Albert Glasser
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Albert Glasser
Si Glass ne me passionne guère, il suffit de rajouter -er- à la fin de ce nom pour que s'éveille mon attention.
En effet, Albert Glasser (1916-1998) est un compositeur, orchestrateur, chef d'orchestre et arrangeur, que j'apprécie beaucoup.
Avec une bonne centaine de films à son palmarès, il aura tout de même bien travaillé, durant sa trentaine d'années d'activité en tant que compositeur. S'il a principalement œuvré pour de petits studios, il a aussi musicalisé les films de réalisateurs célèbres, comme Samuel Fuller ("I Shot Jesse James", son premier film en 1949), Roger Corman, Jack Arnold, William Castle et bien-sûr Bert I. Gordon.
Pour ce dernier, il aura notamment composé "Beginning of the End" (1957), "The Cyclops" (1957), "The Amazing Colossal Man" (1957), "Attack of the Puppet People" (1958) ou encore "The Boy and the Pirates" (1960) et "Tormented" (1960).
On lui doit aussi la mise en musique des 156 épisodes de la série "Cisco Kid", entre 1950 et 1956, ainsi que le film "Cisco Kid: The Gay Amigo".
Au niveau des CD, c'est évidemment la loose. J'en profite pour saluer Kritzerland, seul éditeur à vraiment s’intéresser à ce compositeur.
- Last Of The Wild Horses (Monstruous Movie Music – 2014)
- The Boy and the Pirates / Attack of the Puppet People (Kritzerland - 2010)
- Earth Vs. The Spider (Kritzerland - 2010)
- Invasion USA / Tormented (Kritzerland - 2010)
- The Gay Amigo (Kritzerland - 2019)
- Monster from Green Hell (Kritzerland - 2017)
On peut évidemment espèrer que Kritzerland poursuive son travail de préservation du patrimoine musical glasserien, avec des titres comme Huk! (sorti chez SAE en Lp), Big Town, Teenage Caveman, Tokyo File 212, Cop Hater, Viking Women and the Sea Serpent, The Neanderthal Man, etc. Ce ne sont, en effet, pas les titres qui manquent.
Par contre, j'apprécierai que les éditeurs nous sortent ça en double programmes.
Sinon, musicalement, et de par les films traités, je le trouve proche d'un Ronald Stein, par exemple. Ce n'est donc que du bon.
En effet, Albert Glasser (1916-1998) est un compositeur, orchestrateur, chef d'orchestre et arrangeur, que j'apprécie beaucoup.
Avec une bonne centaine de films à son palmarès, il aura tout de même bien travaillé, durant sa trentaine d'années d'activité en tant que compositeur. S'il a principalement œuvré pour de petits studios, il a aussi musicalisé les films de réalisateurs célèbres, comme Samuel Fuller ("I Shot Jesse James", son premier film en 1949), Roger Corman, Jack Arnold, William Castle et bien-sûr Bert I. Gordon.
Pour ce dernier, il aura notamment composé "Beginning of the End" (1957), "The Cyclops" (1957), "The Amazing Colossal Man" (1957), "Attack of the Puppet People" (1958) ou encore "The Boy and the Pirates" (1960) et "Tormented" (1960).
On lui doit aussi la mise en musique des 156 épisodes de la série "Cisco Kid", entre 1950 et 1956, ainsi que le film "Cisco Kid: The Gay Amigo".
Au niveau des CD, c'est évidemment la loose. J'en profite pour saluer Kritzerland, seul éditeur à vraiment s’intéresser à ce compositeur.
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- The Boy and the Pirates / Attack of the Puppet People (Kritzerland - 2010)
- Earth Vs. The Spider (Kritzerland - 2010)
- Invasion USA / Tormented (Kritzerland - 2010)
- The Gay Amigo (Kritzerland - 2019)
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On peut évidemment espèrer que Kritzerland poursuive son travail de préservation du patrimoine musical glasserien, avec des titres comme Huk! (sorti chez SAE en Lp), Big Town, Teenage Caveman, Tokyo File 212, Cop Hater, Viking Women and the Sea Serpent, The Neanderthal Man, etc. Ce ne sont, en effet, pas les titres qui manquent.
Par contre, j'apprécierai que les éditeurs nous sortent ça en double programmes.
Sinon, musicalement, et de par les films traités, je le trouve proche d'un Ronald Stein, par exemple. Ce n'est donc que du bon.
- DarkCat
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Re: Albert Glasser
Pauvre Albert... les béophiles semblent bouder ta musique.
Même d'éminents esthètes, comme Sammy ou Lee, ne paraissent point goûter ton talent. Tant pis pour eux. Je leur laisse Rob et je garde mon Glasser.
Même d'éminents esthètes, comme Sammy ou Lee, ne paraissent point goûter ton talent. Tant pis pour eux. Je leur laisse Rob et je garde mon Glasser.
Re: Albert Glasser
J'ai regardé sa filmographie et j'ai vu quelques films effectivement. Mais c'est trop loin et je n'ai aucun souvenir des musiques.
