Nouveautés Intrada

[Wyatt Earp]

Parce qu'il y a des lectrices féminines, ici ?

[Alien7]

Ben même, c'est pas grave, je préférai prévenir, au cas où...

[Wyatt Earp]

Non mais je posais la question parce que bon, je veux bien croire qu'il y ait des lectrices, mais qu'elles soient féminines, c'est une autre affaire !

[Alien7]

Ah je vois de quelle genre de lectrice tu parles...

[Mortimer]

C'est un pléonasme.

[Forrester]

Non mais je posais la question parce que bon, je veux bien croire qu'il y ait des lectrices, mais qu'elles soient féminines, c'est une autre affaire !

[Lee Van Cleef]

Quant à savoir si les lecteurs d'UnderScores, eux, sont bel et bien masculins, je n'ose me risquer à une trop catégorique réponse.

[Wyatt Earp]

C'est un pléonasme.

Dans le cas présent, ça dépend pour lesquelles !

[Alcibiade]

Reste aussi à élucider si tous les modestes contributeurs au forum sont bien tous doué(e)s d'une virilité à toute épreuve, et éprouvent tous la même fascination hormonale irrépressible face à la torride Guo (cela me rappelle la playmate du mois de Mad Movies ! Tiens mais j'y pense ! Cela serait une idée originale que d'avoir chaque mois une (ou un) soliste d'un score en position d'extase musicale !) !

Dites, au fait, et sans changer de sujet en réalité, vous en pensez quoi de l'intégrale "Powder" ? Parce qu'autant j'étais sûr de mon achat, autant je suis finalement bien partagé sur le résultat. Même s'il s'agit d'un score auquel Goldsmith manifestement tenait (et à lire le livret, c'est clair qu'il s'agissait pour lui d'une opportunité à saisir pour élaborer une œuvre sensible et enfin personnelle, et ceci contre les diktats de Salva qui semblait vouloir d'un score plus ténébreux -surtout au début du film- pour ne pas divulguer trop vite la nature vulnérable, étrangère, étrange et "féminine" de Jeremy), sur la durée, et même si le thème reste enchanteur avec toutes les sonorités électroniques de rigueur, éthérées et magiques, j'ai trouvé en définitive le temps long, avec bien des répétitions, et surtout je n'ai pas retrouvé les morceaux de bravoure que je croyais avoir perçus lors du visionnage déjà ancien du film de Salva.

Alors peut-être que j'ai fantasmé un peu trop, peut-être que j'ai colmaté certaines brèches musicales à mon insu, mais cet intégrale ne m'a strictement rien appris de nouveau sur le score initialement édité (contrairement à, par exemple,.... Tiens au hasard Executive Decision ! ).

[Leary]

Ah mince, je l'ai commandé seulement hier soir. Tu viens de doucher mon enthousiasme, Alcibiade...
(Cela dit, si je m'en réfère à notre différend sur Executive Decision... Oui, il semble que j'ai une sensibilité plus féminine qui m'empêche d'apprécier les scores bourrins de Jerry. Ce qui ne m'empêche pas en revanche de tomber sous le charme de Tina Guo ! )

[Alcibiade]

Non, faut pas ! De toute façon, je devais aussi acheter l'intégrale ! Mais effectivement je suis déçu : rien à dire sur la ligne éditoriale, rien à dire sur la prise de son, rien à dire sur les inédits et ils sont nombreux, mais je reste un peu interdit ! Il y a le thème, les déclinaisons du thème, la reprise du motif de la nature du début trop bref de "Nightmare in the forest" (dans l'Intrada "Nature Walk") dans le fabuleux inédit (à l'écran aussi) "The farm house" (peut-être LA PLAGE), des approfondissements des expérimentations électroniques, mais... ben simplement rien de nouveau ! Et là, pour le coup, l'adage de Goldsmith semble lui donner raison : "Mieux vaut un essentiel intéressant qu'une intégrale ennuyeuse !".

