Clerks 2 et Zack et Miri, qui étaient des films touchants. Red State, c'est vraiment prétentieux (mais pas chiant non plus !)

[DarkCat]

Stake Land

Je comprends bien tes propos, mais perso, j'ai trouvé que le film se laisse plutôt bien voir, même si effectivement c'est loin d'être une "petite perle".

Postman

J'avais malheureusement lu le livre quelques mois auparavant, et le film m'avait vraiment énormément déçu. Peut-être que si je le revoyais aujourd'hui, je serai plus indulgent.

[Misquamacus]

un Jack Brooks (que j'ai bien aimé, parce que le personnage était assez intéressant, vraiment décalé, vraiment fou.)

Oui ! Un héros vraiment rare, un psychopathe. J'avais bien aimé ce côté aussi. Et j'ai dit vieux croûton, pas vieux c...

[Wyatt Earp]

J'adore Postman et j'ai vraiment bien aimé Stake Land, comme quoi...

[Pierrebrrr]

Ah ! Wyatt, tu devais vraiment être dans un bon jour ! Le film est involontairement comique dans une scène grave sur deux ! et le reste... on l'a tellement vu et revu. Il m'a vraiment agacé ce film.
(et gros choc au générique: Kelly Mc Gillis !!!)

[Pierrebrrr]

Continuons donc les séance au Festival de Strasbourg:

The Woman, de Lucky McKee: Encore un film plein de buzz, et de gossip et d'empoignades internautes. j'aime beaucoup les autres films de Mc Kee. Celui-ci m'a plu. Je ne sais pas si c'est un vrai bon film, et les arguments de ceux qui "détestent" (il parait que c'est le genre de bande pour lequel on n'a pas le droit à la nuance) me semblent souvent tout à fait défendables, sauf si on reproche au film une sorte d'ignominie morale que je cherche encore après avoir vu la bête.

Vous connaissez l'argument: une improbable sauvageonne est capturée puis séquestrée par une famille à priori banale, à l'initiative du père.
Là dessus se développe l'habituel arsenal de tortures, d'humiliations et de coups d’œil sous les apparences, qui nous révèlent, ô surprise, que ça dysfonctionne sévèrement dans la famille américaine moyenne. Le film pourrait choisir une vraie ambigüité morale, et doubler ainsi ces séquences sanglantes (ni plus ni moins terribles que la moyenne du film d'horreur actuel) d'un vrai malaise moral que Mc Kee. Pourtant, quelques belles idées formelles (la vue subjective, de la sauvageonne à travers le viseur du fusil du chasseur qui va la capturer, nous place de son point de vue) esquissent la possibilité d'un film plus subtil.

Mais Mc Kee évacue assez rapidement toutes les zones d'ombres, il est clairement du côté des victimes, déshumanise suffisamment les bourreaux pour que le spectateur prenne parti pour les premières, et ne puisse plus s'identifier aux seconds.
Un peu dommage, puisque les tortionnaires sont des hommes, dont un adolescent, soit le public ciblé par le genre dont relève The Woman. Mais là n'est pas à l'évidence l'ambition de Lucky McKee, qui se place dans un conte finalement très manichéen, qui montre la chaine asservissant les bourreaux (les hommes, misogynes) aux victimes (les femmes, forcées à la sauvagerie) brutalement sectionnée dans les grandes gerbes de sang du troisième acte.

Si le film n'est guère passionnant dans son propos, il l'est plus dans sa forme. McKee se met à dos une partie de son public en renonçant presque tout le temps au style semi-documentaire genre cadre tremblotant et blocs de narration "en temps réel" au profit d'un filmage maniéré, baroque qui nous rappelle que c'est du côté de De Palma ou d'Argento qu'il faut chercher ses maîtres. Si il n'atteint jamais la virtuosité de ces grands anciens, il y a de belles choses sous nos yeux dans The Woman.

Quand on voit dans la première séquence la sauvage Woman avancer vers nous, tête rentrée dans les épaules, le blanc de ses yeux trouant seuls la pénombre de l'image, les cris d'un chien qu'on ne verra jamais résonnant (et du point de vue duquel nous somme placés !) on voit qu'on à affaire à un vrai cinéaste. A de nombreuses reprise, Mc Kee aura recours à des effets de montage sophistiqués (fondus enchainés, superposition de plans, fondus au noir... ) illustrés d'une bande son rock (mais composée pour le film) qui me paraissent tout à fait intéressantes au risque du ridicule. L'utilisation du son est remarquable, brillante et traduit un sens du hors champ qui en fait, là encore, un film de trouille à l'ancienne. Le montage est très maitrisé, et McKee sait faire claquer un plan. le film réserve aussi son lot d'images poétiques, que je ne détaillerais pas pour en préserver l'intrigue. Disons juste que si McKee se retrouvait un jour à la direction d'un Wonder Woman pour le grand écran, je ne serais pas surpris...