Plus on est nombreux à penser la même chose,
moins il vient à l'idée qu'on pourrait tous avoir tort.
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Re: Albert Glasser
Figure-toi, le chat du Cheshire, qu'un certain embarras avait jusqu'alors retenu ma main. En effet, ce topic étrenné par tes coussinets joufflus m'a tout à coup rappelé que je m'étais promis, à l'époque où je suais sang, eau et liquide symbiotique sur ma rétrospective bis dédiée aux dix ans d'UnderScores, d'inviter l'excellent Earth vs. the Spider à s'asseoir à la table. Or, résultat des courses, j'ai manqué de la plus ignominieuse façon à tous mes voeux... Ce compositeur chevronné, parfois même réellement inspiré, et authentique pionnier du thérémine au cinéma (à ce niveau-là, il a carrément coupé l'herbe sous le pied d'Herrmann lui-même), aurait été comme un poisson tricéphale dans les eaux fangeuses où je me proposais de le jeter. Regrets éternels...DarkCat a écrit :Pauvre Albert... les béophiles semblent bouder ta musique.
Même d'éminents esthètes, comme Sammy ou Lee, ne paraissent point goûter ton talent.
Re: Albert Glasser
Malgré les efforts de Kritzerland, j'avoue que je n'ai jamais jeté une oreille, même pas par curiosité, sur le travail de ce pauvre Albert. Mea Culpa, Mea Maxima Culpa.
Un accusé est cuit quand son avocat n'est pas cru. (Pierre DAC)
Re: Albert Glasser
Tu ne l'emporteras pas au Paradis... et je suivrai la même voie...
Re: Albert Glasser
La porte de la perdition sera très large pour ceux qui n'ont jamais prêté une oreille à la musique d'Albert Glasser. Je suivrais le même chemin
Il faut dire que les pochettes Kritzerland datent d'un autre age tout comme le son. Mais si par hasard Chandos nous sort une belle compil', je prends !
Il faut dire que les pochettes Kritzerland datent d'un autre age tout comme le son. Mais si par hasard Chandos nous sort une belle compil', je prends !
Plus on est nombreux à penser la même chose,
moins il vient à l'idée qu'on pourrait tous avoir tort.
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Re: Albert Glasser
Tant pis, je vais donc rester seul dans ma forteresse de solitude... en écoutant évidemment du Albert Glasser.
Re: Albert Glasser
... mais la musique d'Albert résonne d'abord dans les films qu'elle accompagne, et là, bien que n'ayant pas à ce jour tenté l'achat d'un CD, je la trouve plutôt goûtue.
Re: Albert Glasser
Dis moi Darkcounet, parmi les titres de Kritzerland, lequel me conseillerait - tu en premier ?
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moins il vient à l'idée qu'on pourrait tous avoir tort.
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- DarkCat
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Re: Albert Glasser
Tout dépend un peu de ce que tu apprécies comme genre de films. Mais si tu aimes les scores d'aventures, je te conseille son "The Boy and the Pirates" (extrait dans mon premier post).
Re: Albert Glasser
Finalement après l'écoute de tous les morceaux que j'ai pu trouver je me suis commandé Earth vs The Spider
C'est plus à mon goût et c'est aussi celui qui me semble avoir le meilleur son.
C'est plus à mon goût et c'est aussi celui qui me semble avoir le meilleur son.
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moins il vient à l'idée qu'on pourrait tous avoir tort.
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- DarkCat
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Re: Albert Glasser
Ah ça, au niveau sonore, ce n'est clairement pas un Tadlow.
Mais bon, ayant l'habitude d'écouter des enregistrements des années 30/50, le son des galettes Kritzerland ne m'a pas spécialement dérangé.
J'espère que ce "Spider" sera pour toi une révélation... et non une déception.
Mais bon, ayant l'habitude d'écouter des enregistrements des années 30/50, le son des galettes Kritzerland ne m'a pas spécialement dérangé.
J'espère que ce "Spider" sera pour toi une révélation... et non une déception.
Re: Albert Glasser
J'ai aussi quelques Kritzerland, le dernier en date étant Dementia. Donc concernant le son je suis vacciné
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Re: Albert Glasser
C'est Noël pour notre chat . Voilà une sortie inattendue
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Re: Albert Glasser
Le son pique un peu les oreilles mais c'est intéressant, on ne peut s'empêcher de penser à Bernard Herrmann ou Miklos Rozsa période Harryhausen Fantasy mais ça n'a pas le même charme envoûtant hélas.
- Lee Van Cleef
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Re: Albert Glasser
On en est tout de même carrément loin. L'écriture mastoc de Glasser rappelle plutôt le péplum all'italiana et ses légions guère discrètes de trompettes et de tambours. Sait-on jamais, ça peut avoir son charme martial requinquant, si les dieux capricieux sont avec nous... ou bien, au contraire, enfanter une lourde indigestion.
Re: Albert Glasser
Une nouvelle sortie chez Dragon’s Domain Records.
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