[Nameless1138]

Powder je l'attends toujours, j'espère le recevoir dans la semaine. Quant à Executive Decision, je te répondrai sur le topic Varese !

[2flicsamiami]

Je n'ai pas encore jeté d'oreille attentive sur le Powder, que j'ai reçu hier via Music Box. Par contre, la couverture du livret touchée par la grâce de la pixellisation, merci...

[Hutch]

THE TWILIGHT ZONE - Achat quelque peu onéreux (autour de 50€ tout de même) mais que je ne regrette pas vu la qualité de l'ensemble.
Pour l'heure, une première écoute globale et des écoutes répétées du cd 2, quasiment dédié au travail de Craig Safan, me font dire que les compositeurs ont tiré le maximum des moyens limités mis à leur disposition en axant leur propos sur une véritable recherche musicale. Ainsi, chez Craig Safan, de nombreux soli instrumentaux se font jour tandis que le mélange synthés/orchestre dévoile une belle ingéniosité dans la recherche de couleurs propres à chaque épisode. Même les deux scores entièrement synthétiques possèdent un intérêt certain. Et ce n'est pas les très rares passages typiquement 80's qui viendront perturbés le grand plaisir de l'écoute, sans besoin d'avoir visionné un quelconque épisode de ce revival.
Il me reste à approfondir tout le reste, sachant d'ores et déjà que les travaux de Christopher Young et Basil Poledouris ont l'air de posséder également de sacrés atouts.
En bref, une sortie qui mérite bien mieux que l'indifférence quasi générale dont elle a été victime, exception faite du papier plutôt bien fait de la dernière rubrique "Melomad"!

[Hutch]

A l'écoute en ce moment, version complète. Certains problèmes de volume ou "bricolages" de reconstitution demeurent sur 2-3 plages, mais en gros... ouf ! Je n'ai pas comparé le détail du contenu avec la reconstitution faite par Prometheus, mais côté son il n'y a pas photo. La version album (présente également) est également largement enfoncée, le son est plus équilibré, plus clair, sans duretés... il suffit de comparer les deux génériques de début pour s'en rendre compte. La présentation complète est surtout musicalement supérieure à celle de l'album - grâce à l'apport de quelques scènes importantes comme l'arrivée sur l'île, mais aussi à de nombreux petits passages colorés, de musiques d'atmosphère aux rythmes exotiques, qui viennent régulièrement aérer le score et nous rappeler qu'il s'agit d'une féérie. Les couleurs empruntées à l'Inde différencient la partition d'autres comme Le voleur de Bagdad ou le Sinbad de Herrmann, qui louchaient logiquement côté Shéhérazade. Là, je ressens moins d'influence classique, c'est du pur Rozsa. J'ai parfois pensé au second Conan de Poledouris aussi. Bien sûr l'interprétation de certains morceaux et l’enregistrement ne sont pas miraculeusement devenus des modèles, mais le charme un peu naïf est maintenant audible sans gène, côtoyant la sévérité et la rudesse dramatique naturelles de Rozsa. Vous savez quoi ? Cette édition m'a fait retrouver le goût de cette musique, et donné envie d'aller plus loin à travers un réenregistrement moderne. Jamais content !

Entièrement d'accord avec cet avis! La musique complète possède une bien plus grande fluidité que la version album. Elle s'avère également supérieure en terme de rendu sonore.
Il s'agit, pour le moment, de l'édition définitive de ce score qui, s'il n'a pas le côté référentiel des grandes œuvres épiques de Rozsa, n'est en fait pas aussi mineur qu'il en a l'air.

[Misquamacus]

Quant à savoir si les lecteurs d'UnderScores, eux, sont bel et bien masculins, je n'ose me risquer à une trop catégorique réponse.

Ah non, moi je suis coiffeur. Alors d'après les Prud'hommes, hein...