[Misquamacus]

Sympa ce "Cowboys vs Aliens". peut être parce que j'en attendais rien. Comme pour "la Planète des singes".
Et du coup un bon divertissement qui choisi l'angle sérieux du western où l'intrusion d'un élément extérieur est bien amené.
Les acteurs eux aussi sont bien impliqués avec des personnages cool a faire vivre. C'est simple dans la démarche, pas prise de chou. Et puis il y a Sam Rockwell, un acteur que j'adore par dessus tout. le type capable de vraiment tout jouer.

[DarkCat]

A l'occasion de leur récent passage à la TV, je me suis re-re-regarder La guerre des boutons et surtout Le Vieil Homme et l'Enfant, film pour lequel j'ai une grande affection. Drôle, sensible, humain, attachant, avec une belle morale, ce film ne me laisse jamais indifférent. Et bien sûr, Michel Simon est impeccable en pépé pétainiste antisémite et anti-rouges (les Bolcheviks, pas la vinasse ), mais au grand cœur.
Ma bonté légendaire m'incite à vous proposer deux extraits, un vers milieu et l'autre à la fin.
Pourvu que personne ne nous en fasse un remake !

[Ytterbium]

Je regarde un peu tout et n'importe quoi ces temps-ci, mais je ne dirai pas pourquoi.
Bref, Destination Finale 6 (ou 5 ? Hum je sais déjà plus) était nul, même les scènes de mort. Sinon, j'ai bien aimé Philibert, mais je suis d'accord avec une critique lue sur Allociné, comme quoi chaque scène avait 4 secondes en trop qui transformait un sourire sincère en sourire gênée.

[Misquamacus]

Stake Land: Ouïe ! celui là je ne l'avais même pas sur mon radar. Il parait que Mickle est un des nouveaux talents de l'horreur américaine... Eh ben des talents comme ça, ils peuvent les garder pour eux.
Basiquement, l'idée c'est de faire un de ces films post-apocalyptique qui semble si bien raconter les angoisses et les obsessions de l'amérique d'aujoud'hui. L'idée c'est d'ici substituer aux zombies/infectés habituels des vampires, comme il fut un temps question de le faire dans Blade III. Las ! alors qu'il aurait pu se démarquer du lot en tirant tous les fils de son parti pris de base, le film très paresseusement écrit déroule son habituel récit picaresque d'une bande de survivants plus survivants que les autres en route vers une terre promise, ici baptisée justement New Eden. Particulièrement mal interprété, le coeur du film réside dans une relation filiale entre un chasseur de vampires genre Van Helsing en débardeur trop badass et un jeune orphelin recueilli dans la première bobine. Imaginez Ivan Reitman filmant Whisler et Blade. Tout ça se prend assez au sérieux, avec des références souvent inappropriées: les affrontements avec les vampires font souvent penser à Evil Dead II, et quand il faut décrire l'assaut d'un camp d'humains retranchés, Mickle se prend pour Cuaron et nous envoie un plan séquence tellement vain que la plupart des spectateurs ne le remarqueront pas. SI l'action n'a rien de honteux en soi, elle relaye mal les enjeux de l'histoire, et les tentatives du cinéaste de nous émouvoir tourne rapidement au runing gag quand, chaque scène EMOUVANTE se termine par une succession de paysages (magnifique) automals (au tonneau ?) illustré d'un piano solo qui pourrait faire passer l'adagio d'Albinoni pour un modèle de retenue. Tout ça serait invonlontairement drôle si toutes les valeurs du films n'étaient carrément gerbantes: les violeurs "ne méritent pas de vivre (sic)", le personnage noir meurt en premier et a 15 minutes à l'écran, le héros pour devenir un homme va devoir apprendre à tuer d'un manière aussi détachée que celle de son maitre, un homme un vrai lui, puisqu'il ne demande même pas leur nom au filles qu'il baise. A la fin, le héros y arrive, et apparait enfin la belle californienne (qui survit seule avec une arbalète !!!) qu'il va pouvoir troncher. Ensuite, c'est le héros qui porte l'arbalète et la fille, elle a pris les valises. Sinon, chaque fois qu'il rencontrent une fille dans l'histoire, les deux hommes sont ensuite montré autour d'une table devant des assiettes fumantes.

