Comme la peinture hyper-réaliste et la musique "bruitisante", ces pratiques ont l'intérêt de semer la confusion entre le réel et la copie du réel (pour la première) et entre la musique et le bruit (pour la deuxième), et donc de nous amener à nous interroger, autour de ces oeuvres, sur ce qu'est l'art. Au sujet du mickey-mousing bruitisant, je t'invite à lire un article publié sur Chronique Disney analysant la musique de l'épisode Rhapsody in Blue dans Fantasia 2000, justement arrangé par... Bruce Broughton. Et voilà qui achèvera de nous prouver que Bruce et son "mickey-mousing" sont réfléchis et porteurs de sens. Il y a beaucoup plus à dire et à penser de ces musiques, que ce que vous semblez estimer.Ben ouais. C'est un peu comme la peinture hyper-réaliste: c'est très dur à faire, mais il n'y a pas grand chose à en dire. Ton truc là,le synchronimse, on appelle ça du mickeymousing, nous, et que tu le veuilles ou non, aussi fascinant que ça puisse te paraître, il s'agit de coller la musique à l'image en lui faisant tenir peu ou prou le rôle des bruitages, et une fois que tu as dis ça, tu as à peu près fait le tour de la chose. D'ailleurs, il me semble totalement fou d'arriver à en écouter sur disque. J'ai essayé une fois de m’intéresser aux scores édités des courts de Tex Avery, c'est inaudible. C'est presque la beauté du truc, d'ailleurs: ce genre de musique est indécollable de l'image. Un peu le comble de la musique de film, finalement.
http://www.chroniquedisney.fr/dossier/2 ... inblue.htm