[Alcibiade]

Après une deuxième écoute plus attentive de « Powder », je suis encore plus sceptique sur la nécessité de se procurer cette intégrale lorsqu'on a déjà l'essentiel (sauf pour la caste aliénée de Goldsmith dont je fais honteusement partie).

Ce qui donne vraiment (pour moi) ce sentiment de répétition, de déception et de somnolence (d'ailleurs hier, en voulant analyser plus nettement mon impression, je me suis immédiatement assoupi dès la première piste), c'est que :

- premièrement 5 pistes commencent à l'identique, mais vraiment à l'identique, par ces paillettes synthétiques caractéristiques de l'origine électrique de Powder : « The incubator », « Powder », « No question », « The storm » et le « Theme from powder ». L'album initial ne commettait pas cet impair.
- deuxièmement, il n'y a que les pistes déjà éditées par « Hollywood records » qui sont réellement maîtresses dont « Nightmare in the forest » (sur l'Intrada "Nature Walk/Duncan's revelation"), « Freak show » et surtout le très beau final sacrificiel « Everywhere » (rendu sur l'Intrada par le « Going away »).
- troisièmement, le motif de la Nature (que j'aime tant et qui apparaissait dans le « Hollywood » dans seulement deux pistes « Nightmare in the forest » et à la fin de « Wanna see a trick ») n'est en définitive toujours pas développé. C'est ce dernier motif que j'aurais voulu inconsciemment voir aboutir dans une édition ultime, mais en réalité sa nature était d'être finalement inaboutie, et s'il est bien réinterprété par deux fois dans l'Intrada dans « No questions » et surtout dans le début de « The farm house », il reste inachevé... malheureusement !
- quatrièmement, je dirais vraiment que mettre le « Theme de Powder » à la fin de l'album, alors qu'il a été ressassé jusqu'à plus soif tout au long du score, contribue à donner de cette version « Intrada » (définitive donc) une impression d'ensemble encore plus mitigée. Le « hollywood » s'achevait, quant à lui, de façon triomphale avec le « Everywere ».
- Enfin, si la qualité sonore est bien au rendez-vous (quoique -mais je suis incorrigible et on me pardonnera cette remarque déplacée- la fin de la plage 15 « Not a friend » fait apparaître quelques bruissements sonores suspects), elle n'a rien de renversante non plus, et le « Hollywood records » était également irréprochable voire (je ne sais pas) peut-être meilleur : le « Everywhere » du Hollywood semble résonner de façon plus puissante (mais à confirmer) que le « Going away » d'Intrada.

Les seules consolations restent donc quelques petits motifs inédits et sautillants en somme assez brefs et anecdotiques comme dans « The incubator » à la 1'50 minute, et surtout le début de « New school », ce qui est maigre ! Il y a certes ce « The farm house » qui contient une version très épurée du motif de la Nature à la flûte et qui expose ensuite le thème de Powder sans ses atours électroniques.

Une petite curiosité quand même (et je ne sais si c'était conscient chez Goldsmith, ou si cela faisait partie de la musique temporaire à côté des scores de Thomas Newman), la piste 8 avec le segment « After Shock » libère très amoureusement le thème de « Saturn 3 » d'Elmer Bernstein (je me disais bien que cet air ne m'était pas inconnu).

J'espère que d'autres, une fois l'écoute jugée, se montreront moins sévères que moi concernant cette sortie Intrada.

[Cinéphonia]

Après une deuxième écoute plus attentive de « Powder », je suis encore plus sceptique sur la nécessité de se procurer cette intégrale lorsqu'on a déjà l'essentiel (sauf pour la caste aliénée de Goldsmith dont je fais honteusement partie).