Vu et j'ai trouvé ça vraiment super. Décidément...

[Scorebob]

J'ai vu Twillight 1 sur M6 hier soir et je ne pensais pas que ça pouvait être aussi mauvais, si l'essentiel consistait à raconter une histoire d'amour chaste (ce qui n'est pas ordinaire à notre époque) il n'était pas nécessaire d'y inclure des vampires.
Mais Marcel Pagnol disait au sujet que l'attente des spectateurs se résumait dans cette seule phrase " quand est ce qu'ils couchent?" Avec Twillight c'est pas demain.

[Pierrebrrr]

Justement si, en fait ! > http://www.twilight4.fr/twilight-4-au-cinema/

Twilight n'est pas mauvais. Que ça ne ta parle pas, c'est une chose (à moi non plus, je ne suis pas allé au bout ), que ce ne soit pas vraiment un film fantastique, certes, mais ce n'est pas mauvais: c'est techniquement bien fabriqué, la musique, notamment est splendide, et ça parle à un certain public-principalement féminin- de ressenti profondément vécus. Et même si mon goût personnel me porte plus vers des films comme Ginger Snaps (dommage de ne pas avoir invité Fawcett sur la franchise, d'ailleurs.) je préfèrerai toujours Twilight à n'importe quel blockbuster fabriqué par un comité d'exécutifs du genre de ce que Marvel nous pond à tours de bras. Et personne ne pouvait prédire, au départ, le succès de Twilight, surtout en France, ça n'est pas un truc calculé au même niveau qu'un Harry Potter ou un Spider-Man.

[Scorebob]

Arrête , les dialogues dans ce film sont ridicules: quand Edward révèle à Bella sa vraie nature dans les bois tout en faisant des bonds ici et là on atteint les sommet de la niaiserie (mais c'est peut être le fait du doublage en français).

[Pierrebrrr]

C'est très subjectif ça. Et oui, certainement en VO ça passe mieux. Les dialogues de Near Dark ou Entretien avec un Vampire aussi, sont ridicules. Enfin, c'est pas grave, y'a d'autres combats à mener que la réhabilitation de Twilight. Mais des dialogues "ridicules" n'ont jamais empêché un film d'être un chef d'oeuvre. Les films de Bava, de Fulci, de Walter Hill ont toujours des dialogues inoubliables ?

[Scorebob]

Et non, un chef d'oeuvre du cinéma (parlant) c'est aussi de bons dialogues, il qualifie un juste équillibre entre une bonne histoire, de bons acteurs une bonne mise en scène et une bonne mise en image voire musique.
Il est vrai que Twillight est un vrai succès populaire mais il ne sera jamais un classique.

[Xmmgr]

Pas d'accord avec le singe pour une fois !

J'ai déjà vu le film 2 fois (à mon grand étonnement) et même la seconde fois, aucune excuse !!! Les effets spéciaux sont mal fichus, la fin est grotesque et la romance est niaise et sans enjeu. Je suis d'habitude bon public et assez indulgent, mais là rien à faire... La musique ne m'a pas marqué outre mesure (pourtant je suis fan de Burwell) alors je me dit que la qualité du film doit lui faire de l'ombre !
On y croit pas une seconde...
Je pense que le succès n'est pas vraiment mérité et qu'au contraire d'autre franchise ont mieux réussi là où Twilght s'est contenté d'aligner les poncifs sans rendre l'histoire un tant soit peu romanesque... Le tout s’enchaîne assez rapidement sans vraiment prendre le temps de développer les idées et pourtant j'ai trouvé ça long.
Je ne dirais pourtant pas qu'il s'agit d'un très mauvais film, mais plutôt qu'il s'agit d'un film bancal.

[Apocaly]

- TWILIGHT 4 1/6 : J'aime bien les trois premiers, mais j'ai détesté le 4e opus. Ennuyeux à en mourir, marketing mensongère, mise en scène digne du premier opus, musique décevante (en même temps, après les brillants score de Tentation et Hésitation dure de faire mieux, surtout avec le compositeur du premier opus), même Kristen S. est insupportable ! Pourtant il est considéré comme le meilleur de la saga, va savoir !

- CAPTAIN AMERICA 5/6 : Après la sympa mais assez con Thor et en attendant The Avengers, j'ai enfin vu Captain America, et ce film confirme que Joe Johnston est un réalisateur très sous-estimé (mon dieu Wolfman, quel tuerie !). Excellent scénario, bon casting, bonne dose d'action, et personnages assez intéressant font de Captain America le marvel movies le plus réjouissant depuis Spider-Man 2 !

