Le problème c'est qu'à mon avis ce genre de réflexion est un peu d'arrière garde... Je veux dire, sans doute dans les années 60, ou même les années 80 soutenir une telle position aurait pu passer pour une posture un peu subversive, mais aujourd'hui c'est plutôt l'inverse... dans le marasme d'aujourd'hui c'est le gars qui pond des thèmes lyriques aux orchestrations flamboyantes qui passe pour un subversif (et d'ailleurs parfois sa partition se fait virer aux séances test où les spectateurs se plaignent que la musique est trop envahissanteJanus a écrit :Là,je m'avance en aveugle car je n'ai écouté cette musique de SARDE que par bribes,mais,sur le principe,je suis d'accord avec toi. J'ai eu vent de ce parti-pris lancé comme un défi à SARDE par TAVERNIER et c'est justement la raison précise pour laquelle j'ai réellement envie de découvrir cette composition. C'est souvent ce type de contrainte qui permet à un musicien d'élaborer une approche qui sort des sentiers battus,de s'écarter ainsi des chemins balisés d'une musique en costume ordinaire avec sa dose de lyrisme attendu et prévisible.Julien a écrit :Les violons sont tellement employés dans ce type d'histoire romanesque que ça en devient souvent un cliché.


C'est un peu ce que je reproche à Tavernier, d'être un esprit qui se soit formé dans les années 60-70-80 et de n'avoir pas évolué dans ses postures depuis (tout du moins dans le cas qui nous concerne ici, à propos de son approche de la musique).
Bah, ça commence à remonter la fois où je l'avais écouté, mais je me souviens de certains morceaux en particuliers où les voix un peu ethnicisantes et des orchestrations parfois pas très très soignées (surtout au niveau des cuivres) m'avaient un peu fait songer aux poncifs des BO d'aujourd'hui. Du coup ça m'avait pas trop poussé à réitérer. M'enfin j'ai pas envie de lancer un débat sur cette musique, ce n'est pas trop le sujetJanus a écrit :Dans BAARIA? Où ça?