Ce qui donne vraiment (pour moi) ce sentiment de répétition, de déception et de somnolence (d'ailleurs hier, en voulant analyser plus nettement mon impression, je me suis immédiatement assoupi dès la première piste), c'est que :

- premièrement 5 pistes commencent à l'identique, mais vraiment à l'identique, par ces paillettes synthétiques caractéristiques de l'origine électrique de Powder : « The incubator », « Powder », « No question », « The storm » et le « Theme from powder ». L'album initial ne commettait pas cet impair.
- deuxièmement, il n'y a que les pistes déjà éditées par « Hollywood records » qui sont réellement maîtresses dont « Nightmare in the forest » (sur l'Intrada "Nature Walk/Duncan's revelation"), « Freak show » et surtout le très beau final sacrificiel « Everywhere » (rendu sur l'Intrada par le « Going away »).
- troisièmement, le motif de la Nature (que j'aime tant et qui apparaissait dans le « Hollywood » dans seulement deux pistes « Nightmare in the forest » et à la fin de « Wanna see a trick ») n'est en définitive toujours pas développé. C'est ce dernier motif que j'aurais voulu inconsciemment voir aboutir dans une édition ultime, mais en réalité sa nature était d'être finalement inaboutie, et s'il est bien réinterprété par deux fois dans l'Intrada dans « No questions » et surtout dans le début de « The farm house », il reste inachevé... malheureusement !
- quatrièmement, je dirais vraiment que mettre le « Theme de Powder » à la fin de l'album, alors qu'il a été ressassé jusqu'à plus soif tout au long du score, contribue à donner de cette version « Intrada » (définitive donc) une impression d'ensemble encore plus mitigée. Le « hollywood » s'achevait, quant à lui, de façon triomphale avec le « Everywere ».
- Enfin, si la qualité sonore est bien au rendez-vous (quoique -mais je suis incorrigible et on me pardonnera cette remarque déplacée- la fin de la plage 15 « Not a friend » fait apparaître quelques bruissements sonores suspects), elle n'a rien de renversante non plus, et le « Hollywood records » était également irréprochable voire (je ne sais pas) peut-être meilleur : le « Everywhere » du Hollywood semble résonner de façon plus puissante (mais à confirmer) que le « Going away » d'Intrada.

Les seules consolations restent donc quelques petits motifs inédits et sautillants en somme assez brefs et anecdotiques comme dans « The incubator » à la 1'50 minute, et surtout le début de « New school », ce qui est maigre ! Il y a certes ce « The farm house » qui contient une version très épurée du motif de la Nature à la flûte et qui expose ensuite le thème de Powder sans ses atours électroniques.

Une petite curiosité quand même (et je ne sais si c'était conscient chez Goldsmith, ou si cela faisait partie de la musique temporaire à côté des scores de Thomas Newman), la piste 8 avec le segment « After Shock » libère très amoureusement le thème de « Saturn 3 » d'Elmer Bernstein (je me disais bien que cet air ne m'était pas inconnu).

J'espère que d'autres, une fois l'écoute jugée, se montreront moins sévères que moi concernant cette sortie Intrada.

J'hésitais à le prendre mais grâce à toi je m'abstiendrai ! J'ai le Hollywood que j'ai réécouté ce week-end, eh bien ça m'a suffit. Donc un grand merci à toi pour cette analyse !

[Edern]

L'avantage "objectif" de cette ressortie, c'est qu'elle rend le score disponible à nouveau et a fait baisser le prix de l'ancienne édition sur le marché de l'occasion.

[Misquamacus]

J'hésitais à le prendre mais grâce à toi je m'abstiendrai ! J'ai le Hollywood que j'ai réécouté ce week-end, eh bien ça m'a suffit. Donc un grand merci à toi pour cette analyse !

Pareil. Merci.