- LE LOUP-GAROU (1941) 6/6 : Une pépite du cinéma fantastique que j'ai découvert hier soir, tellement plus passionnant que son remake de 2010, des décors magnifiques et des acteurs au sommet.

- THE CRAZIES (2010) 5/6 : J'adore ce film, bonne ambiance et plein de bonne idée, un peu sous-estimé je trouve. Certe c'est pas original mais le film à vraiment de la gueule. Le meilleur film d'infectés avec Carriers sortie la même année.

- SCREAM 4 3/6 : Mouai sans plus, Craven fait mieux que les nullités Scream 2 et 3 mais sa reste du slasher pété de thune (40 millions de dollars, ou est le fric à l'écran ?) qui révolutionne rien, mais pas désagréable pour autant.

- RTT 1/6 :

[Apocaly]

Pas d'accord avec le singe pour une fois !

J'ai déjà vu le film 2 fois (à mon grand étonnement) et même la seconde fois, aucune excuse !!! Les effets spéciaux sont mal fichus, la fin est grotesque et la romance est niaise et sans enjeu. Je suis d'habitude bon public et assez indulgent, mais là rien à faire... La musique ne m'a pas marqué outre mesure (pourtant je suis fan de Burwell) alors je me dit que la qualité du film doit lui faire de l'ombre !
On y croit pas une seconde...
Je pense que le succès n'est pas vraiment mérité et qu'au contraire d'autre franchise ont mieux réussi là où Twilght s'est contenté d'aligner les poncifs sans rendre l'histoire un tant soit peu romanesque... Le tout s’enchaîne assez rapidement sans vraiment prendre le temps de développer les idées et pourtant j'ai trouvé ça long.
Je ne dirais pourtant pas qu'il s'agit d'un très mauvais film, mais plutôt qu'il s'agit d'un film bancal.

Regarde le 3e opus, il enterre les deux premiers ainsi que le quatrième. Et en plus, Shore livre une de ces plus belles BO.

[Lee Van Cleef]

LE LOUP-GAROU (1941) 6/6 : Une pépite du cinéma fantastique que j'ai découvert hier soir, tellement plus passionnant que son remake de 2010, des décors magnifiques et des acteurs au sommet.

Voilà qui fait plaisir à lire, Apo. Eh non, il n'y a pas que messires Michael et Roland dans la vie ! Encore que cette version du Wolf Man, malgré de robustes qualités, est à mon sens l'une des plus faibles du fameux cycle fantastique de la Universal et que Lon Chaney Jr., bien que très appliqué sous les poils hirsutes de la créature, n'arrive décidément pas à la cheville de son génial géniteur... Si je peux me permettre de te conseiller une autre lycanthropie naphtalinée, hâte-toi de jeter un oeil sur le superbe The Curse of the Werewolf de Terence Fischer, avec un tout jeune mais déjà vibrant Oliver Reed.

[Apocaly]

LE LOUP-GAROU (1941) 6/6 : Une pépite du cinéma fantastique que j'ai découvert hier soir, tellement plus passionnant que son remake de 2010, des décors magnifiques et des acteurs au sommet.

Voilà qui fait plaisir à lire, Apo. Eh non, il n'y a pas que messires Michael et Roland dans la vie ! Encore que cette version du Wolf Man, malgré de robustes qualités, est à mon sens l'une des plus faibles du fameux cycle fantastique de la Universal et que Lon Chaney Jr., bien que très appliqué sous les poils hirsutes de la créature, n'arrive décidément pas à la cheville de son génial géniteur... Si je peux me permettre de te conseiller une autre lycanthropie naphtalinée, hâte-toi de jeter un oeil sur le superbe The Curse of the Werewolf de Terence Fischer, avec un tout jeune mais déjà vibrant Oliver Reed.

Je pense pas que à Roland et Micheal, eux je les mets dans les réalisateurs de plaisirs coupables pour Apocaly Moi je regarde tous type de films tant que c'est pas français..

[DarkCat]

J'ai enfin découvert les trois premiers épisodes de la série Spartacus : Le sang des gladiateurs. Et si pour l'instant, la série me plaît assez, j'ai tout de même trois sources d'agacement;
- le sang numérique est franchement moche et bien foireux
- les "décors" sur fond vert sont souvent visibles et pas toujours du meilleur goût (c'est mieux fait dans Star Wars: The Clone Wars )
- faut vraiment arrêter avec les ralentis à outrance dans les scènes d'action. Je trouve ça INSUPPORTABLE !!

En gros, tout ce que j'ai détesté dans 300 se retrouve ici.