[Walden]

superbe ce score orchestral d'une incroyable richesse instrumentale de Maurice JARRE : The Setting Sun

merci à Intrada d'avoir ressuscité cette merveille tombée dans l'oubli suite au flop monumentale de cette production asiatique

http://store.intrada.com/s.nl/it.A/id.9971/.f


Maurice Jarre - The Setting Sun Promo Video :

[Alien7]

J'ai écouté l'Intrada de POWDER dans son intégralité, et je suis complètement enthousiaste :

Voilà un Goldsmith touché par la magie et l'émotion, avec l'un de ses plus beaux thèmes des années 90,
écrit avec poésie et pudeur, notamment lorsque le cor anglais commence à entonner délicatement les notes dans
le "Theme from Powder". On se rappelle alors que Goldsmith était à cette époque en quête d'un peu plus de lyrisme
et de sujet plus intimistes, lassé par les thrillers et les films d'action qu'il accumula à la fin des années 80. C'est d'ailleurs
sur les recommandations de son agent Richard Kraft que Goldsmith, qui ne lisait jamais les scénarios des films qu'il mettait en musique,
que le maestro récupéra quelques films plus intimes au début des années 90 comme ANGIE, THE RUSSIA HOUSE, FOREVER YOUNG, I.Q., LOVE FIELD, RUDY ou POWDER. On a souvent critiqué cette "prise de risque" de Goldsmith à cette époque en raison de résultats souvent mitigés (ANGIE est une jolie partition mais totalement anecdotique au regard de la filmo du compositeur ! Idem pour FOREVER YOUNG), mais je pense que Goldsmith a pu se faire plaisir sur ces petits films qui lui ont permis de respirer un peu musicalement (je pense aussi à SIX DEGREES OF SEPARATION et son tango avec violon et orchestre).

Pour moi, plus que tous les autres films cités précédemment, POWDER est un sommet dans le domaine des musiques plus lyriques/intimistes de Goldsmith. Plus inspiré par son sujet que sur ces films précédents, Goldsmith délivre un thème poignant évoquant l'humanité du personnage dissimulée derrière son apparence albinos curieuse. On y découvre aussi un motif de 4 notes évoquant le caractère plus magique de l'histoire, sans oublier que Goldsmith se fait aussi plaisir avec quelques passages plus sombres et agressifs où l'on retrouve son style thriller/horrifique habituel, avec l'utilisation des effets sonores de waterphone. L'Intrada est excellent, car il propose certains passages clés du score en rajoutant plus de 30 minutes supplémentaires, et notamment certaines variations intéressantes et surtout toute la première partie du score, qui n'avait pas été retenue pour l'album d'origine ! Pour moi, c'est l'album indispensable que tout fan de Goldsmith en mode lyrique se doit de posséder ! Je regrette juste que la très belle chanson de Sarah Brightman, "No One Like You", n'ait pas été incluse sur le CD, mais bon, elle n'a jamais été écrite pour le film, mais la reprise du thème en chanson prouve à quel point la mélodie composée par Goldsmith a touché beaucoup de monde par la suite (c'est quand même rare comme initiative, surtout pour une musique de film !). Concernant le film, comme beaucoup de monde, je suis plus circonspect, notamment en raison du passif du réalisateur Victor Salva...la scène où Powder observe les jeunes nus prendre leur douche dans le vestiaire a un double sens qui colle des frissons...de dégoût...

[2flicsamiami]

Je ressors également de l'écoute de Powder, et comme toi Alien, j'en suis sorti le cœur empli de belles émotions. C'est sans doute la partition la plus lumineuse et scintillante que j'ai pu entendre de Goldsmith - même si, en effet, il ménage dans son programme quelques passages plus sombres.

Un coup de foudre

[HuGsY]

sorties du 3 mai :

One is a 2-CD featuring a completely restored and expanded version of an RCA release from the 60s. Fits in line with a couple of other titles we've done recently.

The second is a thriller from the mid 00s. 50 minutes of music recorded for the film, only 15 used in the film and 8 on the song album. Now you get the whole thing.

Sounds like Collateral to me

[Nameless1138]

Effectivement ça pourrait marcher avec Colateral. Je ne savais pas par contre que 50 minutes de musique avaient été composées pour ce film.